Cités universitaires, centres de tortures ou camps de concentration ? Les découvertes macabres que l’on fait actuellement sur les campus universitaires en disent long sur ce que ces cités ont été sous le défunt régime. Elles enseignent sur le degré d’inhumanité atteint par ceux qui y habitaient et y régnaient en véritables parrains d’une mafia sicilienne. Sur un site qui hébergeait des étudiants, les fouilles effectuées devraient, en principe, faire revenir à la surface, des vieux livres, de la paperasse de tout genre. Comme s’il s’agissait de cimetières abandonnés, les, étudiants version refondation, ont laissé sur leurs lieux d’habitation, des restes d’humain, des ossements témoins de corps ensevelis. C’est dire combien la société pourrissait par ses jeunes pousses appelées, demain, à la gérer. Le bon peuple de Côte d’Ivoire a la chair de poule quand il évoque cette situation.
Qu’allaient-ils devenir, ces responsables de demain, nourris à la sève des exécutions sommaires, élevés dans l’irrespect de la vie humaine, si l’on les laissait grandir ainsi ? Notre Carré ne serait plus qu’une jungle où les loups se dévorent entre eux. Tout se réglerait à coups de fusil ou de couteaux très aiguisés. Seuls les arguments bien sonnants et blessants, auraient droit de cité. Autant dire que le pays se dirigeait droit vers sa désintégration. Malheureusement, cette réalité ivoirienne n’est pas sue d’un certain nombre d’individus se proclamant intellectuels et qui, par complaisance, par aveuglement idéologique ou par ignorance ( !?), pensent que l’opposant historique a été stoppé dans sa course à la libération de son peuple, à l’avènement de son bonheur. De quelle liberté parlent-ils ? De celle de tuer son semblable, de haïr son prochain, de piller les caisses de l’Etat, de s’approprier les biens d’autrui par la force ou par des voies détournées ? De cette liberté, évidemment, le bon peuple de Côte d’Ivoire n’en veut pas. Par conséquent, il ne cessera jamais de remercier toutes les bonnes volontés qui l’ont aidé à imposer son bon vouloir aux criminels qui s’accrochaient au pouvoir comme des chauves-souris, aux branches des arbres. Il crie sa colère contre ces pseudo-intellectuels qui ont du mal à passer du monde virtuel au monde réel. Des ossements humains déterrés dans une cité universitaire, la misère de la jeunesse estudiantine ivoirienne sous la refondation ! C’est le bon peuple de Côte d’Ivoire qui devrait dire aux anciens dirigeants socialistes à l’ivoirienne : honte à vous !
Fosses communes de Port-Bouët Des noms des tueurs cités
Aucun crime n’est parfait.
Les crimes perpétrés durant la crise postélectorale et dont les restes de certaines victimes ont été exhumés le mardi et mercredi dernier, n’échappe pas à cette règle. En effet, à peine ces découvertes faites que des langues ont commencé à se délier. Dans leur conversation, les riverains n’ont pas manqué de citer les noms de certaines personnes qu’ils soupçonnent d’être les meurtriers des personnes dont les restes ont été découverts. Leur témoignage, n’avait jamais ou presque été pris en considération. Mais des indices concordants découverts à Port-Bouët III, finissent de convaincre les plus sceptiques. En effet, sur ce qu’il est convenu d’appeler le lieu des grandes décisions avant de passer à l’acte, une dalle au centre de la cité, sont gravés des noms. Des noms, dont certains revenaient souvent dans les témoignages des riverains. Il s’agit du général Namoua Miezan, dit chef Kadjo, du général Blakey, du général Gouri, dit Jésus le juste, du général Gossou Renaud dit Bobi, tous seraient des étudiants et membres influents de la FESCI. Ils auraient été aidés au plus fort de la crise par le colonel Attah et le commandant Mollet Mollet du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL).
