Du 21 au 23 avril prochain, le président de la République, Alassane Ouattara effectuera une visite officielle dans la région du Guémon. Pour sa majesté, Doh Joseph Blanchard, chef suprême des Wê cette visite constitue une bouffée d’oxygène pour soulager les populations des six (6) départements. A en croire le commandant des douanes, les difficultés sont d’autant plus diverses que variées. Notamment le manque des centres de santé, le problème d’adduction d’eau, le manque de personnels de santé, la question sécuritaire, entre autres. « Les mercenaires bénéficient de la densité de la forêt et des pistes qui leur permettent d’accéder aux pays limitrophes. Il est difficile de vivre à l’Ouest. Nous espérons que le président Ouattara trouvera des solutions à ce problème sécuritaire. Nous attendons beaucoup de lui notamment la reconstruction de notre région, pour ne pas dire le plan Marshall », a revelé Sa majesté Doh Blanchard. Aussi a-t-il mis un point d’honneur sur la redéfinition des compétences de l’autorité coutumière ivoirienne. « La chefferie traditionnelle est régie depuis longtemps avec la loi de 1934 portant statut de la chefferie traditionnelle en Côte d’Ivoire. Considérés comme auxiliaires de l’administration, les chefs traditionnels doivent voir leur statut révisé. Il faut une véritable prise en charge de ces derniers par l’Etat.
Nous croyons que la décision portant nouveau statut de la chefferie traditionnelle sortira du discours du président Ouattara à Duékoué », a espéré Doh Joseph Blanchard. L’occasion était belle pour lui de mettre fin à ‘’un faux procès qui est fait au peuple Wè ». Peuple qui dira-t-il, obéit et respecte l’alternance politique. « Il faut retenir que l’on peut mourir pour sa conviction, mais personne ne peut donner sa vie pour un individu. Nous avons besoin du développement et nous allons sortir un livre blanc pour remettre au président Ouattara », a-t-il fait savoir. Si la mobilisation est grande en ce moment dans la région du Guémon, sa majesté Doh Joseph Blanchard, chef suprême des Wè a souligné que cela a été possible grâce à la résolution du conflit consécutif à la vacance à la tête du canton central de Duékoué. Après 25 ans sans autorité coutumière, c’est désormais Guéhi Vléhi Vincent, ancien chef central de la diaspora Wê en Côte d’Ivoire, qui a été nommé doublement chef de canton central de et chef de terre de Duékoué. Guéhi Vléhi Vincent est issu de la lignée des ‘’Glaon’’, fondateurs de Duékoué.
Patrick Krou
Nous croyons que la décision portant nouveau statut de la chefferie traditionnelle sortira du discours du président Ouattara à Duékoué », a espéré Doh Joseph Blanchard. L’occasion était belle pour lui de mettre fin à ‘’un faux procès qui est fait au peuple Wè ». Peuple qui dira-t-il, obéit et respecte l’alternance politique. « Il faut retenir que l’on peut mourir pour sa conviction, mais personne ne peut donner sa vie pour un individu. Nous avons besoin du développement et nous allons sortir un livre blanc pour remettre au président Ouattara », a-t-il fait savoir. Si la mobilisation est grande en ce moment dans la région du Guémon, sa majesté Doh Joseph Blanchard, chef suprême des Wè a souligné que cela a été possible grâce à la résolution du conflit consécutif à la vacance à la tête du canton central de Duékoué. Après 25 ans sans autorité coutumière, c’est désormais Guéhi Vléhi Vincent, ancien chef central de la diaspora Wê en Côte d’Ivoire, qui a été nommé doublement chef de canton central de et chef de terre de Duékoué. Guéhi Vléhi Vincent est issu de la lignée des ‘’Glaon’’, fondateurs de Duékoué.
Patrick Krou