Le pouvoir de la junte militaire au Mali a pris fin. Après quelques petites semaines de règne, le capitaine Amadou Sanogo et ses soldats ont libéré le plancher et donné le pouvoir au nouveau président de la transition, Dioncounda Traoré, qui a été investi avant-hier, après la démission du Président Amadou Toumani Touré. Le fait est vraiment inédit sur le continent. C’est vraiment la toute première fois que des militaires, après avoir fait un pronunciamiento, tournent casaque et retournent dans les casernes. Il faut le dire tout net ! Ils n’avaient pas le choix tant ils ont été pris aux collets par les Chefs d’Etat membres de la CEDEAO. Alassane Ouattara et ses homologues n’ont pas accepté de se laisser conter fleurette par les auteurs d’un coup d’Etat sans signification, à un mois du scrutin présidentiel. Malgré les défilés de courtisans de la junte qui voulaient se faire passer pour le peuple malien, ils n’ont pas hésité à brandir des sanctions. Cela a fini par payer et les militaires ont renoncé à la forfaiture. Il faut le dire ouvertement.
Les temps sont en train de changer en Afrique, une terre qui aspire désormais à humer les douces senteurs de la démocratie et de l’alternance par la voie des urnes. Par le passé, en dépit des condamnations de la communauté nationale et internationale, la donne n’aurait pas changé. Passé le temps des menaces, tout le monde aurait fini par se conformer à la situation. La junte malienne n’avait certainement pas vu que le temps s’était écoulé et que les coups de force n’avaient plus droit de cité. Après la bonne alternance qui s’est opérée au Sénégal, l’on ne pouvait pas tolérer une telle sortie de route. Le Capitaine Amadou Sanogo a bien compris le message, qui a rendu le pouvoir usurpé. En tout cas, le dénouement de la crise malienne donne du coffre à la CEDEAO et aux ambitions de paix, de démocratie et de développement de son président en exercice, Alassane Ouattara. Tous ceux qui aspirent à gouverner, sont avertis sur le chemin à prendre : la voie des urnes ! Les raccourcis et les schémas d’aventure ne sont plus de saison
Lamine Diabaté (Maire de la commune de Marcory): “Les quartiers qui se mettront hors de la réconciliation vont perdre”
Pour marquer la célébration de l’an 1 de la libération de la Côte d’Ivoire, le maire de Marcory a entrepris une tournée dans les rédactions pour dire merci aux journalistes qui, selon lui, ont contribué au retour de la démocratie. Récemment, le premier magistrat était dans nos locaux où il a exhorté ses administrés à l’union, la réconciliation et la paix.
Le Patriote: Monsieur le maire vous avez entrepris une tournée dans les rédactions. Qu’est ce qui motive ces visites?
Lamine Diabaté: C’est tout d’abord pour remercier les journaux qui ont pris part à la lutte pour l’avènement de la démocratie en Côte d’Ivoire par la restauration de la vérité sortie des urnes après les deux tours de l’élection présidentielle de 2010. Cela fait un an que la crise postélectorale a pris fin. Nous avons jugé bon de dire merci aux journalistes qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour défendre la démocratie et la liberté du peuple ivoirien. Parce que nous sommes convaincus du rôle prépondérant de la presse dans cette bataille qui a été féroce et atroce pour les Ivoiriens.
LP: Vous mesurez aussi le rôle de la presse dans votre mission d’apporter le bien-être aux populations de Marcory. Qu’attendez-vous concrètement de ce monde?
LD: C’est de faire connaître ce que nous faisons. Je peux vous dire que nous sommes satisfaits déjà de la collaboration avec la presse. C’est grâce aux journalistes que quand nous rendons visite à un malade à l’hôpital, le lendemain toute la Côte d’Ivoire est informée. Quand nous sommes félicités par rapport à ce que nous faisons sur le terrain, c’est parce que la presse relaie nos activités. Cela nous aide beaucoup surtout dans la recherche des partenaires au développement pour l’émancipation de nos populations. Je suis persuadé que si la presse n’était pas là pour accompagner les collectivités locales, les choses allaient être beaucoup plus compliquées qu’elles ne sont aujourd’hui. Donc, nous attendons qu’elle continue de nous appuyer dans notre tâche harassante mais passionnante d’apporter la gaité, la joie, la cohésion, la paix et le développement aux populations de la commune de Marcory.
LP: Vous avez beaucoup d’ambitions pour votre commune. Quelles sont les actions que vous comptez poser pour le soulagement de vos administrés?
LD: Nous avons entrepris des tournées dans la commune pour parler d’union, de cohésion, de réconciliation et de paix. C’est le seul vrai facteur de développement. Une commune qui n’est pas unie, qui s’engouffre dans la politique-politicienne va droit dans le chaos. C’est pourquoi, nous nous efforçons à expliquer aux populations la nécessité de dépasser les clivages politiques afin de privilégier l’attente et l’harmonie. Le bon maire, c’est celui qui applique le programme que la population aura exprimé. Mais, c’est dans l’union que cette population peut concocter un programme tenant compte de ses préoccupations et difficultés. Le budget de la mairie de Marcory peut supporter nos ambitions.
