Le Patriote: Vous étiez le week-end dans l’ouest du pays dans le cadre de la visite d’Etat du Président de la République dans cette région, quels messages avez-vous livrés aux populations?
Touré Mamadou: Notre message a tourné essentiellement autour de la mobilisation de la jeunesse de cette région. Le caractère républicain de cette visite d’Etat recommande que tous les jeunes sans distinctions politique, religieuse ou ethnique y prennent part. D’ailleurs dès demain, les responsables nationaux de jeunesse des partis politiques, RHDP, CNRD et PIT ou leurs représentants et ceux de la société civile vont investir tous les départements que le Président de la République visitera pour appuyer les jeunesses locales dans les préparatifs de cette visite.
LP: En retour que vous ont confié les populations?
TM: Les populations, en particulier les jeunes et les femmes, nous ont dit leur enthousiasme à accueillir le Président de la République dans la ferveur.
LP: Ont-elles posé des préalables à la réconciliation nationale ou à la visite du président de la République dans leur région?
TM: Non. Partout où nous sommes passés, il n’y a pas eu de préalables à la visite d’Etat. D’ailleurs vos collègues de la presse écrite et de la télévision qui ont sillonné les localités avec nous peuvent en témoigner. Après la grave crise qui a sinistré l’ouest de notre pays, les populations, en tout cas pour ce que nous avons entendu, n’aspirent qu’à la paix et au développement. Elles nous ont fait savoir que certaines personnes s’adonnent à de l’intoxication avec pour effet de les démobiliser, mais que cela était des vaines tentatives. Les jeunes de l’opposition se sont intégrés dans l’organisation. A Man par exemple, les responsables des jeunesses du FPI et des autres partis du CNRD ont publiquement marqué leur adhésion totale à l’organisation de cette visite d’Etat et ont formé un seul comité d’organisation locale au niveau de la jeunesse avec les autres jeunes du RHDP et de la société civile. C’est un bon signal dans le processus de réconciliation.
P: Il est de notoriété que l’ouest du pays était le bastion des miliciens et autres mercenaires de l’ancien régime, ces derniers sont-ils encore présents?
TM: Dans toutes les zones où nous avons pu passer, nous n’avons vu aucun combattant mais des populations qui vaquent à leurs occupations et qui essaient tant bien que mal de vaquer à leurs quotidiens. Nous n’avons pas cherché non plus à savoir si les jeunes avec qui nous avons eu des échanges étaient des ex-miliciens ou pas, car ce qui importe aujourd’hui c’est l’avenir, comment aider ces jeunes à se reconstruire et à s’épanouir, comment consolider la paix et la sécurité dans cette région de notre pays ? Voici les questions auxquelles le Président de la République essaie d’apporter des réponses au quotidien.
LP: En votre qualité de Conseiller chargé de la Jeunesse et des sports, quelles sont les attentes de cette frange de la population avec laquelle vous avez échangé durant votre séjour?
TM: Les jeunes de l’ouest, à l’instar des autres jeunes de Côte d’Ivoire, aspirent d’abord à une chose: l’emploi. Nous leur avons fait savoir qu’ils seront les premiers bénéficiaires des grands chantiers de développements que le Président de la République va lancer dans le grand ouest.
YMA
Touré Mamadou: Notre message a tourné essentiellement autour de la mobilisation de la jeunesse de cette région. Le caractère républicain de cette visite d’Etat recommande que tous les jeunes sans distinctions politique, religieuse ou ethnique y prennent part. D’ailleurs dès demain, les responsables nationaux de jeunesse des partis politiques, RHDP, CNRD et PIT ou leurs représentants et ceux de la société civile vont investir tous les départements que le Président de la République visitera pour appuyer les jeunesses locales dans les préparatifs de cette visite.
LP: En retour que vous ont confié les populations?
TM: Les populations, en particulier les jeunes et les femmes, nous ont dit leur enthousiasme à accueillir le Président de la République dans la ferveur.
LP: Ont-elles posé des préalables à la réconciliation nationale ou à la visite du président de la République dans leur région?
TM: Non. Partout où nous sommes passés, il n’y a pas eu de préalables à la visite d’Etat. D’ailleurs vos collègues de la presse écrite et de la télévision qui ont sillonné les localités avec nous peuvent en témoigner. Après la grave crise qui a sinistré l’ouest de notre pays, les populations, en tout cas pour ce que nous avons entendu, n’aspirent qu’à la paix et au développement. Elles nous ont fait savoir que certaines personnes s’adonnent à de l’intoxication avec pour effet de les démobiliser, mais que cela était des vaines tentatives. Les jeunes de l’opposition se sont intégrés dans l’organisation. A Man par exemple, les responsables des jeunesses du FPI et des autres partis du CNRD ont publiquement marqué leur adhésion totale à l’organisation de cette visite d’Etat et ont formé un seul comité d’organisation locale au niveau de la jeunesse avec les autres jeunes du RHDP et de la société civile. C’est un bon signal dans le processus de réconciliation.
P: Il est de notoriété que l’ouest du pays était le bastion des miliciens et autres mercenaires de l’ancien régime, ces derniers sont-ils encore présents?
TM: Dans toutes les zones où nous avons pu passer, nous n’avons vu aucun combattant mais des populations qui vaquent à leurs occupations et qui essaient tant bien que mal de vaquer à leurs quotidiens. Nous n’avons pas cherché non plus à savoir si les jeunes avec qui nous avons eu des échanges étaient des ex-miliciens ou pas, car ce qui importe aujourd’hui c’est l’avenir, comment aider ces jeunes à se reconstruire et à s’épanouir, comment consolider la paix et la sécurité dans cette région de notre pays ? Voici les questions auxquelles le Président de la République essaie d’apporter des réponses au quotidien.
LP: En votre qualité de Conseiller chargé de la Jeunesse et des sports, quelles sont les attentes de cette frange de la population avec laquelle vous avez échangé durant votre séjour?
TM: Les jeunes de l’ouest, à l’instar des autres jeunes de Côte d’Ivoire, aspirent d’abord à une chose: l’emploi. Nous leur avons fait savoir qu’ils seront les premiers bénéficiaires des grands chantiers de développements que le Président de la République va lancer dans le grand ouest.
YMA
