OUAGADOUGOU- Le président burkinabè Blaise Compaoré,
médiateur pour l`Afrique de l`Ouest, a "entrepris des consultations" avec les
groupes armés touareg et islamistes qui occupent le nord du Mali, a annoncé
jeudi son ministre des Affaires étrangères.
M. Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d`Afrique de
l`Ouest (Cédéao), "a entrepris des consultations avec les différents groupes
armés en vue d`élaborer un agenda de sortie de crise au nord du Mali", a
déclaré Djibrill Bassolé lors d`une conférence de presse à Ouagadougou.
"Il s`agira de parvenir dans les meilleurs délais à un accord entre le
gouvernement (malien) de transition et les mouvements armés qui préserve
l`intégrité du territoire national malien, la sécurité et les droits humains",
a-t-il expliqué.
Pour arriver à cet "agenda de sortie de crise devant aboutir à
l`établissement d`une paix globale et définitive", "le mieux est que tous les
mouvements armés se retrouvent avec une plateforme revendicative minimale"
commune, a avancé le ministre burkinabè.
Selon lui, "les consultations se déroulent avec une extrême prudence à
cause des fortes rivalités qui opposent les différents groupes armés, en
l`occurrence le MNLA (Mouvement national de libération de l`Azawad, rébellion
touareg) et Ansar Dine" (Défenseur de l`islam, en arabe), groupe islamiste
appuyé par les jihadistes d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Les contacts ont été établis avec le MNLA, Ansar Dine et le Mujao"
(Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest), qui se présente
comme une dissidence d`Aqmi, "en attendant l`ouverture de véritables
négociations", a indiqué à l`AFP une source proche de la présidence burkinabè.
Après l`offensive lancée par le MNLA mi-janvier, le nord du Mali est tombé
entièrement aux mains de ces rebelles touareg et surtout de mouvements
islamistes armés ainsi que de divers groupes criminels, à la suite du putsch
du 22 mars à Bamako.
Le MNLA a proclamé unilatéralement l`indépendance de l`"Azawad", la région
nord, déclaration rejetée partout à l`étranger, mais il est supplanté sur le
terrain par Ansar Dine, qui prône l`application de la charia dans tout le
Mali, et les éléments d`Aqmi.
médiateur pour l`Afrique de l`Ouest, a "entrepris des consultations" avec les
groupes armés touareg et islamistes qui occupent le nord du Mali, a annoncé
jeudi son ministre des Affaires étrangères.
M. Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d`Afrique de
l`Ouest (Cédéao), "a entrepris des consultations avec les différents groupes
armés en vue d`élaborer un agenda de sortie de crise au nord du Mali", a
déclaré Djibrill Bassolé lors d`une conférence de presse à Ouagadougou.
"Il s`agira de parvenir dans les meilleurs délais à un accord entre le
gouvernement (malien) de transition et les mouvements armés qui préserve
l`intégrité du territoire national malien, la sécurité et les droits humains",
a-t-il expliqué.
Pour arriver à cet "agenda de sortie de crise devant aboutir à
l`établissement d`une paix globale et définitive", "le mieux est que tous les
mouvements armés se retrouvent avec une plateforme revendicative minimale"
commune, a avancé le ministre burkinabè.
Selon lui, "les consultations se déroulent avec une extrême prudence à
cause des fortes rivalités qui opposent les différents groupes armés, en
l`occurrence le MNLA (Mouvement national de libération de l`Azawad, rébellion
touareg) et Ansar Dine" (Défenseur de l`islam, en arabe), groupe islamiste
appuyé par les jihadistes d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Les contacts ont été établis avec le MNLA, Ansar Dine et le Mujao"
(Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest), qui se présente
comme une dissidence d`Aqmi, "en attendant l`ouverture de véritables
négociations", a indiqué à l`AFP une source proche de la présidence burkinabè.
Après l`offensive lancée par le MNLA mi-janvier, le nord du Mali est tombé
entièrement aux mains de ces rebelles touareg et surtout de mouvements
islamistes armés ainsi que de divers groupes criminels, à la suite du putsch
du 22 mars à Bamako.
Le MNLA a proclamé unilatéralement l`indépendance de l`"Azawad", la région
nord, déclaration rejetée partout à l`étranger, mais il est supplanté sur le
terrain par Ansar Dine, qui prône l`application de la charia dans tout le
Mali, et les éléments d`Aqmi.