Toutes les occasions sont bonnes pour le président Alassane Ouattara de dresser le bilan de ses activités. Il n’a pas manqué l’occasion du dîner offert lundi dernier aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour, une fois de plus, faire le point des acquis de la Côte d’Ivoire après la crise postélectorale. Pour le numéro un ivoirien, le soutien de l’ONU a permis de mettre fin à la crise postélectorale. Depuis, des progrès importants ont été faits. «Nous avons pris des mesures urgentes qui nous ont permis d’organiser les élections législatives», a-t-il indiqué. Au plan économique, les perspectives sont bonnes. Durant les dix ans passés, il a fait remarquer que le pays s’est appauvri. «Aujourd’hui, les choses ont changé», a-t-il poursuivi. Au plan sécuritaire, également beaucoup a été fait, a-t-il rappelé. Malgré ces acquis, des défis restent à relever. «Le problème du Mali, de la Guinée-Bissau et d’autres problèmes de sécurité transfrontalière nous interpellent. Nous comptons sur l’ONU pour nous accompagner dans ce sens», leur a-t-il rappelé. Au nom de la délégation, Menan Kojo s’est réjoui des efforts réalisés par le pouvoir Ouattara. Il a invité l’opposition à s’inscrire dans l’élan de la réconciliation. Selon lui, l’ONU se met à la disposition de la Côte d’Ivoire pour l’aider à relever les défis futurs.
Thiery Latt
Thiery Latt