PARIS - Le secrétaire général de l'Organisation
internationale de la Francophonie Abdou Diouf a exprimé lundi sa "très grande
inquiétude" devant l'évolution de la situation au Mali et appelé à "la
mobilisation rapide" de la communauté internationale, indique l'OIF.
Abdou Diouf "a exprimé sa très grande inquiétude face aux dernières
évolutions de la situation au Mali alors qu'une transition crédible peine à se
mettre en place à Bamako", selon un communiqué de l'OIF.
"Je condamne de toutes mes forces les projets des mouvements armés radicaux
qui veulent imposer leur loi, par la force ou par la terreur, aux populations
du nord Mali", déclare M. Diouf cité par le communiqué.
"Pour retrouver la paix, l'unité et la stabilité du Mali, par le dialogue
et la négociation, et en prenant toutes les mesures nécessaires pour assurer
la protection, la sécurité et le libre choix de toutes les composantes de la
population malienne, j'appelle à une mobilisation rapide et massive de toute
la communauté internationale", ajoute-t-il.
Estimant que la situation au Mali "constitue une menace grave contre la
sécurité internationale", il rappelle "la disponibilité pleine et entière de
la Francophonie pour appuyer et accompagner les efforts et les initiatives"
des pays concernés de la région et des organisations régionales.
La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA)
et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes qui contrôlent le nord
du Mali depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé
un "Etat islamique" dans la région. Le Nord a échappé au pouvoir central
malien à la suite du putsch du 22 mars à Bamako.
internationale de la Francophonie Abdou Diouf a exprimé lundi sa "très grande
inquiétude" devant l'évolution de la situation au Mali et appelé à "la
mobilisation rapide" de la communauté internationale, indique l'OIF.
Abdou Diouf "a exprimé sa très grande inquiétude face aux dernières
évolutions de la situation au Mali alors qu'une transition crédible peine à se
mettre en place à Bamako", selon un communiqué de l'OIF.
"Je condamne de toutes mes forces les projets des mouvements armés radicaux
qui veulent imposer leur loi, par la force ou par la terreur, aux populations
du nord Mali", déclare M. Diouf cité par le communiqué.
"Pour retrouver la paix, l'unité et la stabilité du Mali, par le dialogue
et la négociation, et en prenant toutes les mesures nécessaires pour assurer
la protection, la sécurité et le libre choix de toutes les composantes de la
population malienne, j'appelle à une mobilisation rapide et massive de toute
la communauté internationale", ajoute-t-il.
Estimant que la situation au Mali "constitue une menace grave contre la
sécurité internationale", il rappelle "la disponibilité pleine et entière de
la Francophonie pour appuyer et accompagner les efforts et les initiatives"
des pays concernés de la région et des organisations régionales.
La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA)
et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes qui contrôlent le nord
du Mali depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé
un "Etat islamique" dans la région. Le Nord a échappé au pouvoir central
malien à la suite du putsch du 22 mars à Bamako.