La ministre de la salubrité, originaire du district des montagnes a invité le 17 Avril 2012, au cours d’une conférence de presse, les fils et filles de la région du Cavally et du Guémon à œuvrer pour une organisation réussie de la visite du Président de la République. Pour Anne Désirée Oulotto, la visite du Président de la République est « un évènement extrêmement important ». Puisqu’elle intervient après la crise postélectorale au cours de laquelle, l’Ouest a payé un lourd tribut au plan humain, infrastructures, administratif et social. «L’enjeu est de taille parce que vous savez que pour le gouvernement et pour le président de la République, le premier défi à relever est celui de la réconciliation nationale. Sans réconciliation, nous ne pouvons absolument rien faire dans ce pays. Sans réconciliation ne pouvons pas relever les défis du développement. Sans réconciliation nationale, nous ne pouvons pas avoir de paix. La paix est un élément incontournable et ne peut être obtenu que par la réconciliation des fils et filles de nos régions », a-t-elle souligné. Avant d’inviter les wè à réserver un accueil chaleureux au Président de la République. A la question de savoir si les dispositions sécuritaires ont été prises pour une visite sans heurt, la ministre de la salubrité, par ailleurs, député de Toulepleu a fait savoir que cette visite est avant tout, une aubaine parce que les populations seront face à leur Président. Ce serait donc une occasion de lui soumettre toutes leurs doléances. Mais pour la situation sécuritaire de l’Ouest, précise-t-elle, il faudra relativiser : «C’est vrai que je lis dans la presse comme vous que la zone frontalière de Taï à Zouan Hounien en passant par Toulepleu présente de gros risques par rapport à d’éventuelles agressions venant du Libéria voisin et aussi des information sur l’activité des coupeurs de route… C’est vrai que toutes ses informations peuvent, à la limite, effrayer les populations, mais je pense qu’il faut ramener les choses à leur juste valeur. En tout cas, pour ce qui est de Toulepleu, nous y allons chaque mois depuis l’année dernière sans jamais avoir été inquiétée. Je crois qu’il faut relativiser les choses et éviter de dire des choses qui ne sont pas, en réalité. (…) Je voudrais vous rassurer que la situation sécuritaire n’est pas pire qu’ailleurs en Côte d’Ivoire. On y mange, on y dort».
K.H
K.H