Abidjan - La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a besoin d’environ 7,5 milliards de FCFA, pour déployer la force d’interposition en Guinée-Bissau et au Mali, révèle, mercredi, une dépêche de l’agence Apa-news.
Evoquant mardi, la disponibilité de la force en attente de l’institution sous-régionale à intervenir en Guinée-Bissau en proie à une crise politique suite à un coup de force perpétré en avril dans ce pays, la Cedeao, selon l’agence privée basée à Dakar citant le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, attendrait environ 7,5 milliards de FCFA de soutien et de la logistique de ses partenaires.
Selon l’agence, le président de la Cedeao qui participe à la session ordinaire du parlement de l’institution à Abuja, a dit être en contact avec les Etats Unis, la France et les Nations Unies "pour faciliter le déploiement des troupes".
"Nous sommes en train de mobiliser toutes nos ressources et travaillons au niveau de la commission pour obtenir l’appui financier requis, afin de pouvoir entamer l’opération militaire en Guinée-Bissau dès la semaine prochaine", aurait-il fait savoir, ajoutant que la Cedeao "n’hésitera pas à faire usage de la force en cas d’échec de sa médiation pour une solution pacifique".
La médiation de la Cedeao au Mali piétine quelque peu sur les modalités de la transition. Le chef de l’ex-junte militaire, le capitaine Amadou Sanogo, exige l’application stricte du délai constitutionnel de 40 jours d’intérim alors que la Cedeao suggère une période de 12 mois aux autorités intérimaires.
Le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, est d’ailleurs attendu à Abidjan ce mercredi, où il doit avoir des discussions avec le président en exercice de la Cedeao, l’ivoirien Alassane Ouattara, a appris l’AIP de source digne de foi.
(AIP)
kp
Evoquant mardi, la disponibilité de la force en attente de l’institution sous-régionale à intervenir en Guinée-Bissau en proie à une crise politique suite à un coup de force perpétré en avril dans ce pays, la Cedeao, selon l’agence privée basée à Dakar citant le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, attendrait environ 7,5 milliards de FCFA de soutien et de la logistique de ses partenaires.
Selon l’agence, le président de la Cedeao qui participe à la session ordinaire du parlement de l’institution à Abuja, a dit être en contact avec les Etats Unis, la France et les Nations Unies "pour faciliter le déploiement des troupes".
"Nous sommes en train de mobiliser toutes nos ressources et travaillons au niveau de la commission pour obtenir l’appui financier requis, afin de pouvoir entamer l’opération militaire en Guinée-Bissau dès la semaine prochaine", aurait-il fait savoir, ajoutant que la Cedeao "n’hésitera pas à faire usage de la force en cas d’échec de sa médiation pour une solution pacifique".
La médiation de la Cedeao au Mali piétine quelque peu sur les modalités de la transition. Le chef de l’ex-junte militaire, le capitaine Amadou Sanogo, exige l’application stricte du délai constitutionnel de 40 jours d’intérim alors que la Cedeao suggère une période de 12 mois aux autorités intérimaires.
Le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, est d’ailleurs attendu à Abidjan ce mercredi, où il doit avoir des discussions avec le président en exercice de la Cedeao, l’ivoirien Alassane Ouattara, a appris l’AIP de source digne de foi.
(AIP)
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