Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) a entamé hier sa grève d’avertissement de 48 heures décidée par l’assemblée générale extraordinaire du mercredi 4 avril 2012 tenue à l’EPP Amon d’Aby, au Plateau. La grève a été suivie à 100% à Abidjan et à l’intérieur du pays. Tous les militants des autres syndicats d’enseignants du primaire public (SNEPPCI, le SAEPPCI, SYNEBACI…) ont suivi le mot d’ordre du MIDD même si les directions de leurs syndicats respectifs n’ont pas appelé à la grève.
A Yopougon par exemple, à l’instar de toutes les communes du District d’Abidjan, la grève a été totale et effective. Les écoliers des groupes scolaires Sicogi 1, 2, 3, 4, des groupes scolaires Lauriers 2, CAISTAB, SOGEFIHA, Antenne (Yopougon Nord), BAD Ananeraie, au quartier Maroc, sont repartis à la maison, faute d’enseignants. Les salles de classe sont restées également vides au Groupe scolaire Jean Delafosse des 220 logements à Adjamé, aux groupes scolaires de la Cité des arts, Danga, Anono, à Cocody.
Le gouvernement avait pourtant annoncé la veille que des dispositions sécuritaires seraient prises pour permettre aux enseignants de dispenser tranquillement les cours et aux écoliers de regagner, sans être inquiétés, leurs salles de classes. Aucune force de l’ordre n’a osé contrarier les grévistes. Aucun corps habillé n’était visible dans et en dehors des écoles primaires.
La mobilisation des militants du MIDD à laquelle se sont ralliés tous les militants des autres syndicats du primaire public a été totale.
En cas de non satisfaction des revendications, conformément à la décision prise en assemblée générale le 4 avril dernier, la grève sera reconduite pour une semaine. «Si le régime continue de rester aux revendications du MIDD, prévient Mesmin Komoé, la grève sera pour une durée illimitée ».
Les instituteurs de Côte d’Ivoire réclament à Ouattara le paiement avec rappel de tous les reliquats (Indemnité contributive de logement, seconde moitié de la bonification indiciaire, rappel lié au CAP des années 1988 à 1992) ; le déblocage des avancements avec effet financier. «Instituteur de Côte d’Ivoire, tu t’abstiendras de venir aux cours, d’exercer toutes activités pédagogiques et administratives pendant les deux jours. Tu ne cèderas à aucune forme t’intimidation ou de menace d’où qu’elle vienne. Tu resteras seulement à l’écoute de ton bureau exécutif national. Tu t’apprêteras à reprendre la grève à l’appel du MIDD jusqu’à la satisfaction de tes revendications. Seules ta détermination et ta solidarité auront raison de la précarité dans laquelle tu tombes chaque jour». C’est la teneur du mot d’ordre lancé le 4 avril dernier par le secrétaire général du MIDD.
Charles Bédé
A Yopougon par exemple, à l’instar de toutes les communes du District d’Abidjan, la grève a été totale et effective. Les écoliers des groupes scolaires Sicogi 1, 2, 3, 4, des groupes scolaires Lauriers 2, CAISTAB, SOGEFIHA, Antenne (Yopougon Nord), BAD Ananeraie, au quartier Maroc, sont repartis à la maison, faute d’enseignants. Les salles de classe sont restées également vides au Groupe scolaire Jean Delafosse des 220 logements à Adjamé, aux groupes scolaires de la Cité des arts, Danga, Anono, à Cocody.
Le gouvernement avait pourtant annoncé la veille que des dispositions sécuritaires seraient prises pour permettre aux enseignants de dispenser tranquillement les cours et aux écoliers de regagner, sans être inquiétés, leurs salles de classes. Aucune force de l’ordre n’a osé contrarier les grévistes. Aucun corps habillé n’était visible dans et en dehors des écoles primaires.
La mobilisation des militants du MIDD à laquelle se sont ralliés tous les militants des autres syndicats du primaire public a été totale.
En cas de non satisfaction des revendications, conformément à la décision prise en assemblée générale le 4 avril dernier, la grève sera reconduite pour une semaine. «Si le régime continue de rester aux revendications du MIDD, prévient Mesmin Komoé, la grève sera pour une durée illimitée ».
Les instituteurs de Côte d’Ivoire réclament à Ouattara le paiement avec rappel de tous les reliquats (Indemnité contributive de logement, seconde moitié de la bonification indiciaire, rappel lié au CAP des années 1988 à 1992) ; le déblocage des avancements avec effet financier. «Instituteur de Côte d’Ivoire, tu t’abstiendras de venir aux cours, d’exercer toutes activités pédagogiques et administratives pendant les deux jours. Tu ne cèderas à aucune forme t’intimidation ou de menace d’où qu’elle vienne. Tu resteras seulement à l’écoute de ton bureau exécutif national. Tu t’apprêteras à reprendre la grève à l’appel du MIDD jusqu’à la satisfaction de tes revendications. Seules ta détermination et ta solidarité auront raison de la précarité dans laquelle tu tombes chaque jour». C’est la teneur du mot d’ordre lancé le 4 avril dernier par le secrétaire général du MIDD.
Charles Bédé