BAMAKO - Des responsables de la Communauté économique
des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), de l`ONU et de l`Union africaine
(UA) ont rejoint dimanche à Bamako les médiateurs ouest-africains, qui mènent
des discussions sur la crise née du putsch du 22 mars au Mali.
Selon une source proche de la médiation, le président de la Commission de
la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, le représentant du Secrétaire général de
l`ONU en Afrique de l`Ouest, Saïd Djinnit, un responsable de l`UA, ainsi que
les chefs d`état-major burkinabè Honoré Traoré et ivoirien Soumaïla Bakayoko
sont arrivés entre samedi soir et dimanche.
Ils rejoignent sur place trois ministres ouest-africains médiateurs, dont
le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, qui ont trouvé samedi un
accord de principe pour le maintien du président intérimaire Dioncounda Traoré
à la tête de la transition jusqu`à l`organisation d`élections au Mali.
"Ils sont tous venus pour finaliser les mesures d`accompagnement de la
transition, appuyer la médiation et laisser clairement entendre que chaque
camp doit respecter ses engagements", a déclaré la même source sans plus de
détails.
Samedi soir, l`ex-junte militaire ayant renversé le régime du président
Amadou Toumani Touré (ATT) et les médiateurs ouest-africains ont annoncé cet
accord de principe, en indiquant qu`elles poursuivraient les discussions pour
définir des "mesures d`accompagnement", sans plus de détails.
A l`issue d`une réunion de ministres de la Cédéao samedi à Abidjan
consacrée en partie à la crise malienne, le ministre ivoirien des Affaires
étrangères Daniel Kablan Duncan avait annoncé le déplacement au Mali des
représentants de l`ONU et de l`UA pour, selon lui, "passer un message clair:
que la junte doit rester en dehors du processus politique". A la moindre
entorse, des sanctions seraient "appliquées automatiquement", avait-il averti.
Les auteurs du coup d`Etat du 22 mars sont restés jusque-là
incontournables, bien qu`ils aient officiellement rendu le pouvoir aux civils
en vertu d`un accord-cadre conclu avec la Cédéao le 6 avril.
Ils entendaient faire partir Dioncounda Traoré mardi prochain, au terme du
délai constitutionnel de 40 jours (M. Traoré a été investi le 12 avril). La
Cédéao avait initialement prévu une transition d`un an, mais aucune précision
sur la durée du processus n`a été donnée samedi à Bamako et à Abidjan.
des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), de l`ONU et de l`Union africaine
(UA) ont rejoint dimanche à Bamako les médiateurs ouest-africains, qui mènent
des discussions sur la crise née du putsch du 22 mars au Mali.
Selon une source proche de la médiation, le président de la Commission de
la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, le représentant du Secrétaire général de
l`ONU en Afrique de l`Ouest, Saïd Djinnit, un responsable de l`UA, ainsi que
les chefs d`état-major burkinabè Honoré Traoré et ivoirien Soumaïla Bakayoko
sont arrivés entre samedi soir et dimanche.
Ils rejoignent sur place trois ministres ouest-africains médiateurs, dont
le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, qui ont trouvé samedi un
accord de principe pour le maintien du président intérimaire Dioncounda Traoré
à la tête de la transition jusqu`à l`organisation d`élections au Mali.
"Ils sont tous venus pour finaliser les mesures d`accompagnement de la
transition, appuyer la médiation et laisser clairement entendre que chaque
camp doit respecter ses engagements", a déclaré la même source sans plus de
détails.
Samedi soir, l`ex-junte militaire ayant renversé le régime du président
Amadou Toumani Touré (ATT) et les médiateurs ouest-africains ont annoncé cet
accord de principe, en indiquant qu`elles poursuivraient les discussions pour
définir des "mesures d`accompagnement", sans plus de détails.
A l`issue d`une réunion de ministres de la Cédéao samedi à Abidjan
consacrée en partie à la crise malienne, le ministre ivoirien des Affaires
étrangères Daniel Kablan Duncan avait annoncé le déplacement au Mali des
représentants de l`ONU et de l`UA pour, selon lui, "passer un message clair:
que la junte doit rester en dehors du processus politique". A la moindre
entorse, des sanctions seraient "appliquées automatiquement", avait-il averti.
Les auteurs du coup d`Etat du 22 mars sont restés jusque-là
incontournables, bien qu`ils aient officiellement rendu le pouvoir aux civils
en vertu d`un accord-cadre conclu avec la Cédéao le 6 avril.
Ils entendaient faire partir Dioncounda Traoré mardi prochain, au terme du
délai constitutionnel de 40 jours (M. Traoré a été investi le 12 avril). La
Cédéao avait initialement prévu une transition d`un an, mais aucune précision
sur la durée du processus n`a été donnée samedi à Bamako et à Abidjan.