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Politique Publié le samedi 14 avril 2012 | Le Patriote

Daniel Kablan Duncan, président du Conseil de médiation de la CEDEAO à propos de la rébellion au Mali : “Il n’est pas question de la partition du pays”

© Le Patriote
Activités gouvernement : Lecture du communique du gouvernement par le ministre de affaires Daniel Kablan Duncan
Ivory Coast Minister of Foreign Affairs Daniel Kablan Duncan reads a government communique declaring the recognition of the Libyan National Transitional Council (NTC) as the legitimate political leadership of Libya in Abidjan, on August 25, 2011. Meanwhile, embattled Libyan strongman Moamer Kadhafi called in an audio message for an armed struggle to defeat the `enemies` and to `liberate Tripoli`.
Que prépare la CEDEAO pour la résolution de la crise au Nord du Mali? Que réserve-t-elle aux rebelles touaregs du mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA)? Va-t-elle envoyer sa force en attente pour des hostilités? Toutes ces questions restent en suspens malgré la réunion du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO regroupant les ministres des Affaires étrangères et ceux de la Défense des pays membres de l’organisation sous-régionale tenue le 12 avril 2012.

Les résolutions prises, en effet, lors de la rencontre sont tenues au secret avant d’être proposées aux chefs d’Etats. «Ce sont eux les décideurs au final», a expliqué le président du Conseil, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan. Cependant, le patron de la diplomatie ivoirienne a levé un coin du voile sur la volonté de la communauté d’en découdre avec la rébellion et les mouvements islamistes armés qui se partagent le Nord, en cas d’échec des négociations qui seront entreprises. «Nous allons dialoguer dans un premier temps. Il faut que les gens comprennent que le dialogue doit être considéré comme l'arme des forts et non des faibles. Si ce dialogue se fait dans un cadre strict de maintien de l'intégrité territoriale du Mali... oui, un dialogue peut aboutir.

Il ne serait en aucune façon question de partition de ce pays. Dans un dialogue, il faut garder la possibilité d'intervenir par la force si nécessaire. Donc dialogue, gant de velours mais main de fer, si d'aventure, cela n'aboutit pas!», a-t-il précisé. En attendant la publication des résolutions de la réunion après observation des chefs d’Etat, le médiateur de la crise, le président Burkinabè, Blaise Compaoré réunit autour de lui, aujourd’hui à Ouagadougou, la classe politique malienne et les anciens putschistes pour certainement échanger sur le nomination du nouveau Premier ministre aux pouvoirs renforcés qui devrait accompagner le président Dioncounda Traoré nouvellement investi dans le combat de la pacification du pays.

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