ALGER - Les autorités algériennes et une délégation de
l'Union européenne ont discuté dimanche à Alger de la situation au Mali
voisin, a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères qui suggère un
"dialogue" avec les rebelles du nord.
Lors de cette rencontre avec notamment les chefs de missions diplomatiques
européennes accrédites en Algérie, le ministre algérien délégué aux Affaires
maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a insisté sur "la préservation
de l'intgérité territoriale et la souveraineté du Mali", indique l'agence de
presse APS.
M. Messahel a également insisté sur "le règlement de la question du Nord à
travers l'organisation d'un dialogue avec les rebelles pour la prise en compte
de leurs revendications légitimes, la prise en charge de la question
humanitaire et la lutte contre le terrorisme et le crime organisé", a ajouté
la même source.
Cette rencontre a donné lieu "une convergence de vues autour de la
nécessité du parachèvement du processus constitutionnel et de consolidations
des institutions nationales maliennes, et la recherche d'une solution
politique à la question du Nord dans le cadre du respect de l'intégrité
territoriale du pays", a conclu le ministère algérien.
Le Nord du Mali est tombé entièrement aux mains des groupes armés à la
faveur du putsch du 22 mars à Bamako.
La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes
qui contrôlent cette région depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur
fusion et y ont proclamé un "Etat islamique".
Le gouvernement malien "rejette catégoriquement" la création de cet "Etat
islamique", a déclaré dimanche à l'AFP le porte-parole Hamadoun Touré.
l'Union européenne ont discuté dimanche à Alger de la situation au Mali
voisin, a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères qui suggère un
"dialogue" avec les rebelles du nord.
Lors de cette rencontre avec notamment les chefs de missions diplomatiques
européennes accrédites en Algérie, le ministre algérien délégué aux Affaires
maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a insisté sur "la préservation
de l'intgérité territoriale et la souveraineté du Mali", indique l'agence de
presse APS.
M. Messahel a également insisté sur "le règlement de la question du Nord à
travers l'organisation d'un dialogue avec les rebelles pour la prise en compte
de leurs revendications légitimes, la prise en charge de la question
humanitaire et la lutte contre le terrorisme et le crime organisé", a ajouté
la même source.
Cette rencontre a donné lieu "une convergence de vues autour de la
nécessité du parachèvement du processus constitutionnel et de consolidations
des institutions nationales maliennes, et la recherche d'une solution
politique à la question du Nord dans le cadre du respect de l'intégrité
territoriale du pays", a conclu le ministère algérien.
Le Nord du Mali est tombé entièrement aux mains des groupes armés à la
faveur du putsch du 22 mars à Bamako.
La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes
qui contrôlent cette région depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur
fusion et y ont proclamé un "Etat islamique".
Le gouvernement malien "rejette catégoriquement" la création de cet "Etat
islamique", a déclaré dimanche à l'AFP le porte-parole Hamadoun Touré.