L'avocat de l'ancien président ivoirien conteste la compétence de la Cour pénale internationale à juger son client. Dans un document rendu public vendredi, maitre Emmanuel Altit soutient: "la CPI n'est pas compétente pour la période et les faits visés dans le mandat d'arrêt délivré à l'encontre de Laurent Gbagbo le 23 novembre 2011". L’avocat français de M. Gbagbo, a saisi, jeudi, la chambre préliminaire de la CPI à qui il demande, également, de constater que son client a subi des violations de ses droits, rendant "la tenue d'un procès équitable impossible". Selon Me Altit, l’ancien président ivoirien a subi des "tortures et autres traitements inhumains et dégradants" pendant sa détention dans son pays. Des maltraitances qui ont eu des "conséquences graves sur son état physique et mental." C’est le 18 juin que Laurent Gbagbo va comparaitre de nouveau devant les juges. Il s’agit d’une audience de confirmation des charges. Selon un communiqué de la Cour, cette audience "sert à déterminer s’il y a des motifs substantiels de croire que le suspect a commis ces crimes", et donc, à sur l’opportunité d'un procès.
BBC
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