L’Etat doit à ce jour des centaines de milliards fcfa à ses fournisseurs. Le paiement de la dette intérieure sous Alassane Dramane Ouattara est un véritable chemin de croix, un supplice pour ces opérateurs économiques. Non seulement ils perçoivent des miettes par rapport à ce que l’Etat leur doit, mais ils sont victimes de prélèvements illicites allant de 10 à 30 % sur leurs factures, imposés par certains agents du Trésor véreux et leurs démarcheurs. Les fournisseurs de l’Etat avaient placé beaucoup d’espoir dans les déclarations du pouvoir qui promettait de payer la totalité des factures, au plus tard, le 31 décembre 2011. Un espoir vain.
La dette due aux fournisseurs est estimée à 194 milliards fcfa par le directeur générale du Trésor, Adama Koné, alors que le président du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), Gré Faustin, l’estime à plus de 300 milliards fcfa. Avant décembre 2011, le régime Ouattara avait promis que 38 milliards fcfa provenant des partenaires au développement devaient servir à payer les factures. Malheureusement, sur ce montant, moins de la moitié a été utilisée pour payer les factures. Gré Faustin avait dénoncé cette fausse promesse. Oria Adia Bertin, président du Forum des organisations professionnelles des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Fopfe-Ci), est également monté au créneau pour crier son ras-le-bol face aux fausses promesses du régime. La paierie générale du Trésor à Abidjan- Plateau, les Trésors de Sinfra, Daloa, Bondoukou et Daoukro, sont, selon Gré Faustin, les postes comptables où la magouille fait rage dans le cadre du paiement des factures.
Le problème des prélèvements illicites de 10 à 30% sur les factures a été l’un des points d’achoppement entre le Synafeci et le Trésor. A ce propos, quatre syndicats du Trésor avaient mis au défi le Synafeci de prouver que les agents du Trésor sont trempés dans la magouille. Si les plaintes du Synafeci ne sont pas fondées pourquoi, selon Gré Faustin, ses membres sont-ils menacés de mort par des agents du Trésor ou leurs démarcheurs ? En attendant, les fournisseurs broient du noir. Nombreux sont ceux qui ont cessé leurs activités faute de paiement de leurs factures. Certains n’arrivent pas à assurer leurs soins de santé et scolariser leurs enfants.
Gomon Edmond
La dette due aux fournisseurs est estimée à 194 milliards fcfa par le directeur générale du Trésor, Adama Koné, alors que le président du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), Gré Faustin, l’estime à plus de 300 milliards fcfa. Avant décembre 2011, le régime Ouattara avait promis que 38 milliards fcfa provenant des partenaires au développement devaient servir à payer les factures. Malheureusement, sur ce montant, moins de la moitié a été utilisée pour payer les factures. Gré Faustin avait dénoncé cette fausse promesse. Oria Adia Bertin, président du Forum des organisations professionnelles des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Fopfe-Ci), est également monté au créneau pour crier son ras-le-bol face aux fausses promesses du régime. La paierie générale du Trésor à Abidjan- Plateau, les Trésors de Sinfra, Daloa, Bondoukou et Daoukro, sont, selon Gré Faustin, les postes comptables où la magouille fait rage dans le cadre du paiement des factures.
Le problème des prélèvements illicites de 10 à 30% sur les factures a été l’un des points d’achoppement entre le Synafeci et le Trésor. A ce propos, quatre syndicats du Trésor avaient mis au défi le Synafeci de prouver que les agents du Trésor sont trempés dans la magouille. Si les plaintes du Synafeci ne sont pas fondées pourquoi, selon Gré Faustin, ses membres sont-ils menacés de mort par des agents du Trésor ou leurs démarcheurs ? En attendant, les fournisseurs broient du noir. Nombreux sont ceux qui ont cessé leurs activités faute de paiement de leurs factures. Certains n’arrivent pas à assurer leurs soins de santé et scolariser leurs enfants.
Gomon Edmond