Est-ce un signe d’essoufflement ? Cela en a tout l’air. Hier, c’est avec stupéfaction que Charles Blé Goudé, par le biais de son avocat, a demandé à être situé sur sa situation juridique. Son avocat, Me Kaufman, a écrit au procureur de la République, le juge Simplice Kouadio Koffi, pour lui demander de lui faire parvenir tout mandat d’arrêt contre lui. Dans ce courrier, le conseil du leader de la galaxie patriotique demande également au procureur de la République, de préciser si les autorités ivoiriennes ont saisi la Cour pénale internationale pour le transfèrement de son client ou si le bureau du procureur à l’intention de le remettre à la Cour. Car, selon l’avocat, Charles Blé Goudé est prêt à se présenter devant les juges. Le courrier de l’avocat traduit deux choses. La première, est que Charles Blé Goudé sait que l’étau, de plus en plus, commence à se resserrer autour de lui. Et qu’il ne pourra pas indéfiniment se soustraire à la justice. Il sera difficile pour lui d’y échapper. Surtout pour lui qui est sous le coup des sanctions onusiennes. Il essaye donc d’avoir le maximum d’informations sur ce que la justice a préparé contre lui. En vue d’anticiper ou de se préparer à l’affronter au cas échéant. La deuxième est que l’ex-patron de la galaxie patriotique, tout en se préparant à l’éventualité d’être un jour devant le juge, redoute la justice internationale.
C’est la raison pour laquelle il demande, par l’intermédiaire de son avocat, si les autorités ivoiriennes ont saisi la Cour pénale internationale pour son cas. Pire, si leur intention est réellement de le remettre aux mains de la Cour de La Haye. Blé Goudé Charles souhaite certes passer devant les juges. Mais apparemment, pas devant les magistrats de La Haye.
La lettre adressée par son avocat apparait donc du coup, comme une sonde pour savoir à quelle sauce il sera mangé. Parce que l’âme damnée de Laurent Gbagbo a certainement compris que la fin de la cavale n’est peut-être plus loin. Cette lettre retentit donc comme un signe d’essoufflement. Elle apparait surtout comme un moyen pour Charles Blé Goudé d’avoir les informations réelles sur les procédures judiciaires enclenchées contre lui pour se préparer psychologiquement et matériellement en cas d’éventualité. Et cela, tout le monde l’a compris.
Jean-Claude Coulibaly
C’est la raison pour laquelle il demande, par l’intermédiaire de son avocat, si les autorités ivoiriennes ont saisi la Cour pénale internationale pour son cas. Pire, si leur intention est réellement de le remettre aux mains de la Cour de La Haye. Blé Goudé Charles souhaite certes passer devant les juges. Mais apparemment, pas devant les magistrats de La Haye.
La lettre adressée par son avocat apparait donc du coup, comme une sonde pour savoir à quelle sauce il sera mangé. Parce que l’âme damnée de Laurent Gbagbo a certainement compris que la fin de la cavale n’est peut-être plus loin. Cette lettre retentit donc comme un signe d’essoufflement. Elle apparait surtout comme un moyen pour Charles Blé Goudé d’avoir les informations réelles sur les procédures judiciaires enclenchées contre lui pour se préparer psychologiquement et matériellement en cas d’éventualité. Et cela, tout le monde l’a compris.
Jean-Claude Coulibaly
