Man - Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est attendu, ce samedi, à Man, première étape d’une visite d’Etat dans le district des Montagnes.
Cette visite d’Etat est un espoir pour les populations locales qui souhaitent qu’il vienne leur proposer de meilleures conditions d’existence, maîtres-mots des attentes formulées par celles-ci, notamment l’accès aux soins et à l’emploi, la réduction du coût de la vie, la réhabilitation de diverses infrastructures dont la voirie, les écoles, le réseau électrique.
"Il faut que le Président (Ouattara) trouve une solution à la situation de l’hôpital à Man ; non seulement, une grande partie du terrain a été vendue, y compris, le terrain de sport et le dispensaire, mais cet hôpital manque de tout, il n’y a rien pour se soigner. Nos patients y meurent tous les jours sans soins", dénonce Alexis Loua, docteur vétérinaire en chômage, résumant l’amertume des ménages de la capitale du district des Montagnes.
Manifestement peiné, c’est avec un ton grave que Coulibaly Aboubacar se fait entendre à ce propos. "L’hôpital de Man est l’expression de la désolation même ; il n’y a rien là-bas. Moi-même, j’en ai été victime ; mon enfant est là-bas, après y avoir passé plus de 24 heures d’hospitalisation sans soins", fustige-t-il.
Les jeunes, dubitatifs, s’interrogent sur leur avenir. Pour la plupart, sans emploi, ils demandent au chef de l’Etat de "traduire en actes ses promesses électorales en matière d’emploi.
Mlle Mariam Koné, 24 ans, titulaire d’un BTS Commerce et Marketing, appelle le gouvernement à relancer le recrutement à la Fonction publique pour les jeunes.
Quant à un jeune mécanicien, installé en face des bureaux de la Poste, il souhaite "un assainissement du secteur de l’artisanat et l’octroi de fonds aux jeunes entrepreneurs de ce secteur pour leur permettre de développer" leurs activités.
"Nous nous sentons abandonnés, nous les jeunes à Man. Moi, j’ai fermé ma boutique, parce que ça ne marche pas et les services des Impôts me harcèle", réprouve Bamba Amadou, revendeur de pièces détachées de moto.
Le désenchantement de celui-ci est appuyé par Djéha Kouassi, un vendeur de produits d’élevage de porc, qui affirme être "à bout de souffle".
"Nous n’avons pas de moyens, pas de fonds pour relancer nos activités", fait-il remarquer.
Des acteurs du secteur de l’éducation demandent, pour leur part, que « le gouvernement se penche sur l’état de délabrement avancé des écoles de la région ».
« Qu’il vienne faire un tour dans nos écoles pour se rendre compte que des milliers d’enfants suivent les cours dans des bâtiments sans toiture, ni tables-bancs, souvent assis, à même le sol », souhaite Kiéba Marcel, un enseignant.
Le conseiller chargé des comités de gestion des établissements scolaires (COGES) à l’IEP de Logoualé, Lacina Soro, appelle l’Etat au déblocage de la subvention des COGES de la région du Tonkpi qui s’élèverait, selon lui, à quelque 100 millions de FCFA.
"Cette subvention aidera les parents d’élèves qui éprouvent déjà beaucoup de difficultés à s’occuper de leurs établissements scolaires", ajoute-t-il.
"Tout est cher : on ne peut rien acheter dans le marché ; il faut que le Président (Ouattara) pense à nous les ménagères ; on souffre avec nos enfants", interpelle Agnès Oulaï, 40 ans, pour qui la pauvreté s’est fortement accrue à cause de la guerre.
"Tout ce que nous voulons est qu’il (Ouattara) trouve des solutions à l’amélioration de nos conditions de vie", adjure-t-elle.
L’arrivée à Man d’Alassane Ouattara, qui consacre sa première visite d’Etat en province depuis son investiture ; le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, à l’ouest du pays, est prévue pour 10H 00.
Après l’accueil, il procédera, dans la mi-journée, à l’inauguration de la "rue principale" de la ville, avant d’animer, l’après-midi, un meeting au stade Léon Robert de la ville dont les rues sont pavoisées aux couleurs du drapeau national, orange-blanc-vert.
