Dans le cadre de sa visite d’Etat à l’Ouest, le président de la République Alassane Ouattara était le lundi 23 avril 2012 dans la région du Guemon plus précisément à Bangolo où il animé un meeting. A cette occasion, le chef de l’Etat a pris l’engagement de trouver un remède efficace aux problèmes fonciers auxquels est confrontées la région.
Le président de la République a expliqué qu’il s’agissait pour lui, à travers cette visite d’Etat à Bangolo, d’exprimer sa compassion au peuple Wê pour toutes les atrocités dont elles ont fait l’objet avant et après les élections. Pour Alassane Ouattara, il est important que les Ivoiriens tournent les pages sombres de l’histoire de la Côte d’Ivoire pour s’inscrire dans la réconciliation. Fort donc de cela, il s’est félicité des actions de réconciliation menées par les têtes couronnées et les guides religieux de la région du Guémon. Tout en leur demandant de les multiplier afin que les filles et fils de la région parlent le même langage et regardent dans la même direction. La réconciliation, selon Alassane Ouattara est le prix à payer pour toute nation qui veut s’inscrire dans le registre des pays développés. Il a fait remarquer avoir été porté à la tête de la Cedeao grâce non seulement à la volonté des Ivoiriens de s’unir, mais également les nombreuses missions qu’il a effectuées dans les Etats ouest africaines. « Certains esprits malins à Abidjan disent que le président voyage trop. Mais, maintenant, on voit les résultats », a souligné le chef de l’Etat qui a encore une fois, appelé les Ivoiriens en exil de retourner au bercail pour bénéficier des ‘‘opportunités’’. L’hôte de marque a donné l’assurance qu’il ne fera aucune discrimination entre les Ivoiriens et œuvrera pour une justice impartiale. «Le gouvernement n’exercera aucune pression sur un juge», a-t-il rassuré. Les conflits fonciers sont monnaie courante à l’Ouest. Se disant conscient de cette situation, Alassane Ouattara a promis y remédier en déposant dans les prochains mois, le dossier sur la table de l’Assemblée nationale. Afin de «voter une loi qui va dans le sens de rassembler les Ivoiriens et non pour les diviser». De même, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour l’amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes. Avant son arrivée à Bangolo, Alassane Ouattara a posé de nombreux actes sociaux en faveur des populations, dont la remise de table-bancs et l’augmentation du nombre d’enseignant qui est passé de 29 à 49, la réparation des pompes villageoises, des dons de véhicules au corps préfectoral et à la gendarmerie. Il a promis de dédommager les victimes et de réparer les pistes. Toute chose qui facilitera le transport des produits vivriers. Et puis un fonds spécial de 20 milliards sera dégagé pour la résolution des problèmes, notamment d’eau et d’électricité. Le maire de Bangolo, Guiri Aimé, a auparavant signifié que le peuple Wê n’hésitera pas à s’inscrire dans la dynamique de réconciliation imprimée par le président de la République. «Nous allons accompagner le président sur la voie du progrès», a-t-il affirmé. Avant d’égrener un chapelet de doléances, parmi lesquels figurent l’ouverture du commissariat et le bitumage des principales artères de la localité.
Touré Abdoulaye, envoyé spécial
Le président de la République a expliqué qu’il s’agissait pour lui, à travers cette visite d’Etat à Bangolo, d’exprimer sa compassion au peuple Wê pour toutes les atrocités dont elles ont fait l’objet avant et après les élections. Pour Alassane Ouattara, il est important que les Ivoiriens tournent les pages sombres de l’histoire de la Côte d’Ivoire pour s’inscrire dans la réconciliation. Fort donc de cela, il s’est félicité des actions de réconciliation menées par les têtes couronnées et les guides religieux de la région du Guémon. Tout en leur demandant de les multiplier afin que les filles et fils de la région parlent le même langage et regardent dans la même direction. La réconciliation, selon Alassane Ouattara est le prix à payer pour toute nation qui veut s’inscrire dans le registre des pays développés. Il a fait remarquer avoir été porté à la tête de la Cedeao grâce non seulement à la volonté des Ivoiriens de s’unir, mais également les nombreuses missions qu’il a effectuées dans les Etats ouest africaines. « Certains esprits malins à Abidjan disent que le président voyage trop. Mais, maintenant, on voit les résultats », a souligné le chef de l’Etat qui a encore une fois, appelé les Ivoiriens en exil de retourner au bercail pour bénéficier des ‘‘opportunités’’. L’hôte de marque a donné l’assurance qu’il ne fera aucune discrimination entre les Ivoiriens et œuvrera pour une justice impartiale. «Le gouvernement n’exercera aucune pression sur un juge», a-t-il rassuré. Les conflits fonciers sont monnaie courante à l’Ouest. Se disant conscient de cette situation, Alassane Ouattara a promis y remédier en déposant dans les prochains mois, le dossier sur la table de l’Assemblée nationale. Afin de «voter une loi qui va dans le sens de rassembler les Ivoiriens et non pour les diviser». De même, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour l’amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes. Avant son arrivée à Bangolo, Alassane Ouattara a posé de nombreux actes sociaux en faveur des populations, dont la remise de table-bancs et l’augmentation du nombre d’enseignant qui est passé de 29 à 49, la réparation des pompes villageoises, des dons de véhicules au corps préfectoral et à la gendarmerie. Il a promis de dédommager les victimes et de réparer les pistes. Toute chose qui facilitera le transport des produits vivriers. Et puis un fonds spécial de 20 milliards sera dégagé pour la résolution des problèmes, notamment d’eau et d’électricité. Le maire de Bangolo, Guiri Aimé, a auparavant signifié que le peuple Wê n’hésitera pas à s’inscrire dans la dynamique de réconciliation imprimée par le président de la République. «Nous allons accompagner le président sur la voie du progrès», a-t-il affirmé. Avant d’égrener un chapelet de doléances, parmi lesquels figurent l’ouverture du commissariat et le bitumage des principales artères de la localité.
Touré Abdoulaye, envoyé spécial
