On peut le dire sans se tromper, la réconciliation nationale
n’est pas pour demain. Hier, dimanche 22 avril, à Bloléquin (600km
d’Abidjan, à l’Ouest du pays), le Chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, a soumis, à condition, le retour des refugiés ivoiriens du Liberia.
Les populations convoyées de partout, dimanche 22 avril, à la place de la mairie de Bloléquin, sont reparties visiblement déçues. «Qu’est ce qu’il a dit réellement ? Et nos forêts que les non ayant droit occupent depuis qu’il est là ? ». Ce sont les interrogations qui fusaient de la foule, hier, au terme du meeting de Ouattara.
Le problème majeur auquel les autochtones Wê sont confrontés, depuis plusieurs mois, semble avoir été occulté par Ouattara. De façon expéditive, il s’est contenté d’affirmer que les problèmes fonciers vont être réglés. Comment et quand, nul ne le saura. Abordant l’épineuse question de la réconciliation nationale, Ouattara a déçu davantage Bloléquin dont environ 100.000 fils et filles sont toujours refugiés au Liberia, craignant les exactions des forces armées pro-Ouattara qui, justement, les ont contraints à l’exil depuis le renversement du Président Gbagbo. « Des choses inqualifiables se sont passées ici.
La violence et la haine, la division. Il faut la paix. A condition que nous nous réconcilions. J’y travaillerai. Je suis le Président de tous les ivoiriens sans distinction de régions. Je dis à nos frères qui se sont exilés volontairement de rentrer au pays s’ils pensent qu’ils ne se reprochent rien. Il n’y a pas de discrimination dans le pays. Nous mettons en place un Etat de droit. Ceux qui se reprochent quelque chose doivent se présenter devant la Justice », a soutenu Ouattara. Le reste de son discours est émaillé de nombreuses promesses dont le bitumage de l’axe Bloléquin-Toulépleu promis à la fin de son mandat.
Felix Teha Dessrait
Envoyé spécial à Bloléquin
n’est pas pour demain. Hier, dimanche 22 avril, à Bloléquin (600km
d’Abidjan, à l’Ouest du pays), le Chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, a soumis, à condition, le retour des refugiés ivoiriens du Liberia.
Les populations convoyées de partout, dimanche 22 avril, à la place de la mairie de Bloléquin, sont reparties visiblement déçues. «Qu’est ce qu’il a dit réellement ? Et nos forêts que les non ayant droit occupent depuis qu’il est là ? ». Ce sont les interrogations qui fusaient de la foule, hier, au terme du meeting de Ouattara.
Le problème majeur auquel les autochtones Wê sont confrontés, depuis plusieurs mois, semble avoir été occulté par Ouattara. De façon expéditive, il s’est contenté d’affirmer que les problèmes fonciers vont être réglés. Comment et quand, nul ne le saura. Abordant l’épineuse question de la réconciliation nationale, Ouattara a déçu davantage Bloléquin dont environ 100.000 fils et filles sont toujours refugiés au Liberia, craignant les exactions des forces armées pro-Ouattara qui, justement, les ont contraints à l’exil depuis le renversement du Président Gbagbo. « Des choses inqualifiables se sont passées ici.
La violence et la haine, la division. Il faut la paix. A condition que nous nous réconcilions. J’y travaillerai. Je suis le Président de tous les ivoiriens sans distinction de régions. Je dis à nos frères qui se sont exilés volontairement de rentrer au pays s’ils pensent qu’ils ne se reprochent rien. Il n’y a pas de discrimination dans le pays. Nous mettons en place un Etat de droit. Ceux qui se reprochent quelque chose doivent se présenter devant la Justice », a soutenu Ouattara. Le reste de son discours est émaillé de nombreuses promesses dont le bitumage de l’axe Bloléquin-Toulépleu promis à la fin de son mandat.
Felix Teha Dessrait
Envoyé spécial à Bloléquin
