Comme à l’ouverture, Ahoussou Jeannot, Premier ministre, Garde des Sceaux, ministre de la Justice a prononcé un discours à la clôture du conclave politique de grand-Bassam.
Mesdames et Messieurs;
Chers frères et sœurs;
Au terme des travaux du conclave politique pour l'amorce du dialogue républicain, je voudrais vous exprimer ma satisfaction pour les résultats appréciables auxquels nous sommes parvenus.
Ces résultats qui viennent d’être présentés, traduisent notre volonté commune de tourner la page des incompréhensions et de la division et surtout, d’adopter une approche consensuelle et pragmatique dans la gestion des rapports entre le Gouvernement et l’opposition politique.
Pour avoir participé personnellement à l'ensemble de nos travaux, .je puis témoigner de la qualité de nos échanges ainsi que de l'esprit de fraternité et de grande ouverture qui a animé chacun des participants. Ce dont je me réjouis fortement.
C'est pourquoi, je voudrais adresser mes sincères remerciements à chacun et à chacune d'entre vous, Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, chers frères et sœurs des partis de l'opposition.
Le dialogue est l'arme des forts, aimait à dire le Président Félix Houphouët-Boigny, de vénérée mémoire.
Ici à Grand-Bassam, nous venons d'administrer la preuve que la Côte d’Ivoire est un pays fort par la capacité de ses fils et filles à se parler en toute vérité et à conjuguer leurs efforts pour sa reconstruction.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
La rencontre de Grand-Bassam peut paraître des plus ordinaires, si l'on se réfère aux rencontres de la même nature qui ont eu lieu entre l'opposition et le pouvoir aussi bien ici en Côte d'Ivoire qu'en terres étrangères, ces dernières années; lesquelles rencontres n'ont malheureusement pas empêché la déchirure entre les ivoiriens.
Mais, si on a à l'esprit l'ampleur de la grave crise que vient de traverser notre pays, il ya seulement un an et dont les stigmates sont encore et profondes dans nos cœurs et dans nos esprits, nos retrouvailles entre frères que tout à opposé hier, prennent toute leur importance.
Elles édifient surtout sur notre volonté commune de refuser la fatalité, celle qui voudrait que nous restions éternellement opposés sur tout, enfermés dans nos orgueils et nos intransigeances au point de laisser notre pays aller continuellement à la dérive.
Je peux donc le dire, avec une forte conviction, ici à Grand-Bassam a jailli une étincelle, vive de notre amour commun pour notre pays; une étincelle, qu'il nous appartient tous, Gouvernement et partis d'opposition, d'entretenir, afin d'en faire une flamme lumineuse de paix et d’espérance qui éclaire toutes les contrées de ce beau pays, que nous aimons tous.
Nous avons donc un important défi à relever ensemble, Gouvernement et partis de l'opposition, celui de poursuivre dans le même esprit, avec la même détermination et la même énergie, le dialogue républicain entamé ici à Grand-Bassam.
Mesdames et Messieurs,
Chers frères et sœurs,
La vie d'une nation, l'histoire d'un pays, n'est jamais un fleuve tranquille.
Mais, la grandeur des pays dits démocratiques ou développés réside dans leur capacité à résorber les crises et les conflits lorsqu'ils surviennent, grâce à des mécanismes internes de gestion des antagonismes inhérents à toute vie en communauté.
Ici à Grand-Bassam, nous nous sommes dotés d'un cadre d'échanges; mieux nous sommes engagés sur des questions d'intérêt commun. Nous avons engagé les débats de fond et sommes parvenus à des points d'accord majeurs. Il est à présent de notre responsabilité commune de tenir nos engagements.
La paix et la réconciliation qu'attendent, à juste titre, l'ensemble de nos compatriotes et les amis de la Côte d'Ivoire, ne saurait s'accommoder de dérobades, de reniements ou de reculades.
Ce qui est en j eu, ce n'est pas l'avenir d'un homme politique encore moins la survie d'un régime ou d'un clan politique. Il s'agit de la pérennité d'une nation qui a besoin de paix et z: de sérénité pour se reconstruire, afin de relever les importants défis de développement économique et social.
Pour avoir tous fait l'amer constat du recul enregistré par notre pays sur le plan économique et social ces dernières années, à cause de nos divisons et de nos guerres de tranchées, nous sommes tous suffisamment édifiés désormais sur les enjeux en présence et sur notre responsabilité en tant qu'hommes politiques.
Nous n'avons plus le droit de servir aux ivoiriens nos divergences, nos querelles intestines, nos contradictions; nous avons tous l'impérieux devoir de leur offrir enfin la paix, la fraternité et le bien-être, en conjuguant nos efforts, Gouvernement et partis politiques de l'opposition, pour bâtir un nouvel havre de paix et de progrès.
Je voudrais donc pouvoir compter sur chacun et chacune d'entre vous afin que dans la sincérité et la sérénité, nous relevions ensemble le pari d'un nouvel ordre politique, gage d'un avenir radieux pour la Côte d'Ivoire.
Avec I’ aide de Dieu, nous réussirons.
