Le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, qui était, dimanche à Toulépleu, a défini quelques conditions de la réconciliation nationale qu’il veut mettre en œuvre.
Alassane Dramane Ouattara voudrait faire chanter l’opposition politique et particulièrement le Fpi qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Dimanche dernier, à la place de la paix de Toulepleu où il a entamé la deuxième journée de sa visite d’Etat à l’ouest, le nouveau chef de l’Etat a invité les personnalités détenues ou en exil à demander pardon pour obtenir l’amélioration de leur statut. « La réconciliation passe par le pardon et la repentance. Il faut que les uns et les autres aient le courage de reconnaitre leurs méfaits envers la République. Ceux qui vont demander pardon verront que les choses iront mieux pour eux », a-t-il indiqué. Avant d’évoquer les atrocités commises à Toulépleu durant la décennie de crise qu’a vécue la Côte d’Ivoire. Il exprimé sa compassion aux victimes à qui il promet le dédommagement de l’Etat. Sur les questions relatives à la reconstruction et au développement, le chef de l’Etat a indiqué qu’il prendra en compte toutes les préoccupations du département qui, selon lui, sont déjà inscrites dans le plan présidentiel d’urgence destiné à l’ouest du pays. Dans la foulée, il a annoncée le bitumage du tronçon Toulépleu-Bloléquin avant la fin de son mandat. Avant M. Ouattara, les populations ont exposé leurs misères par la voix de la ministre Anne Ouloto. Celle-ci a indiqué que Toulépleu est une contrée perdue dans la forêt de l’ouest. Durement éprouvé par la guerre, il est le seul département non relié par le bitume aux autres départements. La porte-parole des populations a mentionné que « la guerre a amené les populations à fuir leurs terres pour se réfugier au Liberia. Elle a détruit les infrastructures, les biens, souillé les points d’eau et les lieux sacrés ». Toulépleu sollicite donc la réhabilitation de ses infrastructures détruites, une aide aux populations, la reprise du programme d’électrification et la résolution des conflits fonciers. Pour sa part, le maire de Toulépleu, Baibo Augustin a remis au chef de l’Etat un document comportant les préoccupations des jeunes.
Jean Khalil Sella
à Toulépleu
Alassane Dramane Ouattara voudrait faire chanter l’opposition politique et particulièrement le Fpi qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Dimanche dernier, à la place de la paix de Toulepleu où il a entamé la deuxième journée de sa visite d’Etat à l’ouest, le nouveau chef de l’Etat a invité les personnalités détenues ou en exil à demander pardon pour obtenir l’amélioration de leur statut. « La réconciliation passe par le pardon et la repentance. Il faut que les uns et les autres aient le courage de reconnaitre leurs méfaits envers la République. Ceux qui vont demander pardon verront que les choses iront mieux pour eux », a-t-il indiqué. Avant d’évoquer les atrocités commises à Toulépleu durant la décennie de crise qu’a vécue la Côte d’Ivoire. Il exprimé sa compassion aux victimes à qui il promet le dédommagement de l’Etat. Sur les questions relatives à la reconstruction et au développement, le chef de l’Etat a indiqué qu’il prendra en compte toutes les préoccupations du département qui, selon lui, sont déjà inscrites dans le plan présidentiel d’urgence destiné à l’ouest du pays. Dans la foulée, il a annoncée le bitumage du tronçon Toulépleu-Bloléquin avant la fin de son mandat. Avant M. Ouattara, les populations ont exposé leurs misères par la voix de la ministre Anne Ouloto. Celle-ci a indiqué que Toulépleu est une contrée perdue dans la forêt de l’ouest. Durement éprouvé par la guerre, il est le seul département non relié par le bitume aux autres départements. La porte-parole des populations a mentionné que « la guerre a amené les populations à fuir leurs terres pour se réfugier au Liberia. Elle a détruit les infrastructures, les biens, souillé les points d’eau et les lieux sacrés ». Toulépleu sollicite donc la réhabilitation de ses infrastructures détruites, une aide aux populations, la reprise du programme d’électrification et la résolution des conflits fonciers. Pour sa part, le maire de Toulépleu, Baibo Augustin a remis au chef de l’Etat un document comportant les préoccupations des jeunes.
Jean Khalil Sella
à Toulépleu
