L’ampleur de la crise alimentaire qui touche actuellement les pays du Sahel pourrait avoir des répercussions sur la Côte d’Ivoire si rien n’est fait pour les anticiper C’est la recommandation faite par l’Inter-réseaux SOS faim et le Centre Régional d’Analyse du PREGEC (Prévention et Gestion des Crises alimentaires). Avec la sécheresse qui sévit dans ces zones et la crise politique au Mali, la Côte d’Ivoire pourrait connaître une baisse sensible de l’approvisionnement en oignons, en tomates et autres produits maraîchers. Mais surtout de la viande de bétail qu’elle reçoit des pays de l’hinterland. C’est la situation présentée par le ‘’PREGEC et SOS faim’’ dans son rapport de mai 2012. Ces produits de grande consommation connaîtront sans doute des hausses de prix sur le marché ivoirien, même si la demande reste constante. A moins que la production nationale pour ce qui est du maraicher s’accroisse et que d’autres zones d’approvisionnements soient trouvées pour la viande de bétail. Pour ces deux structures de veille pour la sécurité alimentaire, la campagne agropastorale 2011-2012 des pays comme le Sénégal, le Burkina-Faso, le Mali et le Niger n’a pas répondu aux attentes des populations sahéliennes. L’une des raisons évoquées pour expliquer la situation alarmante de ces pays du Sahel, c’est que les politiques mises en place ne sont pas en mesure d’assurer la sécurité alimentaire, sans l’aide internationale. Le PREGEC suggère par ailleurs qu’à l’instar du Sénégal, le monde rural soit subventionné en Côte d’Ivoire pour accroître la production en vivriers.
K.H
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