ABIDJAN -Des ministres d`Afrique de l`Ouest se sont
retrouvés samedi à Abidjan pour chercher une issue à l`impasse politique au
Mali et accélérer la sortie de crise en Guinée-Bissau, deux pays secoués par
des coups d`Etat militaires, a constaté un journaliste de l`AFP.
Plusieurs ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique des
Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont entamé des travaux d`une journée, au
lendemain d`une réunion centrée sur la réforme de l`organisation régionale.
A l`ouverture vendredi, le ministre ivoirien des Affaires étrangères,
Daniel Kablan Duncan, dont le pays préside actuellement la Cédéao, avait
employé un ton très ferme à l`égard de l`ex-junte au Mali, accusée d`être
responsable de l`"impasse" politique dans le pays et de faire preuve de
"défiance" envers la Cédéao.
Les ex-putschistes qui ont renversé le 22 mars le régime d`Amadou Toumani
Touré restent incontournables. Bien qu`ils aient officiellement rendu le
pouvoir aux civils en vertu d`un accord conclu avec la Cédéao le 6 avril, ils
bloquent la transition en s`opposant au maintien du président par intérim
Dioncounda Traoré, investi le 12 avril, au-delà de 40 jours, soit le 22 mai.
En Guinée-Bissau, une force militaire de la Cédéao, composée de soldats du
Nigeria, du Burkina Faso et du Sénégal, a commencé cette semaine à se déployer
pour sécuriser les organes de transition après le coup d`Etat du 12 avril.
Un processus de transition politique est en cours après l`installation d`un
président et d`un Premier ministre intérimaires, Manuel Serifo Mhamadjo et Rui
Duarte Barros.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a adopté vendredi à l`unanimité des
sanctions ciblées contre cinq responsables du putsch et demandé le retour
immédiat à "l`ordre constitutionnel".
tmo/cpy
retrouvés samedi à Abidjan pour chercher une issue à l`impasse politique au
Mali et accélérer la sortie de crise en Guinée-Bissau, deux pays secoués par
des coups d`Etat militaires, a constaté un journaliste de l`AFP.
Plusieurs ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique des
Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont entamé des travaux d`une journée, au
lendemain d`une réunion centrée sur la réforme de l`organisation régionale.
A l`ouverture vendredi, le ministre ivoirien des Affaires étrangères,
Daniel Kablan Duncan, dont le pays préside actuellement la Cédéao, avait
employé un ton très ferme à l`égard de l`ex-junte au Mali, accusée d`être
responsable de l`"impasse" politique dans le pays et de faire preuve de
"défiance" envers la Cédéao.
Les ex-putschistes qui ont renversé le 22 mars le régime d`Amadou Toumani
Touré restent incontournables. Bien qu`ils aient officiellement rendu le
pouvoir aux civils en vertu d`un accord conclu avec la Cédéao le 6 avril, ils
bloquent la transition en s`opposant au maintien du président par intérim
Dioncounda Traoré, investi le 12 avril, au-delà de 40 jours, soit le 22 mai.
En Guinée-Bissau, une force militaire de la Cédéao, composée de soldats du
Nigeria, du Burkina Faso et du Sénégal, a commencé cette semaine à se déployer
pour sécuriser les organes de transition après le coup d`Etat du 12 avril.
Un processus de transition politique est en cours après l`installation d`un
président et d`un Premier ministre intérimaires, Manuel Serifo Mhamadjo et Rui
Duarte Barros.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a adopté vendredi à l`unanimité des
sanctions ciblées contre cinq responsables du putsch et demandé le retour
immédiat à "l`ordre constitutionnel".
tmo/cpy