L’Union des Nouvelles Générations (UNG), le parti créé par Stéphane Kipré, gendre de Laurent Gbagbo, a effectué sa rentrée politique le samedi 19 mai 2012 à l’auditorium de la Caistab au Plateau. Son président par intérim Martial Bahi n’a pas manqué l’occasion d’indiquer ce qui semble à ses yeux la condition sine qua none d’une réconciliation en Côte d’Ivoire. ‘’De quelle réconciliation nous parle-t-on lorsqu’un fils du pays est détenu à La Haye ?’’, s’est interrogé Martial Bahi. Qui argumente que tenir un tel discours n’est pas une façon de brandir des préalables. ‘’C’est le gage d’une réconciliation vraie et sincère’’, dit-il. De même qu’il soutient que doit être mis fin à l’exil de tous les Ivoiriens ‘’contraints de vivre à l’extérieur’’. En particulier, M. Bahi demande au pouvoir en place de faciliter le retour du président de l’UNG Stéphane Kipré. Faisant un tour d’horizon de l’actualité nationale et internationale, il a fustigé l’attitude des autorités ivoiriennes qui rassurent que la sécurité est à un bon niveau. ‘’De qui se moque-t-on ?’’, interroge-t-il avant de ressasser les entorses à la sécurité des Ivoiriens. Il relève le problème des dozos, les braquages sur les routes et dans Abidjan. L’UNG, à travers son président par intérim, a salué la victoire de François Hollande en relevant que celle-ci devrait marquer l’avènement d’une nouvelle ère de coopération, basée sur le respect mutuel. Pour cette rentrée politique, l’Union des Nouvelles Générations a eu le soutien de mouvements de la société civile comme la CSCI de N’Gouan Patrick et des partis politiques frères : l’Udcy, le CNRD et le FPI. Marthe Amon Ago au nom du Cnrd a fait une communication sur la vision et le plan d’action de son organisation. Après avoir défini ces deux notions, en rappelant que le CNRD n’est pas un parti politique mais un mouvement de résistance, l’ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale a appelé à l’engagement dans la lutte. ‘’A la haine, il faut opposer l’amour’’, a-t-elle conclu. ‘’Le FPI est un parti responsable qui ne saurait se laisser dicter sa conduite. (…) Vous, militants de l’UNG, vous avez l’impérieux devoir de rester debout comme l’est déjà le FPI pour libérer notre pays de la dictature’’, a ajouté le professeur Gnaoulé-Oupoh Bruno qui représentait ce parti avec Michel Amani N’guessan et Diabaté Bêh.
S. Débailly
S. Débailly