Le gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara a renoué vendredi le dialogue avec l`opposition favorable à l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo pour "exorciser le mal" un an après la fin d`une crise politico-militaire meurtrière.
Le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, accompagné de plusieurs ministres, a retrouvé à Grand-Bassam, ville balnéaire près d`Abidjan, une délégation du parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), et de petites formations fidèles au président déchu, pour un "dialogue politique" censé s`achever samedi.
"Nous devons pouvoir exorciser le mal", a affirmé M. Ahoussou dans son discours d`ouverture. "La grave crise qui a endeuillé la Côte d`Ivoire (...) est une crise du dialogue et de la confiance entre les Ivoiriens" et au sein de la classe politique, a-t-il estimé.
Il s`agit de "renouer le fil du dialogue" et de chercher comment "construire l`avenir" en "frères et soeurs condamnés à vivre ensemble", a ajouté le chef du gouvernement, en poste depuis mi-mars.
Après avoir soufflé le chaud et le froid ces derniers jours quant à sa participation, le FPI a finalement envoyé à Grand-Bassam une délégation conduite par l`ex-ministre de la Réconciliation nationale, Sébastien Dano Djédjé.
"C`est nous qui sommes demandeurs du dialogue républicain", a-t-il expliqué devant la presse. "C`est nous qui avons subi les pires difficultés" et qui "avons beaucoup à demander", a-t-il assuré.
Le président Ouattara avait reçu pour la première fois fin septembre 2011 le camp Gbagbo mais le dialogue avait vite tourné court.
Le FPI a boycotté les législatives de décembre dernier, protestant notamment contre la détention de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan. L`ex-chef de l`Etat est depuis novembre incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Née du refus de l`ancien président de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011 a fait quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente politico-militaire.
eak-tmo/pb
Le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, accompagné de plusieurs ministres, a retrouvé à Grand-Bassam, ville balnéaire près d`Abidjan, une délégation du parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), et de petites formations fidèles au président déchu, pour un "dialogue politique" censé s`achever samedi.
"Nous devons pouvoir exorciser le mal", a affirmé M. Ahoussou dans son discours d`ouverture. "La grave crise qui a endeuillé la Côte d`Ivoire (...) est une crise du dialogue et de la confiance entre les Ivoiriens" et au sein de la classe politique, a-t-il estimé.
Il s`agit de "renouer le fil du dialogue" et de chercher comment "construire l`avenir" en "frères et soeurs condamnés à vivre ensemble", a ajouté le chef du gouvernement, en poste depuis mi-mars.
Après avoir soufflé le chaud et le froid ces derniers jours quant à sa participation, le FPI a finalement envoyé à Grand-Bassam une délégation conduite par l`ex-ministre de la Réconciliation nationale, Sébastien Dano Djédjé.
"C`est nous qui sommes demandeurs du dialogue républicain", a-t-il expliqué devant la presse. "C`est nous qui avons subi les pires difficultés" et qui "avons beaucoup à demander", a-t-il assuré.
Le président Ouattara avait reçu pour la première fois fin septembre 2011 le camp Gbagbo mais le dialogue avait vite tourné court.
Le FPI a boycotté les législatives de décembre dernier, protestant notamment contre la détention de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan. L`ex-chef de l`Etat est depuis novembre incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Née du refus de l`ancien président de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011 a fait quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente politico-militaire.
eak-tmo/pb