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Politique Publié le samedi 21 avril 2012 | Le Patriote

crise au mali et en guinee bissau : Sommet des chefs d’Etat de la Cedeao jeudi à Abidjan

© Le Patriote Par Nathan KONE
Abidjan : Ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur le Mali
Mardi 27 mars 2012. Abidjan. Hotel Ivoire, Cocody. Ouverture du sommet extraordinaire des chefs de la Cédéao sur la crise Malienne.
Les chefs d`Etat de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) se réuniront le jeudi 26 avril à Abidjan pour un sommet extraordinaire consacré aux crises au Mali et en Guinée-Bissau, a-t-on appris hier.
L`organisation ouest-africaine est confrontée à deux très graves crises à la suite de coups d`Etat dans ces deux pays.
Au Mali, on attend la composition du gouvernement du nouveau Premier ministre de transition Cheick Modibo Diarra. Mais les putschistes qui ont renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, parti jeudi en exil au Sénégal, sont soupçonnés de ne pas vouloir céder la place aux civils, malgré un accord conclu avec la Cédéao le 6 avril.
La Cédéao a par ailleurs menacé d`envoyer une force militaire régionale dans le nord du Mali, sous contrôle de rebelles touareg et de groupes islamistes armés, notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), si la voie du dialogue échoue.
Pour la Guinée-Bissau, l`organisation régionale a condamné, jeudi, la mise en place d`un "Conseil national de transition", dénonçant une "usurpation du pouvoir" par les putschistes du 12 avril.
Le Portugal, ex-puissance coloniale, a plaidé jeudi soir devant le Conseil de sécurité de l`ONU pour l`envoi d`une force de stabilisation dans ce pays, à laquelle pourraient contribuer des contingents d`Afrique de l`Ouest et de pays lusophones, notamment des soldats angolais déjà présents dans le cadre d`un accord bilatéral de coopération.

Elysée 2012 / Jour j- 1
Grande prudence dans les QG de Sarkozy et Hollande
Ni panique, ni peur. Juste de la prudence. C’est l’ambiance dans les quartiers généraux des deux principaux candidats à l’élection présidentielle française 2012. A Paris hier samedi, rue de la Convention, un impressionnant affichage de Nicolas Sarkozy avec son slogan « la France forte » couvre une jolie bâtisse. C’est le QG de campagne du candidat Nicolas Sarkozy. Lui-même est sur la Côte d’Azur pour son dernier meeting avec la fin de la campagne. Rue de la Convention donc, pas grand monde. C’est même le calme plat. De charmantes personnes sont à l’accueil. Il n’y a ni euphorie, ni inquiétude. Sans doute, un peu de fatigue. La jeune dame qui nous accueille jure qu’elle ne connait pas l’agenda à venir de son candidat. « Dites-nous au moins ce qu’il fera lundi » ?

Premier tour

Mais elle ne veut pas s’avancer. « Je vous prie de nous recontacter, attendons tous dimanche soir ». De la prudence. Un sentiment qu’on trouve du reste un peu plus loin 59, avenue Segur, au QG du candidat François Hollande. Ici, il y a plus de mouvements. D’ailleurs sous la pluie, un cinquantenaire distribue encore des tracts du candidat socialiste. Au modeste QG aussi, il y a un peu plus de monde. « Je ne peux rien vous dire sur la suite, assure un attaché de presse de Hollande. Il faut attendre ». De la peur ? « Non, je préfère attendre dimanche ». Comme si les sondages qui donnent Sarkozy et Hollande premiers du premier tour du scrutin ne les rassuraient pas. Tous ont sans doute en mémoire, les déconvenues d’Edouard Balladur en 1995 et de Lionel Jospin en 2002. Les sondages étaient largement en faveur de ces deux personnalités. Elles n’ont cependant pas passé le cap du premier tour. C’est effectivement la question des sondages qui anime le dernier débat de ce premier tour. Plusieurs médias ont en effet dit leur intention de ne pas se conformer à la loi en publiant les tendances avant dimanche 20 h. Courroux donc de la commission des sondages. Marie-Eve Aubin, sa présidence crie sa « détermination » à s’en tenir à la loi. «Pas seulement parce que c’est la loi -bien que cette seule raison pourrait suffire-, a-t-elle précisé, mais parce que la loi a un objectif noble et légitime: assurer la sérénité et la liberté des électeurs, leur égalité devant l’information et devant le suffrage». «Il se peut que cette loi doive être amendée, mais ce n’est pas notre rôle d’en décider», a-t-elle appuyé.

Se conformer à la loi

Non sans menacer «Quiconque sera pris en train de violer la loi». L’amende encourue est de 75.000 euros pour un particulier, cinq fois plus pour une personne morale. On verra bien si les médias français pourront ruser. Les médias internationaux, eux en tout cas, n’ont pas à ruser. Cette loi ne s’applique pas à eux. De toute façon, la réalité des élections c’est le vote des français. Les deux candidats l’ont bien compris. Nicolas Sarkozy a fini sa campagne à Nice en fermant une alliance avec Marine Le Pen au second tour. « Voilà le moment où le peuple de France va dire sa vérité (…)Venez en masse dimanche porter votre bulletin parce que chaque bulletin construira notre victoire », a-t-il annoncé. Une victoire que son principal adversaire compte bien obtenir pour la gauche cette année. «Maintenant, c`est au tour de la gauche de diriger le pays, estime le candidat socialiste. Ce ne sera pas facile, bien sûr, il faudra créer un élan, nous aurons besoin de toutes les forces vives, de toutes les régions, des villes, des départements au-delà des sensibilités locales. Nous avons besoin de toutes les forces de la France».

KIGBAFORY Inza,
Envoyé spécial en France
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