Licorne ne quittera pas la Côte d’Ivoire. En tout cas pas sous Hollande. Récemment, à Paris, au Mémorial de la Shoah dans le 4ème arrondissement, le candidat socialiste contrairement aux forces françaises en Afghanistan a expliqué que celles en Côte d’Ivoire devraient être maintenues s’il est élu le 6 mai prochain. « Pour l’instant, il y a une demande du gouvernement ivoirien et tant que nous n’avons pas eu de la part des autorités qui ont décidé de cette présence une demande de nous retirer, nous ne le ferons pas. Mais, c’est vrai que l’objectif est plutôt de ne pas rester plus longtemps que nécessaire », a-t-il confié sur place à la presse ivoirienne. Il ne s’agit cependant pas d’un discours nouveau. Mercredi dernier en marge de sa conférence de presse, Faouzi Lamdaoui, son conseiller diplomatique, nous avait déjà confié qu’il trouvait « légitime » l’intervention française en Côte d’Ivoire vu qu’elle a été effectuée sous mandat onusien. François Hollande lui-même avait déclaré à l’occasion « mettre fin à certaines pratiques, à une politique autant dommageable à la France qu’à l’Afrique ». En outre, il avait insisté qu’il « n’accepterait pas des élections frauduleuses ». Une vision de la politique étrangère particulièrement africaine qui ne diffère pas grandement de celle de son adversaire Nicolas Sarkozy.
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