Emotion, douleur, consternation et pleurs. Telle a été l’atmosphère qui a prévalu, le vendredi 20 avril dernier, à Yacolidabouo, et qui était perceptible sur le visage des parents, amis et connaissances lorsque la dépouille mortelle du Professeur Bernard Zadi Zaourou a fait son entrée dans le village qui l’a vu naître il y a soixante quatorze ans. La douleur était également perceptible le lendemain samedi lors de son inhumation au cimetière de cette même localité, terre de ses ancêtres.
Il est environ 18 h le vendredi lorsque la dépouille mortelle de Bernard Zadi Zaourou sillonne pour une dernière fois les artères des rues du village de Yacolidabouo avant de faire une escale au domicile familial des Zadi. A la suite de cette marche douloureuse, une veillée religieuse et traditionnelle a été organisée à l’esplanade du foyer des jeunes du village. Au cours de cette soirée d’hommage au dramaturge, l’on a remarqué la présence d’une forte délégation d’artistes, de cadres de la région, d’une délégation de cinq personnes du Pdci et de trois ministres issus du Rdr. Toutefois aucun membre de son parti, l’Usd. A travers chants et prières, les différentes délégations venues pour la circonstance ont salué les qualités humaines et artistiques du défunt.
Le lendemain samedi, à la chapelle de Yacoli-dabouo, une messe de requiem a été dite en l’honneur de l’illustre disparu. Dans son homélie, l’évêque du diocèse de San Pedro, Mgr Jean Jacques Oi Koffi, a demandé aux membres de la famille de Bernard Zadi Zaourou de sécher leurs larmes. Car, selon lui, la mort est un passage obligatoire auquel Bernard Zadi Zaourou était déjà préparé. «Moi, aujourd’hui, je suis prêt à rencontrer Dieu», dixit le poète dans un de ses vers. Le célébrant du jour n’a pas manqué de saluer l’universitaire pour ses actes de générosité et d’affection qu’il a sans cesse témoigné à l’égard des populations. Auparavant, des hommages ont été une fois de plus rendus au professeur Bernard Zadi Zaourou par les délégations présentes. Après quoi une foule nombreuse s’est ébranlée vers le cimetière de Yacolidabouo pour conduire à sa dernière demeure le fils de la tribu Yacolo. Il était 11 h46 min. Sur la pierre tombale, est gravée : «Ici repose le meilleur trésor que Dieu nous a donné : Bernard Zadi Zaourou».
Robalé Symphorien
Il est environ 18 h le vendredi lorsque la dépouille mortelle de Bernard Zadi Zaourou sillonne pour une dernière fois les artères des rues du village de Yacolidabouo avant de faire une escale au domicile familial des Zadi. A la suite de cette marche douloureuse, une veillée religieuse et traditionnelle a été organisée à l’esplanade du foyer des jeunes du village. Au cours de cette soirée d’hommage au dramaturge, l’on a remarqué la présence d’une forte délégation d’artistes, de cadres de la région, d’une délégation de cinq personnes du Pdci et de trois ministres issus du Rdr. Toutefois aucun membre de son parti, l’Usd. A travers chants et prières, les différentes délégations venues pour la circonstance ont salué les qualités humaines et artistiques du défunt.
Le lendemain samedi, à la chapelle de Yacoli-dabouo, une messe de requiem a été dite en l’honneur de l’illustre disparu. Dans son homélie, l’évêque du diocèse de San Pedro, Mgr Jean Jacques Oi Koffi, a demandé aux membres de la famille de Bernard Zadi Zaourou de sécher leurs larmes. Car, selon lui, la mort est un passage obligatoire auquel Bernard Zadi Zaourou était déjà préparé. «Moi, aujourd’hui, je suis prêt à rencontrer Dieu», dixit le poète dans un de ses vers. Le célébrant du jour n’a pas manqué de saluer l’universitaire pour ses actes de générosité et d’affection qu’il a sans cesse témoigné à l’égard des populations. Auparavant, des hommages ont été une fois de plus rendus au professeur Bernard Zadi Zaourou par les délégations présentes. Après quoi une foule nombreuse s’est ébranlée vers le cimetière de Yacolidabouo pour conduire à sa dernière demeure le fils de la tribu Yacolo. Il était 11 h46 min. Sur la pierre tombale, est gravée : «Ici repose le meilleur trésor que Dieu nous a donné : Bernard Zadi Zaourou».
Robalé Symphorien