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Politique Publié le vendredi 20 avril 2012 | AIP

Visite d’Etat à l’ouest/ Le District des Montagnes veut tourner définitivement la page et regarder vers l’avenir avec Alassane Ouattara

© AIP Par Aristide
Activités du Président de la République: après l`investiture de son homologue Sénégalais, le Président Alassane Ouattara a regagné Abidjan
Lundi 2 avril 2012. Abidjan. Aéroport international de Port-Bouët. Après l`investiture de son homologue Sénégalais, le Président Alassane Ouattara a regagné Abidjan
Man - Visite d’Etat, mais surtout, rencontre de communion, de recueillement et de remobilisation des forces de développement, le président ivoirien, Alassane Ouattara, entame, dès samedi, son premier déplacement dans le district des Montagnes, comprenant les trois régions administratives du Tonkpi, du Guémon et du Cavally, son séjour précédent remontant à la campagne pour l’élection présidentielle.

Trois thématiques, la compassion du chef de l’Etat aux populations, le pardon et la réconciliation nationale ainsi que les préoccupations ou attentes de ces populations devraient constituer le substrat de cette visite d’Etat du président Alassane Ouattara.

A ce propos, Jacques Bleu N’Zokabieu, directeur régional de l’Institut national de la statistique(INS) à Man et cadre de la région, estime que la visite du président de la République est une aubaine pour la grande région de l’ouest pour sa reconstruction.
«Nous croyons fortement qu’avec cette visite, la région va en tirer d’énormes dividendes, au plan de la relance des initiatives ou actions de développement, car notre région, dans sa globalité, a trop souffert des affres de 10 années de crise, depuis septembre 2002», tranche M. Bleu.

Celui-ci fait savoir que « les populations et l’ensemble des filles et fils de cette grande région ont décidé de regarder désormais dans la même direction que les dirigeants du pays et de tourner définitivement la page de la crise ».
La région administrative du Guémon, notamment les localités de Guitrozon et Petit-Duékoué, a été particulièrement marquée, en 2004, par des tueries et massacres de populations souvent confrontées à des conflits fonciers.

Lors de la crise postélectorale, de décembre 2010 au 11 avril 2011, la région a encore connu les mêmes événements, caractérisés par des tueries massives de populations.
Ces dernières sont, à la fois, dénoncées par des organisations de défense des droits humains ainsi que le gouvernement ivoirien qui a mis en place une commission d’enquête, en vue d’y faire la lumière.
Une mission exploratoire indépendante a déjà dénombré 123 morts, tandis que l’organisation Amnesty International y établit "près de 800 victimes".
Cette situation a amené la Cour pénale internationale (CPI) à conduire dans cette zone une procédure devant aboutir à l’inculpation éventuelle de leurs auteurs ou commanditaires.
Certes, cette visite se veut celle de la compassion, mais au-delà, l’intérêt primordial est le pardon et la réconciliation, aux fins de mobiliser en un processus unitaire toutes les communautés en marche pour le redécollage économique de la région, fait savoir M. Bleu.
Cité des rêvasseries tumultueuses, mais également des évasions permises, Man, capitale du district des Montagnes, a de quoi espérer avec le programme de réhabilitation et de bitumage de 10 km de sa voirie urbaine en cours. D’autres infrastructures, telles que la réhabilitation et le renforcement du système de l’hydraulique urbaine, ainsi que celui de l’électrification sont en cours également.

Presque en retard d’un développement, le district des Montagnes, avec ses 2.182.239 âmes, d’après des données 2012 de l’INS, présente, à ce jour, un tableau de 30,28% au niveau du taux de scolarisation (Hommes : 38,32% ; Femmes : 22,23%). Ces données révèlent que l’indice de pauvreté y a atteint un pic record de 63,20% en 2008, après avoir frôlé les 65% (64,40% précisément) en 2002, au début de la crise.

S’appuyant sur des études effectuées par le gouvernement ivoirien, en 1998, dans le cadre du recensement général de la population et de l’habitat (CI/RGPH, 1998), l’INS signale que la région enregistre une densification de plus en plus marquée avec par le regroupement de population au sein de 967 villages.

(aip)
Nf/kp
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