Le président de la République Alassane Ouattara a entamé une visite d’Etat le samedi 21 avril 2012 dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Ce périple a débuté par un meeting au stade Léon Robert de Man. Le chef de l’Etat a appelé les Ivoiriens vivant en exil à rentrer au bercail.
Le chef de l’Etat s’est dit conscient des souffrances endurées par les populations de la région du Tonkpi en général et de celles de Man en particulier, avant et après le scrutin présidentiel. Il leur a donc exprimé toute sa compassion. Avant de les inviter à passer l’éponge sur les atrocités dont ils ont fait l’objet et à adhérer au processus de réconciliation sans esprit de vengeance. « Le retour de la confiance entre les filles et les fils de notre pays est indispensable. Il nous faut œuvrer à cela. C’est un devoir et une obligation. Je voudrais vous supplier d’accepter de pardonner et de vous réconcilier. Pardonnons-nous les uns et les autres pour l’amour de notre pays. Pour ma part, c’est sous le signe de la paix et de la réconciliation que je place mon mandat. Je vous l’avais promis à l’occasion de la campagne et c’est ce que je suis en train de faire », a t-il conseillé dans un stade qui a refusé du monde. Le président de la République a remarqué que la Côte d’Ivoire a retrouvé définitivement la paix. C’est pourquoi, il a invité les Ivoiriens vivant encore en exil à retourner au bercail. «A nos frères qui sont en exil, rentrez au pays. Rien ne vous arrivera si vous n’avez rien fait contre la loi. Je vous demande de rentrer au pays. Rien ne sert de rester à l’extérieur. Rentrez au pays, il y a des opportunités », a lancé le président Alassane Ouattara qui avait à ses côtés la Première Dame Mme Dominique Ouattara. Par ailleurs, le chef de l’exécutif ivoirien s’est dit préoccupé par les problèmes fonciers qui minent la région de l’Ouest. Il a pris l’engagement de trouver un remède à cette gangrène. Etant donné que « les lois successives ne sont pas allées en profondeur pour régler cette question importante qui est liée d’ailleurs à la question de la nationalité. Et je vais m’en occuper. Je l’ai dit au président de l’Assemblée. Le gouvernement enverra à l’Assemblée des projets de loi pour reprendre ces deux grands dossiers qui ont fait tant de mal à la Côte d’Ivoire : la question de la nationalité et la question du foncier. Les choses seront faites pour faire en sorte que ces litiges puissent être réglés de manière équitable devant la justice. Et que les intérêts des Ivoiriens ne soient pas lésés. (…) Nous ne pouvons pas accepter qu’il y ait des querelles et mêmes des tueries en raison du problème foncier. Nous allons trouver des solutions. Et je peux vous rassurer que ces solutions permettront à chacun d’être sur sa terre et de l’exploiter pour l’intérêt national». Aux cadres de la région, il leur a demandé de taire leurs querelles pour travailler ensemble pour le bonheur de la Côte d’Ivoire et de leur région. «Mettez le district de Man au-dessus de la politique. Dites-vous que ce qui importe, c’est le bonheur des citoyens de votre village, de votre région, de votre district et de la Côte d’Ivoire. Réconciliez-vous. Oubliez les querelles du passé. (…) Affiliez-vous au parti que vous voudrez, mais travaillez pour la Côte d’Ivoire et pour tous les Ivoiriens. Je peux vous rassurer qu’il n’y aura pas de discrimination dans ce pays. Nous ferons en sorte que chaque cadre compétent puisse avoir la possibilité d’apporter sa contribution à la construction de notre chère Côte d’Ivoire », a-t-il rassuré. Avant de promettre un lendemain meilleur aux populations de la région de Tonkpi, en s’engageant à faire en sorte que les problèmes d’eau potable, d’électricité et d’emploi auxquels elles sont confrontées, relèvent d’un vieux souvenir avant la fin de l’année 2012. Par la même occasion, il a rappelé avoir déjà investi près de 2 milliards de F cfa dans la région du Tonkpi pour la réhabilitation, notamment des infrastructures sanitaires et pour l’acquisition de groupes électrogènes auxquels s’ajoutent la distribution de 7500 tables-bancs et de 43 678 kits scolaires. Aussi, a-t-il pris l’engagement d’offrir une université au district de Man avant la fin de son mandat. Sans oublier le bitumage de 10 km de routes. Ainsi «la Côte d’Ivoire sera bientôt une terre d’espérance en plus d’avoir été une terre d’hospitalité». Auparavant, le ministre de l’enseignement technique et maire de Man, Albert Flindé, a exprimé sa gratitude au président de la Republique pour avoir entamé sa visite d’Etat à l’Ouest par sa commune. «Nos frères et sœurs attendent la renaissance de cette ville martyre. Ils ont la ferme conviction que vous venez avec les remèdes qui guériront les nombreuses blessures causées par la guerre», a-t-il laissé entendre. Pour sa part, le ministre de l’artisanat de la promotion des Pme, Konaté Sidiki, a traduit sa reconnaissance à Alassane Ouattara pour les nombreux projets déjà réalisés dans la région du Tonkpi ‘‘même si beaucoup reste à faire’’. A l’occasion de cette visite d’Etat, le président en exercice de la Cedeao a fait des dons de véhicules au corps préfectoral, à la police et à la gendarmerie.
