BAMAKO - Des tirs sporadiques ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi à Bamako après deux jours de combats meurtriers entre parachutistes fidèles au président malien renversé Amadou Toumani Touré (ATT) et les militaires de l`ex-junte qui contrôlent toujours la ville, a constaté l`AFP.
Le calme était revenu mercredi matin dans la capitale malienne où la circulation était normale sur les principales artères. L`activité au marché avait également repris et les forces de sécurité se faisaient discrètes.
Sur la route menant au camp de Kati, la base des ex-putshistes à 15 km de
Bamako attaquée lundi par les "bérets rouges", les forces loyales au président
ATT renversé le 22 mars, les points de contrôle installés par l`ex-junte ont
été levés, a-t-on constaté.
Lundi en fin de journée et jusqu`au milieu de la nuit, les "bérets rouges" ont mené des attaques contre le camp des ex-putschistes à Kati, l`aéroport et la radio-télévision nationale (ORTM), occupée par les partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l`ex-junte qui avait pris le pouvoir avant de le rendre aux civils.
Ces combats ont fait au moins 14 morts et 40 blessés, un bilan encore
provisoire.
Le capitaine Sanogo a assuré mardi à l`ORTM que la situation était "sous
contrôle", précisant que les troubles ne remettaient pas en cause
l`accord-cadre sur le retour du pouvoir aux civils. Il a désigné les auteurs
des attaques comme étant des "mercenaires" associés aux éléments du 33e
Régiment de commandos-parachutistes, fidèles à ATT.
Mardi soir, la télévision a montré quelques images de auteurs présumés des
attaques dont l`un s`est présenté comme étant un "Burkinabè" en montrant une pièce d`identité présumée du Burkina-Faso.
str-epe/stb/pb
Le calme était revenu mercredi matin dans la capitale malienne où la circulation était normale sur les principales artères. L`activité au marché avait également repris et les forces de sécurité se faisaient discrètes.
Sur la route menant au camp de Kati, la base des ex-putshistes à 15 km de
Bamako attaquée lundi par les "bérets rouges", les forces loyales au président
ATT renversé le 22 mars, les points de contrôle installés par l`ex-junte ont
été levés, a-t-on constaté.
Lundi en fin de journée et jusqu`au milieu de la nuit, les "bérets rouges" ont mené des attaques contre le camp des ex-putschistes à Kati, l`aéroport et la radio-télévision nationale (ORTM), occupée par les partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l`ex-junte qui avait pris le pouvoir avant de le rendre aux civils.
Ces combats ont fait au moins 14 morts et 40 blessés, un bilan encore
provisoire.
Le capitaine Sanogo a assuré mardi à l`ORTM que la situation était "sous
contrôle", précisant que les troubles ne remettaient pas en cause
l`accord-cadre sur le retour du pouvoir aux civils. Il a désigné les auteurs
des attaques comme étant des "mercenaires" associés aux éléments du 33e
Régiment de commandos-parachutistes, fidèles à ATT.
Mardi soir, la télévision a montré quelques images de auteurs présumés des
attaques dont l`un s`est présenté comme étant un "Burkinabè" en montrant une pièce d`identité présumée du Burkina-Faso.
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