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Société Publié le samedi 12 mai 2012 | Le Nouveau Réveil

Boundiali : La cité de la Bagoué dans la saleté

La ville de Boundiali éprouve de sérieuses difficultés pour laisser derrière elle les conséquences de la crise survenue en 2002 et les suivantes qui ont défiguré la Côte d’Ivoire. C’est en effet l’impression d’une ville qui «se cherche» encore qui s’offre au visiteur. Le côté le plus choquant de cette ville n’est autre que les montagnes d’immondices qui jonchent des carrefours et des abords de rues.

Selon Fana Konaté, chef de cabinet du maire, ce sont 30 000 tonnes de déchets ménagers qui existent en ce moment dans les artères de la ville. Les mauvaises odeurs sont fréquentes dans cette cité et les risques de maladies sont garantis. D’ailleurs, selon Fana Konaté, le directeur de l’hôpital que nous n’avons pu rencontrer parce qu’en déplacement a déjà tiré la sonnette d’alarme après des cas de dysenterie constatés. Si rien n’est entrepris pour débarrasser les quartiers de la ville des ordures, il est à craindre des épidémies comme la fièvre jaune, la fièvre typhoïde, le choléra etc. A côté de ce spectacle qui laisse perplexe, la ville n’a pas encore fait totalement sa mue comme à Korhogo où les bâtiments administratifs ont été réhabilités.

Les agents des Eaux et forêts continuent de squatter des locaux du bâtiment du ministère de l’Agriculture. Les locaux de la gendarmerie, toujours selon le chef de cabinet de la mairie, sont exigus pour le redéploiement des forces de l’ordre. La police continue de louer la maison d’un particulier, le service des impôts se retrouve au sein de la trésorerie générale. Bref, les directions des différents ministères sont regroupées faute de bâtiments. L’eau manque cruellement à certains quartiers. Il n’est pas exclu de voir des femmes sortir de l’eau d’un puits situé au beau milieu d’une rue. Avec le risque de se faire renverser par un véhicule, cuvette d’eau sur la tête lors de la traversée. L’insécurité régresse après une montée en puissance pendant un mois avec des braquages en série, les conflits éleveurs-agriculteurs sont toujours signalés. La vie chère aussi.

DIARRASSOUBA SORY
Envoyé spécial
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