Les ``apprentis-gbaka’’ (transport en commun), lorsqu’ils font monter ou descendre les passagers, ont cette particularité de taper sur leur ‘’gbaka’’. Pourquoi un tel geste ? Que pensent les usagers de ce moyen de transport ? Nous avons enquêté.
Les apprentis ‘’gbaka’’ frappent sur leurs véhicules pour attirer la clientèle. Si ce bruit assourdissant que fait cette tape est pour les apprentis, une stratégie pour emmener des clients à emprunter leur ‘’gbaka’’, cela n’est pas du goût des passagers. «C’est emmerdant ce comportement des apprentis. Malheureusement, le transport urbain n’étant pas développé, on n’a pas le choix», se lamente K. Germain qui dit emprunter régulièrement les ‘’gakas’’ faisant le tronçon Adjamé-Yopougon, pour se rendre à son lieu de travail. Dame A. Georgette va plus loin en déconseillant aux personnes qui ne seraient pas en bonne santé, d’éviter ce transport. «Apprentis, coxers, au moment où la voiture charge s’adonnent à ce jeu nuisible. Je de conseille toute personne mal en point de se trouver dans un gbaka. Ces bruits assourdissants aggraveront son mal», s’offusque-t-elle. Face à ces critiques, des ‘’apprentis-gbaka’’ se défendent. Coulibaly M. ‘’apprentis-gbaka’’ sur la ligne Adjamé-Bingerville soutient que ces frappes sont parfois dans l’intérêt des passagers. «Quand on tape sur le ‘’gbaka’’, çela permet au chauffeur de ne pas démarrer le véhicule au risque de faire mal aux passagers qui montent ou qui descendent de la voiture», affirme-t-il. Tout en reconnaissant que les bruits occasionnés par ces tapes sur les ‘’gbakas’’ sont souvent gênants pour leurs clients, Coulibaly M. met cela sur le compte des ‘’gnambros’’ (Ndlr, Coxers). «Comme dans tout secteur, il y a aussi des brebis galeuses dans le milieu des transports. Des ‘’gnambros’’ (Ndlr, Coxers), parce que très pressés pour que le véhicule charge afin qu’on leur verse leur argent lié au chargement, expriment leur impatience par des tapes gênantes sur le véhicule. C’est dommage que certains parmi eux sous l’effet du café noir ou des substances illicites ne se rendre pas compte qu’ils dérangent les passagers», s’indigne-t-il. Quant à Hamidou, coxer à la gare de ‘’gbaka’’ d’Adjamé 220 logements, il n’apporte pas la contradiction à l’accusation faite à leur encontre et revendique leur attitude en ces termes : «En plus de la voix pour appeler les passagers, quand tu tapes sur un ‘’gbaka’’ surtout très fort, toutes les places sont vite occupées». Hamed T., ‘’apprenti-gbaka’’ sur le tronçon Adjamé- Yopougon, il explique ce geste par la recherche du profit. «Les gens ne monteront pas dans votre véhicule si vous ne tapez pas votre ‘’gbaka’’. Si vous êtes timides et que vous ne frappez pas sur votre voiture, les passagers se dirigeront vers un autre ‘’gbaka’’ où l’apprenti fait assez de bruit en tapant sur la voiture», révèle-t-il. Puis de renchérir : «Quand tu tapes sur ton ‘’gbaka’’, c’est comme si tu appelais l’argent. Les personnes s’orientent vers ton véhicule et par ricochet tu fais une bonne recette». La quête de l’argent conduit à tout. Malheureusement, parfois, cela se fait au détriment de l’autre.
R. Dibi
Les apprentis ‘’gbaka’’ frappent sur leurs véhicules pour attirer la clientèle. Si ce bruit assourdissant que fait cette tape est pour les apprentis, une stratégie pour emmener des clients à emprunter leur ‘’gbaka’’, cela n’est pas du goût des passagers. «C’est emmerdant ce comportement des apprentis. Malheureusement, le transport urbain n’étant pas développé, on n’a pas le choix», se lamente K. Germain qui dit emprunter régulièrement les ‘’gakas’’ faisant le tronçon Adjamé-Yopougon, pour se rendre à son lieu de travail. Dame A. Georgette va plus loin en déconseillant aux personnes qui ne seraient pas en bonne santé, d’éviter ce transport. «Apprentis, coxers, au moment où la voiture charge s’adonnent à ce jeu nuisible. Je de conseille toute personne mal en point de se trouver dans un gbaka. Ces bruits assourdissants aggraveront son mal», s’offusque-t-elle. Face à ces critiques, des ‘’apprentis-gbaka’’ se défendent. Coulibaly M. ‘’apprentis-gbaka’’ sur la ligne Adjamé-Bingerville soutient que ces frappes sont parfois dans l’intérêt des passagers. «Quand on tape sur le ‘’gbaka’’, çela permet au chauffeur de ne pas démarrer le véhicule au risque de faire mal aux passagers qui montent ou qui descendent de la voiture», affirme-t-il. Tout en reconnaissant que les bruits occasionnés par ces tapes sur les ‘’gbakas’’ sont souvent gênants pour leurs clients, Coulibaly M. met cela sur le compte des ‘’gnambros’’ (Ndlr, Coxers). «Comme dans tout secteur, il y a aussi des brebis galeuses dans le milieu des transports. Des ‘’gnambros’’ (Ndlr, Coxers), parce que très pressés pour que le véhicule charge afin qu’on leur verse leur argent lié au chargement, expriment leur impatience par des tapes gênantes sur le véhicule. C’est dommage que certains parmi eux sous l’effet du café noir ou des substances illicites ne se rendre pas compte qu’ils dérangent les passagers», s’indigne-t-il. Quant à Hamidou, coxer à la gare de ‘’gbaka’’ d’Adjamé 220 logements, il n’apporte pas la contradiction à l’accusation faite à leur encontre et revendique leur attitude en ces termes : «En plus de la voix pour appeler les passagers, quand tu tapes sur un ‘’gbaka’’ surtout très fort, toutes les places sont vite occupées». Hamed T., ‘’apprenti-gbaka’’ sur le tronçon Adjamé- Yopougon, il explique ce geste par la recherche du profit. «Les gens ne monteront pas dans votre véhicule si vous ne tapez pas votre ‘’gbaka’’. Si vous êtes timides et que vous ne frappez pas sur votre voiture, les passagers se dirigeront vers un autre ‘’gbaka’’ où l’apprenti fait assez de bruit en tapant sur la voiture», révèle-t-il. Puis de renchérir : «Quand tu tapes sur ton ‘’gbaka’’, c’est comme si tu appelais l’argent. Les personnes s’orientent vers ton véhicule et par ricochet tu fais une bonne recette». La quête de l’argent conduit à tout. Malheureusement, parfois, cela se fait au détriment de l’autre.
R. Dibi