Excellence Monsieur le président de la République de Côte d’Ivoire, après un peu plus d’une semaine d’absence, nous sommes véritablement soulagés de vous voir rentrer au pays. Loin du territoire, les chants de cygnes avaient recommencé à nous rabattre les oreilles avec les prophéties les plus saugrenues. Normal, « quand le chat n’est pas là, les souris dansent », dit-on. Sans modération, les souris de la Refondation ont dansé, au point de vouloir entrainer dans leur ivresse nombre de vos compatriotes, qui ont fini par s’interroger sur ce que vaut votre pouvoir.
Évasions répétées de prisonniers, attaques récurrentes contre les FRCI, rumeurs d’apocalypse appelant les uns et les autres à faire leurs emplettes, parce que votre règne prendrait fin dans quelques jours. A cet effet, des pagnes et des tee-shirts à l’effigie du tyran de Mama seraient en confection, parce que, croient-ils, il sortira de La Haye le 18 juin. Excellence, je sais que cela vous fera marrer parce que Koudou y est et y sera pour de longues années. Seulement voilà, plongés dans l’illusion de ce retour prophétisé par les Malachi, les chiens de guerre du FPI sont en train de préparer les militants de ce ‘’club se servir’’ à des actions de subversion dans tout le pays. Leur problème, Monsieur le président, c’est vous, qu’ils ne veulent pas voir gouverner la Côte d’Ivoire. Et ils le disent à qui veut les écouter.
Je vous le dis, en vérité, ils sont déterminés et veulent profiter de votre main tendue pour saisir votre bras et en faire de la pâte. Bien entendu, leur opération bénéficiera de complicités dans vos rangs. Excellence, Face à tous ces bruits qui installent une certaine psychose dans l’esprit des populations, les Ivoiriens, les vrais, c’est-à-dire ceux qui sont fatigués des bruits de canons, des exactions, de l’insécurité, de l’instabilité, du chômage, de la pauvreté… ceux-là sont soulagés par votre retour. Mais, pour que ce sentiment soit total, ils attendent de vous des mesures drastiques pour mettre fin aux agissements et agitations du FPI et de ses sbires. Je ne suis pas un prophète, mais nous sommes tous témoins de ce que ces gens sont capables de créer comme chienlit dans le pays. Souvenez-vous du 18 février 1992, quand vous étiez Premier ministre. Souvenez-vous également du boycott actif de 1995. Souvenez-vous de toutes ces tentatives d’assassinat dirigées contre vous.
Souvenez-vous des différents assauts donnés contre le Golf. Vous-même l’avez dit, si le camp Gbagbo avait gagné la bataille, vous ne seriez plus en vie. En dépit de cette volonté farouche de vous ôter la vie, vous avez tenu à sauver la vie à celui qui était prêt à vous liquider physiquement, comme il l’a fait pour le Général Robert Guéi. Contre ce grand bien que vous leur avez fait, ils vous préparent l’enfer. S’il vous plait, Excellence, je ne suis pas en train de vous inciter à la violence mais, malheureusement, c’est ce qui convient à ces hommes. Le pays a besoin d’un nettoyage à sec pour le mettre à l’abri d’une autre tragédie. Je vous sais capable d’apporter des solutions durables et définitives à la sécurisation de notre chère Côte d’Ivoire. Et c’est sur cette note d’espoir que je vous exprime, encore une fois, la joie des Ivoiriens de savoir que vous êtes rentré au pays. A demain !
Mass Domi
Évasions répétées de prisonniers, attaques récurrentes contre les FRCI, rumeurs d’apocalypse appelant les uns et les autres à faire leurs emplettes, parce que votre règne prendrait fin dans quelques jours. A cet effet, des pagnes et des tee-shirts à l’effigie du tyran de Mama seraient en confection, parce que, croient-ils, il sortira de La Haye le 18 juin. Excellence, je sais que cela vous fera marrer parce que Koudou y est et y sera pour de longues années. Seulement voilà, plongés dans l’illusion de ce retour prophétisé par les Malachi, les chiens de guerre du FPI sont en train de préparer les militants de ce ‘’club se servir’’ à des actions de subversion dans tout le pays. Leur problème, Monsieur le président, c’est vous, qu’ils ne veulent pas voir gouverner la Côte d’Ivoire. Et ils le disent à qui veut les écouter.
Je vous le dis, en vérité, ils sont déterminés et veulent profiter de votre main tendue pour saisir votre bras et en faire de la pâte. Bien entendu, leur opération bénéficiera de complicités dans vos rangs. Excellence, Face à tous ces bruits qui installent une certaine psychose dans l’esprit des populations, les Ivoiriens, les vrais, c’est-à-dire ceux qui sont fatigués des bruits de canons, des exactions, de l’insécurité, de l’instabilité, du chômage, de la pauvreté… ceux-là sont soulagés par votre retour. Mais, pour que ce sentiment soit total, ils attendent de vous des mesures drastiques pour mettre fin aux agissements et agitations du FPI et de ses sbires. Je ne suis pas un prophète, mais nous sommes tous témoins de ce que ces gens sont capables de créer comme chienlit dans le pays. Souvenez-vous du 18 février 1992, quand vous étiez Premier ministre. Souvenez-vous également du boycott actif de 1995. Souvenez-vous de toutes ces tentatives d’assassinat dirigées contre vous.
Souvenez-vous des différents assauts donnés contre le Golf. Vous-même l’avez dit, si le camp Gbagbo avait gagné la bataille, vous ne seriez plus en vie. En dépit de cette volonté farouche de vous ôter la vie, vous avez tenu à sauver la vie à celui qui était prêt à vous liquider physiquement, comme il l’a fait pour le Général Robert Guéi. Contre ce grand bien que vous leur avez fait, ils vous préparent l’enfer. S’il vous plait, Excellence, je ne suis pas en train de vous inciter à la violence mais, malheureusement, c’est ce qui convient à ces hommes. Le pays a besoin d’un nettoyage à sec pour le mettre à l’abri d’une autre tragédie. Je vous sais capable d’apporter des solutions durables et définitives à la sécurisation de notre chère Côte d’Ivoire. Et c’est sur cette note d’espoir que je vous exprime, encore une fois, la joie des Ivoiriens de savoir que vous êtes rentré au pays. A demain !
Mass Domi
