L’Aéroport international d’Abidjan se donne les moyens pour recevoir la certification des Etats-Unis d’Amérique. C’est le sens qu’il faut donner à la cérémonie de remise d’attestation de formation en sûreté aux officiers, officiers et sous-officiers, officiers supérieurs qui s’est déroulée le vendredi 27 avril 2012 au club House de l’Aéroport, en présence de M. Gaoussou Touré, ministre des Transports.
Ce sont 102 agents de police, des Douanes, de la Gendarmerie et des Eaux et Forêts qui ont bénéficié du 30 janvier au 09 mars 2012 de cette formation hautement qualifiante en matière de sûreté aéroportuaire. Selon M. Silué Sinaly, DG de l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac), le processus de certification américaine des aéroports comporte deux volets essentiels. La sûreté qui se veut l’ensemble des mesures pour lutter contre des actes délictueux et la classification qui conditionne, la capacité à superviser l’aviation conformément aux procédés de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OACI). Des équipements de pointe comme des scanners pour le fret, des dispositifs de lutte contre les éléments explosifs, un système de vidéosurveillance avec plus de 250 cameras, des badges d’accès à tous les services sensibles ont été présentés aux 102 agents…Ainsi, l’aéroport d’Abidjan qui est le mieux outillé de la sous-région n’a pas encore la certification américaine au contraire de ceux de Lagos, d’Accra et de Monrovia. La différence avec ces aéroports se trouve au niveau humain. C’est pourquoi, ladite formation est importante pour acquérir le savoir-faire dans la lutte contre les sabotages ou les attaques d’aéronefs, les prises d’otages, les bombes dans les avions, etc. Le ministre Gaoussou Touré a salué l’ensemble des forces opérant sur la plateforme aéroportuaire. Pour lui, on peut avoir tous les équipements nécessaires, mais si on n’a pas la compétence, il est illusoire d’espérer la certification. Alors que cet élément est une priorité pour le chef de l’Etat, qui les a enjoints de ne ménager aucun effort pour l’obtenir. « Il s’agit de faire de la Côte d’Ivoire, le hub d’Afrique », a-t-il conclu.
Olivier Guédé
Ce sont 102 agents de police, des Douanes, de la Gendarmerie et des Eaux et Forêts qui ont bénéficié du 30 janvier au 09 mars 2012 de cette formation hautement qualifiante en matière de sûreté aéroportuaire. Selon M. Silué Sinaly, DG de l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac), le processus de certification américaine des aéroports comporte deux volets essentiels. La sûreté qui se veut l’ensemble des mesures pour lutter contre des actes délictueux et la classification qui conditionne, la capacité à superviser l’aviation conformément aux procédés de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OACI). Des équipements de pointe comme des scanners pour le fret, des dispositifs de lutte contre les éléments explosifs, un système de vidéosurveillance avec plus de 250 cameras, des badges d’accès à tous les services sensibles ont été présentés aux 102 agents…Ainsi, l’aéroport d’Abidjan qui est le mieux outillé de la sous-région n’a pas encore la certification américaine au contraire de ceux de Lagos, d’Accra et de Monrovia. La différence avec ces aéroports se trouve au niveau humain. C’est pourquoi, ladite formation est importante pour acquérir le savoir-faire dans la lutte contre les sabotages ou les attaques d’aéronefs, les prises d’otages, les bombes dans les avions, etc. Le ministre Gaoussou Touré a salué l’ensemble des forces opérant sur la plateforme aéroportuaire. Pour lui, on peut avoir tous les équipements nécessaires, mais si on n’a pas la compétence, il est illusoire d’espérer la certification. Alors que cet élément est une priorité pour le chef de l’Etat, qui les a enjoints de ne ménager aucun effort pour l’obtenir. « Il s’agit de faire de la Côte d’Ivoire, le hub d’Afrique », a-t-il conclu.
Olivier Guédé