Le film documentaire "la Crise ivoirienne, un homme, Choi" a été projeté jeudi dernier au Centre de Conférences du ministère des Affaires Etrangères au Plateau. Au-delà du rôle que le diplomate coréen a joué, dans la résolution de la crise ivoirienne, le producteur, Mamadou Latif Toungara et le Réalisateur, Idriss Diabaté, en concoctant cette ?uvre cinématographique avaient à c?ur de faire l’apologie des valeurs humaines. Ces valeurs que sont, entre autres, le sens de l’honneur, la rigueur dans le travail et l’accomplissement de la mission et surtout le souci d’exemplarité dont l’homme a fait preuve pendant son mandat. Ce sont, sans aucun doute, toutes ces qualités qui ont forgé également l’admiration du producteur de sorte à consacrer le premier film- documentaire au fonctionnaire asiatique, que l’ONU a cru bon d’affecter en Afrique et particulièrement dans « le bourbier ivoirien.» Car, à cette période- là, il fallait avoir la poigne et le charisme de Choï pour tenir la dragée haute à un Laurent Gbagbo. Qualifié par plusieurs acteurs politiques nationaux et internationaux de « champion de la roublardise » par ses multiples reniements et le non-respect des engagements, Gbagbo a, avant l’arrivée de Choï en Côte d’Ivoire, « grillé » : Albert Tévoédjré, Pierre Schori, Gérard Studman. Toutes ces personnalités dépêchées au chevet de la Côte d’Ivoire afin de trouver une issue heureuse à la crise par des élections claires. Face à un tel interlocuteur imprévisible, Choï, selon Ibrahim Sy Savané, Président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), s’est mué en bambou de chine qui, malgré la violence du vent, peut plier, mais sans rompre. « Choï a subi des pressions, des intimidations, mais il est resté constant et ferme », a dit le président de la HACA qui a aussi, dans son témoignage, levé un coin de voile sur les confidences du diplomate sur l’état psychologique avant les élections : « Choï a confié que Gbagbo perdra les élections, mais, il refusera de partir… » En tout cas, par ce film, c’est aussi l’apologie des notions de « respect de la parole donnée », « le respect de la vie humaine » dont le Coréen a fait preuve qui captivent l’attention du téléspectateur en regardant le documentaire. Ces valeurs qui n’avaient plus droit de cité pendant le règne de la refondation.
Pour avoir le regard de toutes les sensibilités politiques, M Toungara dit avoir adressé des courriers aux responsables des partis. Mais, les responsables du Front populaire ivoirien (FPI) n’ont pas donné d’avis favorable pour se prononcer sur l’action et le rôle de Choï.
Au final, avec la diffusion de ce film, les Ivoiriens s’approprieront, encore davantage, les valeurs morales et éthiques qui régentent la vie en société. Pour l’avènement d’un citoyen nouveau.
Jean- Antoine Doudou
Pour avoir le regard de toutes les sensibilités politiques, M Toungara dit avoir adressé des courriers aux responsables des partis. Mais, les responsables du Front populaire ivoirien (FPI) n’ont pas donné d’avis favorable pour se prononcer sur l’action et le rôle de Choï.
Au final, avec la diffusion de ce film, les Ivoiriens s’approprieront, encore davantage, les valeurs morales et éthiques qui régentent la vie en société. Pour l’avènement d’un citoyen nouveau.
Jean- Antoine Doudou