Encore faut-t-il que les populations s’accordent sur l’essentiel et parlent d’une même voix devant la municipalité. Donc notre première bataille est la restauration de la paix dans la commune. Les quartiers qui se mettront à l’écart de la réconciliation et de la paix vont certainement perdre. On arrive dans des quartiers, les gens au lieu de voir le maire de la commune, voient plutôt en notre personne, le militant du RDR. Je répète que je suis le maire de la commune et donc au service de toute la population de Marcory. Je suis conseiller municipal depuis 2001. Je connais les problèmes réels des populations. Depuis ce temps, je m’évertue à la résolution de leurs difficultés. Avant même que je ne sois maire intérimaire, je me préoccupais des conditions de vie, de santé des habitants de Marcory. C’est ce travail que je continue aujourd’hui et le ferai toujours.
Réalisé par Lacina Ouattara
Les temps sont en train de changer en Afrique, une terre qui aspire désormais à humer les douces senteurs de la démocratie et de l’alternance par la voie des urnes. Par le passé, en dépit des condamnations de la communauté nationale et internationale, la donne n’aurait pas changé. Passé le temps des menaces, tout le monde aurait fini par se conformer à la situation. La junte malienne n’avait certainement pas vu que le temps s’était écoulé et que les coups de force n’avaient plus droit de cité. Après la bonne alternance qui s’est opérée au Sénégal, l’on ne pouvait pas tolérer une telle sortie de route. Le Capitaine Amadou Sanogo a bien compris le message, qui a rendu le pouvoir usurpé. En tout cas, le dénouement de la crise malienne donne du coffre à la CEDEAO et aux ambitions de paix, de démocratie et de développement de son président en exercice, Alassane Ouattara. Tous ceux qui aspirent à gouverner, sont avertis sur le chemin à prendre : la voie des urnes ! Les raccourcis et les schémas d’aventure ne sont plus de saison
Lamine Diabaté (Maire de la commune de Marcory): “Les quartiers qui se mettront hors de la réconciliation vont perdre”
Pour marquer la célébration de l’an 1 de la libération de la Côte d’Ivoire, le maire de Marcory a entrepris une tournée dans les rédactions pour dire merci aux journalistes qui, selon lui, ont contribué au retour de la démocratie. Récemment, le premier magistrat était dans nos locaux où il a exhorté ses administrés à l’union, la réconciliation et la paix.
Le Patriote: Monsieur le maire vous avez entrepris une tournée dans les rédactions. Qu’est ce qui motive ces visites?
Lamine Diabaté: C’est tout d’abord pour remercier les journaux qui ont pris part à la lutte pour l’avènement de la démocratie en Côte d’Ivoire par la restauration de la vérité sortie des urnes après les deux tours de l’élection présidentielle de 2010. Cela fait un an que la crise postélectorale a pris fin. Nous avons jugé bon de dire merci aux journalistes qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour défendre la démocratie et la liberté du peuple ivoirien. Parce que nous sommes convaincus du rôle prépondérant de la presse dans cette bataille qui a été féroce et atroce pour les Ivoiriens.
LP: Vous mesurez aussi le rôle de la presse dans votre mission d’apporter le bien-être aux populations de Marcory. Qu’attendez-vous concrètement de ce monde?
LD: C’est de faire connaître ce que nous faisons. Je peux vous dire que nous sommes satisfaits déjà de la collaboration avec la presse. C’est grâce aux journalistes que quand nous rendons visite à un malade à l’hôpital, le lendemain toute la Côte d’Ivoire est informée. Quand nous sommes félicités par rapport à ce que nous faisons sur le terrain, c’est parce que la presse relaie nos activités. Cela nous aide beaucoup surtout dans la recherche des partenaires au développement pour l’émancipation de nos populations. Je suis persuadé que si la presse n’était pas là pour accompagner les collectivités locales, les choses allaient être beaucoup plus compliquées qu’elles ne sont aujourd’hui. Donc, nous attendons qu’elle continue de nous appuyer dans notre tâche harassante mais passionnante d’apporter la gaité, la joie, la cohésion, la paix et le développement aux populations de la commune de Marcory.
LP: Vous avez beaucoup d’ambitions pour votre commune. Quelles sont les actions que vous comptez poser pour le soulagement de vos administrés?
LD: Nous avons entrepris des tournées dans la commune pour parler d’union, de cohésion, de réconciliation et de paix. C’est le seul vrai facteur de développement. Une commune qui n’est pas unie, qui s’engouffre dans la politique-politicienne va droit dans le chaos. C’est pourquoi, nous nous efforçons à expliquer aux populations la nécessité de dépasser les clivages politiques afin de privilégier l’attente et l’harmonie. Le bon maire, c’est celui qui applique le programme que la population aura exprimé. Mais, c’est dans l’union que cette population peut concocter un programme tenant compte de ses préoccupations et difficultés. Le budget de la mairie de Marcory peut supporter nos ambitions.
Encore faut-t-il que les populations s’accordent sur l’essentiel et parlent d’une même voix devant la municipalité. Donc notre première bataille est la restauration de la paix dans la commune. Les quartiers qui se mettront à l’écart de la réconciliation et de la paix vont certainement perdre. On arrive dans des quartiers, les gens au lieu de voir le maire de la commune, voient plutôt en notre personne, le militant du RDR. Je répète que je suis le maire de la commune et donc au service de toute la population de Marcory. Je suis conseiller municipal depuis 2001. Je connais les problèmes réels des populations. Depuis ce temps, je m’évertue à la résolution de leurs difficultés. Avant même que je ne sois maire intérimaire, je me préoccupais des conditions de vie, de santé des habitants de Marcory. C’est ce travail que je continue aujourd’hui et le ferai toujours.
Réalisé par Lacina Ouattara