Cette visite d’Etat est un espoir pour les populations locales qui souhaitent qu’il vienne leur proposer de meilleures conditions d’existence, maîtres-mots des attentes formulées par celles-ci, notamment l’accès aux soins et à l’emploi, la réduction du coût de la vie, la réhabilitation de diverses infrastructures dont la voirie, les écoles, le réseau électrique.
"Il faut que le Président (Ouattara) trouve une solution à la situation de l’hôpital à Man ; non seulement, une grande partie du terrain a été vendue, y compris, le terrain de sport et le dispensaire, mais cet hôpital manque de tout, il n’y a rien pour se soigner. Nos patients y meurent tous les jours sans soins", dénonce Alexis Loua, docteur vétérinaire en chômage, résumant l’amertume des ménages de la capitale du district des Montagnes.
Manifestement peiné, c’est avec un ton grave que Coulibaly Aboubacar se fait entendre à ce propos. "L’hôpital de Man est l’expression de la désolation même ; il n’y a rien là-bas. Moi-même, j’en ai été victime ; mon enfant est là-bas, après y avoir passé plus de 24 heures d’hospitalisation sans soins", fustige-t-il.
Les jeunes, dubitatifs, s’interrogent sur leur avenir. Pour la plupart, sans emploi, ils demandent au chef de l’Etat de "traduire en actes ses promesses électorales en matière d’emploi.
Mlle Mariam Koné, 24 ans, titulaire d’un BTS Commerce et Marketing, appelle le gouvernement à relancer le recrutement à la Fonction publique pour les jeunes.
Quant à un jeune mécanicien, installé en face des bureaux de la Poste, il souhaite "un assainissement du secteur de l’artisanat et l’octroi de fonds aux jeunes entrepreneurs de ce secteur pour leur permettre de développer" leurs activités.
"Nous nous sentons abandonnés, nous les jeunes à Man. Moi, j’ai fermé ma boutique, parce que ça ne marche pas et les services des Impôts me harcèle", réprouve Bamba Amadou, revendeur de pièces détachées de moto.
Le désenchantement de celui-ci est appuyé par Djéha Kouassi, un vendeur de produits d’élevage de porc, qui affirme être "à bout de souffle".
"Nous n’avons pas de moyens, pas de fonds pour relancer nos activités", fait-il remarquer.
Des acteurs du secteur de l’éducation demandent, pour leur part, que « le gouvernement se penche sur l’état de délabrement avancé des écoles de la région ».
« Qu’il vienne faire un tour dans nos écoles pour se rendre compte que des milliers d’enfants suivent les cours dans des bâtiments sans toiture, ni tables-bancs, souvent assis, à même le sol », souhaite Kiéba Marcel, un enseignant.
Le conseiller chargé des comités de gestion des établissements scolaires (COGES) à l’IEP de Logoualé, Lacina Soro, appelle l’Etat au déblocage de la subvention des COGES de la région du Tonkpi qui s’élèverait, selon lui, à quelque 100 millions de FCFA.
"Cette subvention aidera les parents d’élèves qui éprouvent déjà beaucoup de difficultés à s’occuper de leurs établissements scolaires", ajoute-t-il.
"Tout est cher : on ne peut rien acheter dans le marché ; il faut que le Président (Ouattara) pense à nous les ménagères ; on souffre avec nos enfants", interpelle Agnès Oulaï, 40 ans, pour qui la pauvreté s’est fortement accrue à cause de la guerre.
"Tout ce que nous voulons est qu’il (Ouattara) trouve des solutions à l’amélioration de nos conditions de vie", adjure-t-elle.
L’arrivée à Man d’Alassane Ouattara, qui consacre sa première visite d’Etat en province depuis son investiture ; le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, à l’ouest du pays, est prévue pour 10H 00.
Après l’accueil, il procédera, dans la mi-journée, à l’inauguration de la "rue principale" de la ville, avant d’animer, l’après-midi, un meeting au stade Léon Robert de la ville dont les rues sont pavoisées aux couleurs du drapeau national, orange-blanc-vert.
