Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra
a appelé lundi soir au calme, déplorant l'agression du président Dioncounda
Traoré par des manifestants hostiles à son pouvoir qui l'ont blessé sans
mettre sa vie en danger.
"Ce qui s'est passé aujourd'hui se passe dans un pays sans loi, ce n'est
pas digne du nôtre", a affirmé M. Diarra dans des déclarations en langue
bambara à l'antenne de la télévision publique ORTM, dans une allusion aux
manifestations marquées par des violences, dont l'agression de Dioncounda
Traoré à Koulouba, près de Bamako, où le président intérimaire a ses bureaux.
"Le Mali ne mérite pas cela, nous les Maliens, nous ne méritons pas cela.
(...) J'appelle les populations, notamment les jeunes, à mettre fin aux
marches", a-t-il lancé, évoquant des saccages pendant les manifestations,
ainsi que d'autres actes qu'il affirme s'interdire d'évoquer par pudeur.
Des milliers de manifestants ayant répondu à l'appel d'organisations et
d'associations favorables aux auteurs du coup d'Etat militaire du 22 mars au
Mali ont marché lundi à Bamako et Koulouba, protestant contre le maintien au
pouvoir de Dioncounda Traoré pour une transition d'un an, en vertu d'un accord
conclu dimanche avec l'Afrique de l'Ouest et les putschistes.
Selon les témoignages, certains manifestants ont pu, en dépit de la
présence de membres de la Garde nationale, pénétrer dans le bureau de M.
Traoré où ils l'ont frappé et blessé.
Le président intérimaire a été brièvement admis aux urgences, avec "une
blessure au visage et une au dos" selon un infirmer. "Il a passé un scanner
qui a révélé qu'il n'y a pas de lésion grave", a déclaré à l'AFP le médecin
qui s'est occupé de l'examen. Selon la même source, M. Traoré a ensuite quitté
l'hôpital à bord d'une voiture vers un lieu "sécurisé".
str-cs/bds
a appelé lundi soir au calme, déplorant l'agression du président Dioncounda
Traoré par des manifestants hostiles à son pouvoir qui l'ont blessé sans
mettre sa vie en danger.
"Ce qui s'est passé aujourd'hui se passe dans un pays sans loi, ce n'est
pas digne du nôtre", a affirmé M. Diarra dans des déclarations en langue
bambara à l'antenne de la télévision publique ORTM, dans une allusion aux
manifestations marquées par des violences, dont l'agression de Dioncounda
Traoré à Koulouba, près de Bamako, où le président intérimaire a ses bureaux.
"Le Mali ne mérite pas cela, nous les Maliens, nous ne méritons pas cela.
(...) J'appelle les populations, notamment les jeunes, à mettre fin aux
marches", a-t-il lancé, évoquant des saccages pendant les manifestations,
ainsi que d'autres actes qu'il affirme s'interdire d'évoquer par pudeur.
Des milliers de manifestants ayant répondu à l'appel d'organisations et
d'associations favorables aux auteurs du coup d'Etat militaire du 22 mars au
Mali ont marché lundi à Bamako et Koulouba, protestant contre le maintien au
pouvoir de Dioncounda Traoré pour une transition d'un an, en vertu d'un accord
conclu dimanche avec l'Afrique de l'Ouest et les putschistes.
Selon les témoignages, certains manifestants ont pu, en dépit de la
présence de membres de la Garde nationale, pénétrer dans le bureau de M.
Traoré où ils l'ont frappé et blessé.
Le président intérimaire a été brièvement admis aux urgences, avec "une
blessure au visage et une au dos" selon un infirmer. "Il a passé un scanner
qui a révélé qu'il n'y a pas de lésion grave", a déclaré à l'AFP le médecin
qui s'est occupé de l'examen. Selon la même source, M. Traoré a ensuite quitté
l'hôpital à bord d'une voiture vers un lieu "sécurisé".
str-cs/bds