Il y a un an que le Président Alassane Ouattara a été investi à la tête de la République de Côte d’Ivoire. En effet, c’est le 21 mai 2011que le vainqueur de la dernière élection présidentielle a pris officiellement fonction, devant un parterre de Chefs d’Etats et de personnalités. A cette époque, il faut le dire, la Côte d’Ivoire n’avait pas fière allure. C’est même un euphémisme de l’affirmer. La longue et meurtrière crise postélectorale avait défiguré et balafré durablement notre pays, devenue exsangue, méconnaissable et au bout du rouleau. Personne ne pariait un seul sou dans la bataille pour le retour au premier plan, tant les chantiers étaient énormes. Pendant une année donc, l’objectif était de restaurer tout ce qui a été détruit par la crise. De plus, de nombreuses entreprises ont été amorcées, concernant les routes, la santé, la sécurité… Sans tomber dans l’éloge, il va sans dire que des choses ont été faites, à mettre à l’actif du gouvernement. Cependant, il reste beaucoup à faire. Les Ivoiriens, dans leur grande majorité, attendent la réalisation des promesses électorales. A savoir les universités annoncées, les ponts promis, la lutte contre la cherté de la vie qui traumatise les ménages. Autant de préoccupations qui empêchent les populations d’avoir le sommeil du juste. Cependant, avec ce qui a été donné de voir en une année, l’espoir de lendemains meilleurs est permis. Pour tout dire, la Côte d’Ivoire attend beaucoup du président Alassane Ouattara. Et son programme ambitieux n’est pas pour faire désespérer la nation. Il a eu l’assentiment de ses compatriotes pendant la campagne électorale. C’est sûr qu’avant la fin du mandat présidentiel, il y aura des embellies notables dans le quotidien des Ivoiriens. A la vérité, nonobstant les attentes, nombreuses du reste, il ne faut pas perdre de vue que la Côte d’Ivoire revient de loin. Pratiquement des profondeurs abyssales et des portes de l’enfer. Le temps aidant, les uns et les autres ont fini par comprendre que « l’avenir peut être meilleur que le passé », de sang, de douleurs et de curées économiques
La fin des disparités régionale
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, le 19 mai dernier, au Palais présidentiel, a exposé devant les membres du Gouvernement et sous la présidence du Premier ministre, Ahoussou-Kouadio, sur la nouvelle politique de l’administration du territoire, conformément aux objectifs définis dans la programme du président de la République. Il s’est agit de la problématique de l’organisation simultanée des élections locales (régionales et les municipales). Outre cet aspect, il convient de retenir que ce nouveau découpage va permettre un meilleur encadrement de certaines localités à l’évidence sous administrées. In fine, c’est de mettre fin aux disparités régionales. Et mieux, il s’agira de favoriser un financement des collectivités territoriales, notamment par la mobilisation des ressources financières à partir d’une fiscalité locale plus dynamique en évitant les emprunts. Ce sera donc l’occasion de créer d’une part, de nouveaux départements ainsi que de nouvelles sous-préfectures pour réparer les injustices. Il est vrai, tout cela n’est pas encore finalisé mais au cas où cela adviendrait, l’on ne serait pas étonner de voir des localités émerger.
JEA
La fin des disparités régionale
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, le 19 mai dernier, au Palais présidentiel, a exposé devant les membres du Gouvernement et sous la présidence du Premier ministre, Ahoussou-Kouadio, sur la nouvelle politique de l’administration du territoire, conformément aux objectifs définis dans la programme du président de la République. Il s’est agit de la problématique de l’organisation simultanée des élections locales (régionales et les municipales). Outre cet aspect, il convient de retenir que ce nouveau découpage va permettre un meilleur encadrement de certaines localités à l’évidence sous administrées. In fine, c’est de mettre fin aux disparités régionales. Et mieux, il s’agira de favoriser un financement des collectivités territoriales, notamment par la mobilisation des ressources financières à partir d’une fiscalité locale plus dynamique en évitant les emprunts. Ce sera donc l’occasion de créer d’une part, de nouveaux départements ainsi que de nouvelles sous-préfectures pour réparer les injustices. Il est vrai, tout cela n’est pas encore finalisé mais au cas où cela adviendrait, l’on ne serait pas étonner de voir des localités émerger.
JEA