François Hollande :« (…) Ce que je dis à Laurent Gbagbo est implacable, intraitable. Je l’ai dit depuis 2004 quand j’ai vu de quoi il était capable.
RTL : Vous avez dit qu’il était infréquentable. Vous étiez premier secrétaire du PS et pourtant, le PS continue de fréquenter son parti le FPI, le Front populaire ivoirien au sein de l’International socialiste. Faut-il exclure son parti de cette Internationale socialiste?
FH: La position que j’ai prise en 2004 a été pratiquement suivie par tous les socialistes. Certains avaient des illusions. Je crois que quelques voyages auraient dû être évités. Maintenant, il faut être d’une clarté totale, parfaite. Pas de compromission avec ceux qui utilisent la violence, ceux qui utilisent une élection qui a eu lieu en 2000 – parce qu’il a été élu en 2000, d’ailleurs dans un processus électoral déjà très contesté – et qui se maintiennent depuis dix ans, qui voudraient encore prolonger la durée de l’exercice de sa fonction, c’est terminé. (…) Les Chefs d’Etat qui se comportent comme des dictateurs, il n’y a pas d’autres mots, ils n’ont aucune place dans les réunions socialistes au plan international.
RTL: Message adressé à la vice-présidente de l’international socialiste?
FH: Ce n’est pas elle qui décide. C’est une instance qui est effectivement collégiale.
RTL: Des escadrons de la mort sèment la terreur à Abidjan. Au moins 50 morts cette semaine, selon l’ONU. Il y a 900 militaires français, est-ce qu’ils doivent rester passifs?
FH: Ils ont une mission. S’ils sentent qu’ils sont agressés, ils sont en légitime défense. Je pense aussi aux Français qui sont là-bas.
RTL: Les 15000 ?
FH: Je ne parle pas simplement des militaires. Je parle aussi des civils, de ceux qui ont une activité commerciale, économique, voire même familiale. C’est ceux-là aussi qu’il faut protéger. (…) Non je ne dirai pas ceci : je crois qu’il faut être sur ces affaires et sur les autres, sérieux et responsables. Mais, il faut faire attention. Il faut faire attention que la population française sur place ne soit pas utilisée. Gbagbo là déjà fait en 2004 précisément.
RTL : Vous avez dit qu’il était infréquentable. Vous étiez premier secrétaire du PS et pourtant, le PS continue de fréquenter son parti le FPI, le Front populaire ivoirien au sein de l’International socialiste. Faut-il exclure son parti de cette Internationale socialiste?
FH: La position que j’ai prise en 2004 a été pratiquement suivie par tous les socialistes. Certains avaient des illusions. Je crois que quelques voyages auraient dû être évités. Maintenant, il faut être d’une clarté totale, parfaite. Pas de compromission avec ceux qui utilisent la violence, ceux qui utilisent une élection qui a eu lieu en 2000 – parce qu’il a été élu en 2000, d’ailleurs dans un processus électoral déjà très contesté – et qui se maintiennent depuis dix ans, qui voudraient encore prolonger la durée de l’exercice de sa fonction, c’est terminé. (…) Les Chefs d’Etat qui se comportent comme des dictateurs, il n’y a pas d’autres mots, ils n’ont aucune place dans les réunions socialistes au plan international.
RTL: Message adressé à la vice-présidente de l’international socialiste?
FH: Ce n’est pas elle qui décide. C’est une instance qui est effectivement collégiale.
RTL: Des escadrons de la mort sèment la terreur à Abidjan. Au moins 50 morts cette semaine, selon l’ONU. Il y a 900 militaires français, est-ce qu’ils doivent rester passifs?
FH: Ils ont une mission. S’ils sentent qu’ils sont agressés, ils sont en légitime défense. Je pense aussi aux Français qui sont là-bas.
RTL: Les 15000 ?
FH: Je ne parle pas simplement des militaires. Je parle aussi des civils, de ceux qui ont une activité commerciale, économique, voire même familiale. C’est ceux-là aussi qu’il faut protéger. (…) Non je ne dirai pas ceci : je crois qu’il faut être sur ces affaires et sur les autres, sérieux et responsables. Mais, il faut faire attention. Il faut faire attention que la population française sur place ne soit pas utilisée. Gbagbo là déjà fait en 2004 précisément.