Si ce n’est pas encore un scandale, ça en a vraiment tout l’air. Et on comprend maintenant pourquoi Holland N’da s’agrippait, tel un naufragé à la dérive, avec hargne à son poste de PCA de la Mugef-Ci. On surtout pourquoi il continue de faire une résistance acharnée face à la tutelle, le ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, qui a décidé d’y installer, suite aux crises récurrentes au sein de cette structure, un Comité de gestion provisoire. L’homme était, en fait, assis sur une poule aux œufs d’or. Depuis la mise à l’écart de lui et son équipe, la lumière commence à être faite sur la gestion de cette mutuelle. Et les premières découvertes donnent déjà le tournis. Selon un document de la Mugef-CI, Holland N’da touchait, comme indemnités mensuelle la rondelette somme de 7 238 637 FCFA. A cela s’ajoutaient 650 000 FCFA, au titre de la dotation en communication appelée abusivement cellulaire, 500 000 FCFA comme frais de déjeuner et surtout 1. 980 000 FCFA pour celle en carburant. Au total, M. Holland N’da percevait 10 368 637 FCFA, soit plus d’un Président d’institution. Ce n’est pas fini. En tant que PCA, sa prime d’installation se chiffrait à 25 millions de FCF, quand celle de ses vice-présidents était facturée à 10 millions de FCFA.
Ses conseillers empochaient chacun mensuellement 6 324 321 FCFA, au titre des indemnités. Ce n’est pas tout, les membres de son conseil d’administration se partageaient chaque mois 13 millions de FCFA, comme jetons de présence. Bien plus, 45 millions de FCFA étaient tirés, chaque mois, pour le financement de séminaires. Sans oublier une prime de recouvrement qui s’élevait à 10,5 millions de nos francs. Autre preuve évidente de cette prévarication, les montants faramineux des dons et libéralités octroyés aux syndicats de 2009 à Janvier 2012, qui s’élèvent, d’après un autre document, à 1.030.140.495 FCFA. Sur ce montant, les trois principales centrales syndicales (Ugtci, Fesaci et Dignité), ont encaissé 387 000 000 FCFA (soit 37,6%), pour qu’elles se taisent et apportent leur soutien à Holland N’da et ses hommes. L’Ugtci vient en tête avec 268 millions de FCFA (soit 26%). Quelques syndicats et organisations ont bénéficié de 120 millions de FCFA, alors que diverses personnes ont encaissé 523 140 495 FCFA au cours de la même période. Holland N’da devra trouve les arguments nécessaires pour justifier ces sorties effrénées d’argent. Faute de quoi, il aura de gros ennuis, qui pourraient le conduire tout droit vers la prison.
Edgar Kouassi
Ses conseillers empochaient chacun mensuellement 6 324 321 FCFA, au titre des indemnités. Ce n’est pas tout, les membres de son conseil d’administration se partageaient chaque mois 13 millions de FCFA, comme jetons de présence. Bien plus, 45 millions de FCFA étaient tirés, chaque mois, pour le financement de séminaires. Sans oublier une prime de recouvrement qui s’élevait à 10,5 millions de nos francs. Autre preuve évidente de cette prévarication, les montants faramineux des dons et libéralités octroyés aux syndicats de 2009 à Janvier 2012, qui s’élèvent, d’après un autre document, à 1.030.140.495 FCFA. Sur ce montant, les trois principales centrales syndicales (Ugtci, Fesaci et Dignité), ont encaissé 387 000 000 FCFA (soit 37,6%), pour qu’elles se taisent et apportent leur soutien à Holland N’da et ses hommes. L’Ugtci vient en tête avec 268 millions de FCFA (soit 26%). Quelques syndicats et organisations ont bénéficié de 120 millions de FCFA, alors que diverses personnes ont encaissé 523 140 495 FCFA au cours de la même période. Holland N’da devra trouve les arguments nécessaires pour justifier ces sorties effrénées d’argent. Faute de quoi, il aura de gros ennuis, qui pourraient le conduire tout droit vers la prison.
Edgar Kouassi