C'est avec cette certitude, que je déclare clos, le conclave de relance du dialogue pour la réconciliation et la paix.
Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs;
Chers frères et sœurs;
Au terme des travaux du conclave politique pour l'amorce du dialogue républicain, je voudrais vous exprimer ma satisfaction pour les résultats appréciables auxquels nous sommes parvenus.
Ces résultats qui viennent d’être présentés, traduisent notre volonté commune de tourner la page des incompréhensions et de la division et surtout, d’adopter une approche consensuelle et pragmatique dans la gestion des rapports entre le Gouvernement et l’opposition politique.
Pour avoir participé personnellement à l'ensemble de nos travaux, .je puis témoigner de la qualité de nos échanges ainsi que de l'esprit de fraternité et de grande ouverture qui a animé chacun des participants. Ce dont je me réjouis fortement.
C'est pourquoi, je voudrais adresser mes sincères remerciements à chacun et à chacune d'entre vous, Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, chers frères et sœurs des partis de l'opposition.
Le dialogue est l'arme des forts, aimait à dire le Président Félix Houphouët-Boigny, de vénérée mémoire.
Ici à Grand-Bassam, nous venons d'administrer la preuve que la Côte d’Ivoire est un pays fort par la capacité de ses fils et filles à se parler en toute vérité et à conjuguer leurs efforts pour sa reconstruction.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
La rencontre de Grand-Bassam peut paraître des plus ordinaires, si l'on se réfère aux rencontres de la même nature qui ont eu lieu entre l'opposition et le pouvoir aussi bien ici en Côte d'Ivoire qu'en terres étrangères, ces dernières années; lesquelles rencontres n'ont malheureusement pas empêché la déchirure entre les ivoiriens.
Mais, si on a à l'esprit l'ampleur de la grave crise que vient de traverser notre pays, il ya seulement un an et dont les stigmates sont encore et profondes dans nos cœurs et dans nos esprits, nos retrouvailles entre frères que tout à opposé hier, prennent toute leur importance.
Elles édifient surtout sur notre volonté commune de refuser la fatalité, celle qui voudrait que nous restions éternellement opposés sur tout, enfermés dans nos orgueils et nos intransigeances au point de laisser notre pays aller continuellement à la dérive.
Je peux donc le dire, avec une forte conviction, ici à Grand-Bassam a jailli une étincelle, vive de notre amour commun pour notre pays; une étincelle, qu'il nous appartient tous, Gouvernement et partis d'opposition, d'entretenir, afin d'en faire une flamme lumineuse de paix et d’espérance qui éclaire toutes les contrées de ce beau pays, que nous aimons tous.
Nous avons donc un important défi à relever ensemble, Gouvernement et partis de l'opposition, celui de poursuivre dans le même esprit, avec la même détermination et la même énergie, le dialogue républicain entamé ici à Grand-Bassam.
Mesdames et Messieurs,
Chers frères et sœurs,
La vie d'une nation, l'histoire d'un pays, n'est jamais un fleuve tranquille.
Mais, la grandeur des pays dits démocratiques ou développés réside dans leur capacité à résorber les crises et les conflits lorsqu'ils surviennent, grâce à des mécanismes internes de gestion des antagonismes inhérents à toute vie en communauté.
Ici à Grand-Bassam, nous nous sommes dotés d'un cadre d'échanges; mieux nous sommes engagés sur des questions d'intérêt commun. Nous avons engagé les débats de fond et sommes parvenus à des points d'accord majeurs. Il est à présent de notre responsabilité commune de tenir nos engagements.
La paix et la réconciliation qu'attendent, à juste titre, l'ensemble de nos compatriotes et les amis de la Côte d'Ivoire, ne saurait s'accommoder de dérobades, de reniements ou de reculades.
Ce qui est en j eu, ce n'est pas l'avenir d'un homme politique encore moins la survie d'un régime ou d'un clan politique. Il s'agit de la pérennité d'une nation qui a besoin de paix et z: de sérénité pour se reconstruire, afin de relever les importants défis de développement économique et social.
Pour avoir tous fait l'amer constat du recul enregistré par notre pays sur le plan économique et social ces dernières années, à cause de nos divisons et de nos guerres de tranchées, nous sommes tous suffisamment édifiés désormais sur les enjeux en présence et sur notre responsabilité en tant qu'hommes politiques.
Nous n'avons plus le droit de servir aux ivoiriens nos divergences, nos querelles intestines, nos contradictions; nous avons tous l'impérieux devoir de leur offrir enfin la paix, la fraternité et le bien-être, en conjuguant nos efforts, Gouvernement et partis politiques de l'opposition, pour bâtir un nouvel havre de paix et de progrès.
Je voudrais donc pouvoir compter sur chacun et chacune d'entre vous afin que dans la sincérité et la sérénité, nous relevions ensemble le pari d'un nouvel ordre politique, gage d'un avenir radieux pour la Côte d'Ivoire.
Avec I’ aide de Dieu, nous réussirons.
C'est avec cette certitude, que je déclare clos, le conclave de relance du dialogue pour la réconciliation et la paix.
Je vous remercie.