La crise malienne, née du coup d’état militaire du 22 mars dernier, est loin de connaître un terme. Les concertations se poursuivent pour ramener la junte à la raison. C’est sans doute ce qui explique le voyage du président intérimaire du Mali, Diankounda Traoré en Côte d’Ivoire.
Mercredi dernier, il a été reçu en audience, pendant plus d’une heure d’horloge par le Président ivoirien, Alassane Ouattara, par ailleurs président en exercice de la CEDEAO. A la fin de l’entretien, le numéro un malien a déclaré à la presse : « Je voudrais remercier le Président Ouattara pour sa disponibilité constante dont il fait montre chaque fois qu’il s’agit du Mali ». Selon lui, le président Ouattara pour ce qui est du Mali, va au delà de ses fonctions de président en exercice de la CEDEAO, du fait de l’intérêt particulier qu’il accorde au Mali. « Je pense que son rôle dans cette crise nous a permis de faire quelques pas en avant, mais la situation n’est pas réglée pour autant terminée. Il reste encore quelques difficultés à surmonter », a-t-il fait savoir, en outre et d’ajouter : « Je suis, une fois de plus, venu lui demander de nous aider.
Nous sommes dans une situation extrêmement difficile, vous savez que le Mali aujourd’hui est coupé en deux, vous savez également que la situation politique n’est pas brillante ». Pour lui, malgré les avancées, il faut que les choses aillent encore mieux pour pouvoir faire face au problème du nord du Mali. Le président intérimaire du Mali s’est également prononcé sur la décision du chef de la junte, le capitaine Sanogo, d’organiser une convention pour décider de la suite à donner après le 22 mai. « C’est une proposition, mais, je ne pense pas que ce soit une solution qui est prévue par l’accord cadre qui a été signé entre la junte et la CEDEAO. Je pense qu’à l’issue des 40 jours de l’intérim, les deux parties doivent mettre en place les organes de la transition. Je pense qu’une convention sortirait tout à fait de ce cadre-là », a-t-il prévenu. Le président malien a regagné son pays hier en début d’après midi.
Thiery Latt
Mercredi dernier, il a été reçu en audience, pendant plus d’une heure d’horloge par le Président ivoirien, Alassane Ouattara, par ailleurs président en exercice de la CEDEAO. A la fin de l’entretien, le numéro un malien a déclaré à la presse : « Je voudrais remercier le Président Ouattara pour sa disponibilité constante dont il fait montre chaque fois qu’il s’agit du Mali ». Selon lui, le président Ouattara pour ce qui est du Mali, va au delà de ses fonctions de président en exercice de la CEDEAO, du fait de l’intérêt particulier qu’il accorde au Mali. « Je pense que son rôle dans cette crise nous a permis de faire quelques pas en avant, mais la situation n’est pas réglée pour autant terminée. Il reste encore quelques difficultés à surmonter », a-t-il fait savoir, en outre et d’ajouter : « Je suis, une fois de plus, venu lui demander de nous aider.
Nous sommes dans une situation extrêmement difficile, vous savez que le Mali aujourd’hui est coupé en deux, vous savez également que la situation politique n’est pas brillante ». Pour lui, malgré les avancées, il faut que les choses aillent encore mieux pour pouvoir faire face au problème du nord du Mali. Le président intérimaire du Mali s’est également prononcé sur la décision du chef de la junte, le capitaine Sanogo, d’organiser une convention pour décider de la suite à donner après le 22 mai. « C’est une proposition, mais, je ne pense pas que ce soit une solution qui est prévue par l’accord cadre qui a été signé entre la junte et la CEDEAO. Je pense qu’à l’issue des 40 jours de l’intérim, les deux parties doivent mettre en place les organes de la transition. Je pense qu’une convention sortirait tout à fait de ce cadre-là », a-t-il prévenu. Le président malien a regagné son pays hier en début d’après midi.
Thiery Latt