Touré Abdoulaye, envoyé spécial
Le chef de l’Etat s’est dit conscient des souffrances endurées par les populations de la région du Tonkpi en général et de celles de Man en particulier, avant et après le scrutin présidentiel. Il leur a donc exprimé toute sa compassion. Avant de les inviter à passer l’éponge sur les atrocités dont ils ont fait l’objet et à adhérer au processus de réconciliation sans esprit de vengeance. « Le retour de la confiance entre les filles et les fils de notre pays est indispensable. Il nous faut œuvrer à cela. C’est un devoir et une obligation. Je voudrais vous supplier d’accepter de pardonner et de vous réconcilier. Pardonnons-nous les uns et les autres pour l’amour de notre pays. Pour ma part, c’est sous le signe de la paix et de la réconciliation que je place mon mandat. Je vous l’avais promis à l’occasion de la campagne et c’est ce que je suis en train de faire », a t-il conseillé dans un stade qui a refusé du monde. Le président de la République a remarqué que la Côte d’Ivoire a retrouvé définitivement la paix. C’est pourquoi, il a invité les Ivoiriens vivant encore en exil à retourner au bercail. «A nos frères qui sont en exil, rentrez au pays. Rien ne vous arrivera si vous n’avez rien fait contre la loi. Je vous demande de rentrer au pays. Rien ne sert de rester à l’extérieur. Rentrez au pays, il y a des opportunités », a lancé le président Alassane Ouattara qui avait à ses côtés la Première Dame Mme Dominique Ouattara. Par ailleurs, le chef de l’exécutif ivoirien s’est dit préoccupé par les problèmes fonciers qui minent la région de l’Ouest. Il a pris l’engagement de trouver un remède à cette gangrène. Etant donné que « les lois successives ne sont pas allées en profondeur pour régler cette question importante qui est liée d’ailleurs à la question de la nationalité. Et je vais m’en occuper. Je l’ai dit au président de l’Assemblée. Le gouvernement enverra à l’Assemblée des projets de loi pour reprendre ces deux grands dossiers qui ont fait tant de mal à la Côte d’Ivoire : la question de la nationalité et la question du foncier. Les choses seront faites pour faire en sorte que ces litiges puissent être réglés de manière équitable devant la justice. Et que les intérêts des Ivoiriens ne soient pas lésés. (…) Nous ne pouvons pas accepter qu’il y ait des querelles et mêmes des tueries en raison du problème foncier. Nous allons trouver des solutions. Et je peux vous rassurer que ces solutions permettront à chacun d’être sur sa terre et de l’exploiter pour l’intérêt national». Aux cadres de la région, il leur a demandé de taire leurs querelles pour travailler ensemble pour le bonheur de la Côte d’Ivoire et de leur région. «Mettez le district de Man au-dessus de la politique. Dites-vous que ce qui importe, c’est le bonheur des citoyens de votre village, de votre région, de votre district et de la Côte d’Ivoire. Réconciliez-vous. Oubliez les querelles du passé. (…) Affiliez-vous au parti que vous voudrez, mais travaillez pour la Côte d’Ivoire et pour tous les Ivoiriens. Je peux vous rassurer qu’il n’y aura pas de discrimination dans ce pays. Nous ferons en sorte que chaque cadre compétent puisse avoir la possibilité d’apporter sa contribution à la construction de notre chère Côte d’Ivoire », a-t-il rassuré. Avant de promettre un lendemain meilleur aux populations de la région de Tonkpi, en s’engageant à faire en sorte que les problèmes d’eau potable, d’électricité et d’emploi auxquels elles sont confrontées, relèvent d’un vieux souvenir avant la fin de l’année 2012. Par la même occasion, il a rappelé avoir déjà investi près de 2 milliards de F cfa dans la région du Tonkpi pour la réhabilitation, notamment des infrastructures sanitaires et pour l’acquisition de groupes électrogènes auxquels s’ajoutent la distribution de 7500 tables-bancs et de 43 678 kits scolaires. Aussi, a-t-il pris l’engagement d’offrir une université au district de Man avant la fin de son mandat. Sans oublier le bitumage de 10 km de routes. Ainsi «la Côte d’Ivoire sera bientôt une terre d’espérance en plus d’avoir été une terre d’hospitalité». Auparavant, le ministre de l’enseignement technique et maire de Man, Albert Flindé, a exprimé sa gratitude au président de la Republique pour avoir entamé sa visite d’Etat à l’Ouest par sa commune. «Nos frères et sœurs attendent la renaissance de cette ville martyre. Ils ont la ferme conviction que vous venez avec les remèdes qui guériront les nombreuses blessures causées par la guerre», a-t-il laissé entendre. Pour sa part, le ministre de l’artisanat de la promotion des Pme, Konaté Sidiki, a traduit sa reconnaissance à Alassane Ouattara pour les nombreux projets déjà réalisés dans la région du Tonkpi ‘‘même si beaucoup reste à faire’’. A l’occasion de cette visite d’Etat, le président en exercice de la Cedeao a fait des dons de véhicules au corps préfectoral, à la police et à la gendarmerie.
Touré Abdoulaye, envoyé spécial
