Paris – Le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, se dit "prudent quant à l’élection de François Hollande, même si les conditions d’une victoire sont réunies", en allusion aux impondérables qui peuvent survenir lors d'un scrutin et qui font déjouer toutes les prévisions possibles.
Invité du Press Club des journalistes étrangers Amérique-Europe, vendredi, Pierre Moscovici, au dernier jour de campagne, a affirmé que son candidat sera un "chef d’Etat constant et solide", estimant que lors du débat l'ayant opposé à Nicolas Sarkozy, il s’est comporté en "homme d’Etat". A propos des questions d'enjeu européennes, M. Moscoci a souligné que le retour du parti socialiste(au pouvoir) ne mettra pas en cause le traité européen, mais plutôt une réorientation de l’Europe vers la croissance, en vue de bâtir une nouvelle donne européenne".
Il a rappelé que "le calendrier de retrait des troupes françaises de l’Afghanistan, tel que souhaité par le parti socialiste, est une "décision consciente qui n’est pas en contradiction avec le choix américain, et ne met aucunement en difficulté l’OTAN". "C’est une décision irrévocable", a-t-il déclaré, relevant qu’une requalification de l’OTAN serait nécessaire.
"François Hollande va gouverner avec la gauche, et son Premier ministre, un socialiste", a-t-il fait savoir, pour couper court à toute conjecture sur la probabilité d’une union nationale souhaitée par François Bayrou, président du MoDem qui s’est engagé, à titre personnel, à voter Hollande.
Le 06 mai, environ 45,5 millions d'électeurs français sont appelés à élire, au second tour, le prochain président de la République. Ce scrutin oppose le président Nicolas Sarkozy à François Hollande, arrivé en tête au premier tour, le 29 avril.
(AIP)
kkf/nf
Invité du Press Club des journalistes étrangers Amérique-Europe, vendredi, Pierre Moscovici, au dernier jour de campagne, a affirmé que son candidat sera un "chef d’Etat constant et solide", estimant que lors du débat l'ayant opposé à Nicolas Sarkozy, il s’est comporté en "homme d’Etat". A propos des questions d'enjeu européennes, M. Moscoci a souligné que le retour du parti socialiste(au pouvoir) ne mettra pas en cause le traité européen, mais plutôt une réorientation de l’Europe vers la croissance, en vue de bâtir une nouvelle donne européenne".
Il a rappelé que "le calendrier de retrait des troupes françaises de l’Afghanistan, tel que souhaité par le parti socialiste, est une "décision consciente qui n’est pas en contradiction avec le choix américain, et ne met aucunement en difficulté l’OTAN". "C’est une décision irrévocable", a-t-il déclaré, relevant qu’une requalification de l’OTAN serait nécessaire.
"François Hollande va gouverner avec la gauche, et son Premier ministre, un socialiste", a-t-il fait savoir, pour couper court à toute conjecture sur la probabilité d’une union nationale souhaitée par François Bayrou, président du MoDem qui s’est engagé, à titre personnel, à voter Hollande.
Le 06 mai, environ 45,5 millions d'électeurs français sont appelés à élire, au second tour, le prochain président de la République. Ce scrutin oppose le président Nicolas Sarkozy à François Hollande, arrivé en tête au premier tour, le 29 avril.
(AIP)
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