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Société Publié le lundi 30 avril 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Lutte contre l’exploitation et le travail des enfants / Après cinq mois de travaux : Mme Ouattara remet le plan d’action 2012-2014 au sénateur américain Tom Harkin

© L’intelligent d’Abidjan Par Zamblé
Lutte contre l’exploitation et le travail des enfants : la Première dame, Mme Dominique Ouattara reçoit le sénateur américain Tom Harkin
Samedi 28 avril 2012. Abidjan. Cabinet de la Première dame. Mme Dominique Ouattara présente au sénateur américain Tom Harkin le plan d’action national de lutte contre l’exploitation et le travail des enfants
Cinq mois. C’est le temps que Mme Dominique Ouattara, présidente du Comité de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants et toute l’équipe du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, présidé par le ministre d’Etat Koné Kafana Gilbert, ont mis à profit pour élaborer un plan d’action national contre ce fléau. Ce plan qui s’étend sur la période 2012-2014, a été officiellement remis au sénateur de l’Iowa, Tom Harkin, par Mme Dominique Ouattara, le samedi 28 avril 2012 à son cabinet sis à Cocody. Avant la remise de ce document, la Première dame de la République de Côte d’Ivoire a fait un bref rappel des circonstances de la visite du sénateur Harkin en Côte d’Ivoire. « Le 23 septembre 2011, mon époux le Président Alassane Ouattara et moi-même, vous avions rencontré aux Etats Unis, et je vous avais alors invité à nous rendre visite en Côte d’Ivoire. Vous avez répondu positivement à mon invitation et sachez que j’en suis très heureuse (…) Votre engagement contre l’exploitation des enfants n’est plus à démontrer. En la matière, vous faites figure de référence et de modèle, avec notamment le rôle capital que vous avez joué dans la signature du Protocole Harkin-Engel, en septembre 2001 », a indiqué Mme Dominique Ouattara. Ce protocole signé par d`importants acteurs de l`industrie du cacao et du chocolat, sous l`impulsion du député à la Chambre des représentants des États-Unis, Eliot Engel et du sénateur américain Tom Harkin, avec l`appui du sénateur Herbert Kohl, est un engagement pour une lutte efficace contre l’exploitation et le travail des enfants dans la production du cacao en provenance de l’Afrique de l’Ouest. «Au niveau de la Côte d’Ivoire, le Président de la République a été tellement touché par le problème de la traite des enfants, qu’il a décidé de doter l’Etat de Côte d’Ivoire de deux institutions pour marquer sa détermination à faire barrage au phénomène. Le premier est le Comité Interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, dont le président est le Ministre d’Etat, Gilbert Kafana Koné, et la Vice-présidente, Madame la Ministre Raymonde Coffie. Le second, est le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, que le Président de la République m’a demandé de présider, en raison de mon engagement personnel à servir la cause des enfants. J’ai choisi dans ce comité des ONG nationales et internationales, pour m’accompagner dans cette lutte (…) Nous avons beaucoup travaillé, et nous allons continuer à nous battre, pour que cesse l’exploitation des enfants dans notre pays», a insisté Mme Dominique Ouattara, qui en a profité pour faire un plaidoyer pour un appui des industriels du chocolat et des institutions financières, afin de mettre en œuvre le Plan d’action national. «Au terme des travaux menés selon une approche participative, les deux comités ont pu produire le Plan national d’action national 2012-2014 de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (…) Le coût global de sa mise en œuvre, s’élève à plus de 13 milliards de FCFA. Nous sommes à présent à la phase de la recherche du financement. Le Gouvernement accepte de nous appuyer à hauteur de 3 milliards. A ce jour, il nous reste encore à mobiliser environ 10 milliards de francs CFA. Par conséquent, face à l’urgence de la situation des enfants victimes de cet odieux trafic, je voudrais vous demander solennellement, d’être notre porte-voix auprès de nos partenaires ; des industriels du chocolat et des institutions financières internationales, afin de nous aider à obtenir les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de ce Plan d’action national», a poursuivi la Première dame de Côte d’Ivoire. Le sénateur Tom Harkin qui n’a pas caché sa joie d’être en Côte d’Ivoire pour la deuxième fois, s’est dit «encouragé» par les efforts en faveur de la lutte contre le travail des enfants. «La rapidité de l’élaboration de ce plan me réjouis et c’est merveilleux», s’est-il félicité. Le sénateur de l’Etat de l’Iowa s’est engagé à soutenir la mise en œuvre de ce plan, mais cela doit se faire dans l’union. «Si nous sommes unis, le travail des enfants de prendre fin d’ici à 2020 en Côte d’Ivoire et au Ghana. Nous sommes conscients de l’appui financier à apporter, nous allons le faire et les industriels du chocolat aussi», a-t-il rassuré.

Le cap a ensuite été mis sur la commune du Plateau, où le sénateur Harkin et ses cinq collègues du Sénat ont rendu visite aux pensionnaires de la Case des enfants, un établissement scolaire créé par Mme Dominique Ouattara, fondatrice de l’ONG Children of Africa. Auparavant, un déjeuner a été offert aux différents membres de la délégation américaine par le président de la République et son épouse au palais présidentiel, en présence de Mme Sara Sako Fadiga, première-vice présidente de l’Assemblée nationale.

Olivier Dion
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