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International Publié le mardi 8 mai 2012 | Le Mandat

Relations franco-ivoiriennes : Hollande va-t-il suivre les traces de Mitterrand ?

La victoire de Fançois Hollande est un retour sur la scène politique marquée par 31 ans d’absence pour le clan socialiste en France. La question est de savoir si Hollande va copier la politique de Mitterrand, vis-à-vis de l’Afrique et particulièrement de la Côte d’Ivoire.
Même si la Côte d'Ivoire, chasse gardée de l'ancienne métropole, semble vivre dans une sorte de symbiose avec elle tant sur le plan politique qu’économique, il n’empêche qu’au delà de cet aspect, ce sont exactement les nouveaux enjeux pour les pays africains et particulièrement pour la Côte d’Ivoire qui doivent être examinés. Quel avenir pour la coopération franco-ivoirienne? Une rétrospective sur le second septennat de François Mitterrand, du parti socialiste, permet d’entrevoir que la politique ivoirienne a connu de grands bouleversements politiques sous l’ère des socialistes et peut également subir de grands changements en cet autre mandat du parti de gauche. La première hypothèse, peut aller dans le sens de l’affirmative, puisque de grands changements institutionnels et politiques sont effectués a partir de 1990 sous la présidence de Mitterrand. Ainsi donc, le poste de Premier ministre va voir le jour effectivement en Côte d’Ivoire en 1991, même si cela avait déjà été prévu dans la constitution ivoirienne, s’inspirant du modèle politique français qui est le présidentialisme. Cette période correspondait aussi à l’émergence du multipartisme et donc à la rupture avec la suprématie du parti unique, c'est-à-dire du PDCI-RDA. Ces mesures ont été adoptées pour relever l’économie du pays, jugée catastrophique. Surtout avec sa place d’îlot de prospérité dans la région, avec le boom du cacao, dont il est le premier producteur. Il est donc logique que la Côte d’Ivoire fasse l’objet d’une attention particulière de la France.

Du parti unique au multipartisme

La rupture avec le parti unique dominant, dirigé par Félix Houphouët Boigny, est enclenchée désormais pour répondre aux futures exigences économiques. La mort de Félix Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993, apporte une nouvelle fois l'illustration de ce lien indéfectible entre Paris et Abidjan. Quelques jours plus tard, c'est tenant à la main un télégramme de félicitation du gouvernement français qu'Henri Konan Bédié, président de l'Assemblée nationale et successeur constitutionnel du ‘’vieux’’, vient annoncer à la télévision qu'il est désormais chef de l'Etat. Et l’action des socialistes français va de nouveau se faire sentir en 1999, lorsque le premier coup d’Etat va se perpétrer. Ce putsch a ouvert un long cycle d’instabilité politique. Cette coïncidence avec les changements politiques ivoiriens peut également revenir au goût du jour, avec l’avènement de François Hollande en 2012. Face à cette nouvelle présidence, pour l’avenir de la politique ivoirienne, il faut s’attendre à d’énormes bouleversements.
RUTH KAMONOU

Cinéma ivoirien
Isaac de Bankolé, l’ivoirien de Jack Bauer
De tout temps, les acteurs américains noirs, tels que Will smith et Martin Lawrence ont sublimé le petit écran. Un ivoirien cependant, Zachari Bankolé dit Isaac de Bankolé, acteur et cinéaste né le 12 août 1957, à Abidjan, est venu révolutionner ce privilège exclusif réservé aux acteurs américains.

De parents originaires du Bénin et de grands-parents venus du Nigéria, qui s’établiront en Côte d’Ivoire, terre d’hospitalité, Isaac de Bankolé est un acteur ivoirien au destin hors du commun. A 17 ans, il part à Paris avec l'idée de devenir pilote d'avion. Diplômé en mathématiques, il décide pourtant de se tourner vers la comédie et intègre le Cours Simon. Il commence le cinéma en 1986 avec ‘’Black Mic-Mac’’ de Thomas Gilou, pour lequel il obtient le César du meilleur espoir masculin en 1987. Depuis ce moment, il a joué dans ‘’Les Keufs’’ avec Josiane Balasko, ‘’Vanille-Fraise’’ de Gérard Oury, ‘’Chocolat’’ de Claire Denis. En 1994, il est l'interprète du film portugais sélectionné à Cannes ‘’Casa de Lava’’, réalisé par Pedro Costa. En 2003, il retrouve le réalisateur américain Joe Brewster pour ‘’The killing zone’’, après avoir tourné sous sa direction dans ‘’The Keeper’’. Il a joué dans d'autres films américains comme ‘’La fille d'un soldat ne pleure jamais’’ de James Ivory, ou ‘’3 A.M’’ de Lee Davis. Il s’embarque dans la prestigieuse série à succès ‘’24 heures chrono’’ auprès du célébrissime Kieffer Sutherland (Jack Bauer). Dans ce film plein de suspense, il incarne le rôle d’Ulé Matobo, Premier ministre du Sangala, pays africain en proie à une guerre civile. Cette interprétation magistrale va lui valoir, en 2007, la distinction de Chevalier de la Légion d’honneur. Conjointement, il fait partie des « 100 personnalités de la diaspora africaine », selon Jeune Afrique.

MAURYTH GBANE
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