De sources concordantes, ce sont ces deux officiers qui fournissaient les étudiants en armes. « Ils ont ramassé toutes les armes du GATL qu’ils ont déposées, notamment à la cité de Port-Bouët », nous a indiqué sous le couvert de l’anonymat, un militaire du GATL. Ces derniers seraient à la base du recrutement de miliciens et mercenaires qui logeaient dans la cité. En plus d’avoir fourni, les armes, ils auraient pris une part active dans la conception des plans de tuerie des populations considérées comme étant défavorables à leur mentor, Laurent Gbagbo. Avant et pendant la crise, les étudiants de la FESCI n’hésitaient pas à parader armes en bandoulière dans les rues de Port-Bouët. Protégés par les autorités d’alors, on les voyait chaque samedi, faire des exercices militaires dans la commune.
Thiery Latt
Qu’allaient-ils devenir, ces responsables de demain, nourris à la sève des exécutions sommaires, élevés dans l’irrespect de la vie humaine, si l’on les laissait grandir ainsi ? Notre Carré ne serait plus qu’une jungle où les loups se dévorent entre eux. Tout se réglerait à coups de fusil ou de couteaux très aiguisés. Seuls les arguments bien sonnants et blessants, auraient droit de cité. Autant dire que le pays se dirigeait droit vers sa désintégration. Malheureusement, cette réalité ivoirienne n’est pas sue d’un certain nombre d’individus se proclamant intellectuels et qui, par complaisance, par aveuglement idéologique ou par ignorance ( !?), pensent que l’opposant historique a été stoppé dans sa course à la libération de son peuple, à l’avènement de son bonheur. De quelle liberté parlent-ils ? De celle de tuer son semblable, de haïr son prochain, de piller les caisses de l’Etat, de s’approprier les biens d’autrui par la force ou par des voies détournées ? De cette liberté, évidemment, le bon peuple de Côte d’Ivoire n’en veut pas. Par conséquent, il ne cessera jamais de remercier toutes les bonnes volontés qui l’ont aidé à imposer son bon vouloir aux criminels qui s’accrochaient au pouvoir comme des chauves-souris, aux branches des arbres. Il crie sa colère contre ces pseudo-intellectuels qui ont du mal à passer du monde virtuel au monde réel. Des ossements humains déterrés dans une cité universitaire, la misère de la jeunesse estudiantine ivoirienne sous la refondation ! C’est le bon peuple de Côte d’Ivoire qui devrait dire aux anciens dirigeants socialistes à l’ivoirienne : honte à vous !
Fosses communes de Port-Bouët Des noms des tueurs cités
Aucun crime n’est parfait.
Les crimes perpétrés durant la crise postélectorale et dont les restes de certaines victimes ont été exhumés le mardi et mercredi dernier, n’échappe pas à cette règle. En effet, à peine ces découvertes faites que des langues ont commencé à se délier. Dans leur conversation, les riverains n’ont pas manqué de citer les noms de certaines personnes qu’ils soupçonnent d’être les meurtriers des personnes dont les restes ont été découverts. Leur témoignage, n’avait jamais ou presque été pris en considération. Mais des indices concordants découverts à Port-Bouët III, finissent de convaincre les plus sceptiques. En effet, sur ce qu’il est convenu d’appeler le lieu des grandes décisions avant de passer à l’acte, une dalle au centre de la cité, sont gravés des noms. Des noms, dont certains revenaient souvent dans les témoignages des riverains. Il s’agit du général Namoua Miezan, dit chef Kadjo, du général Blakey, du général Gouri, dit Jésus le juste, du général Gossou Renaud dit Bobi, tous seraient des étudiants et membres influents de la FESCI. Ils auraient été aidés au plus fort de la crise par le colonel Attah et le commandant Mollet Mollet du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL).
De sources concordantes, ce sont ces deux officiers qui fournissaient les étudiants en armes. « Ils ont ramassé toutes les armes du GATL qu’ils ont déposées, notamment à la cité de Port-Bouët », nous a indiqué sous le couvert de l’anonymat, un militaire du GATL. Ces derniers seraient à la base du recrutement de miliciens et mercenaires qui logeaient dans la cité. En plus d’avoir fourni, les armes, ils auraient pris une part active dans la conception des plans de tuerie des populations considérées comme étant défavorables à leur mentor, Laurent Gbagbo. Avant et pendant la crise, les étudiants de la FESCI n’hésitaient pas à parader armes en bandoulière dans les rues de Port-Bouët. Protégés par les autorités d’alors, on les voyait chaque samedi, faire des exercices militaires dans la commune.
Thiery Latt