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Politique Publié le samedi 21 avril 2012 | Le Patriote

Mali : Bictogo et Djibril Bassolé font libérer les prisonniers politiques

© Le Patriote Par Serge T
Coopération économique: les ministres Bictogo, Banzio et Dosso au lancement du Programme d`appui au commerce et à l`intégration régionale (PACIR)
Mercredi 2 novembre 2011. Abidjan, salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau. Le ministre de l`Intégration africaine, Adama Bictogo (photo) ouvre en présence de ses pairs du Commerce, Dagobert Banzio, et de l`Industrie, Dosso Moussa, l`atelier de lancement du Programme d`appui au commerce et à l`intégration régionale (PACIR), en présence des partenaires de l`Union européenne, du FMI, de la Banque mondiale, de l`Onudi, etc. Le programme qui porte sur un montant de 16 millions d`Euros doit être exécuté sur 36 mois
Le Capitaine Amadou Sanago, le chef de la junte militaire au Mali a fait droit à la requête des médiateurs de la CEDEAO, Bictogo Adama et Djibril Bassolé. Il a libéré les opposants maliens, 22 au total, après son entretien avec les médiateurs de la CEDEAO. Le mercredi 18 avril dernier, le ministre de l’Intégration africaine, Bictogo Adama et celui des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibril Bassolé, qui conduisent la médiation au Mali, ont rencontré, pendant plus d’une heure, le capitaine Amadou Sanogo dans son bureau au camp militaire de Kati. Les entretiens chaleureux ont porté sur les arrestations opérées au sein de l’opposition. Le ministre ivoirien de l’Intégration, Bictogo Adama et le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé ont réussi à convaincre le chef de la junte de la nécessité de libérer les opposants afin de donner toute sa chance au processus de normalisation en cours. «Il ne faut pas que ces arrestations soient un frein au processus de normalisation de la vie politique et institutionnelle qui a débuté. Le Mali n’a pas besoin de cela actuellement. Nous avons compris les raisons qui ont motivé l’arrestation des hommes politiques mais, nous souhaitons que les choses se fassent selon les procédures de droit en vigueur au Mali pour rester conforme à l’Etat de droit. Le capitaine a compris qu’il faut libérer les hommes politiques pour décrisper la situation. Il nous a fait une promesse et nous n’avons pas douté. Nous étions optimistes», a confié le ministre de l’Intégration africaine Bictogo Adama. Avant d’aller au camp militaire de Kati, les émissaires de la CEDEAO ont rencontré Cheick Modibo Diarra, le nouveau Premier ministre malien et le président de la République par intérim, Diacouna Traoré. La veille, les deux ministres avaient connu une journée marathon, en visitant Cotonou, la capitale béninoise puis Lomé, la togolaise. Bictogo Adama et Djibril Bassolé ont rencontré respectivement, le président Yayi Boni et Faure Eyadempa. Au premier, les médiateurs de la CEDEAO ont plaidé un soutien de l’Union Africaine des décisions de la CEDEAO sur la crise malienne. Puis au Togo, les envoyés du président Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO et de Blaise Compaoré médiateur de la CEDEAO au Mali, ont demandé un appui du Togo actuellement membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Le président de la République Fédérale du Nigeria Goodluck Jonathan, a aussi rencontré les médiateurs de la CEDEAO. La CEDEAO comme on le voit, a décidé de passer à une autre étape dans le règlement de la crise au Mali. Le sommet des chefs d’Etat à Abidjan le 26 Avril, va certainement donner le ton.

YMA
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