BAMAKO - Le gouvernement malien a accusé lundi des
médias nationaux d'entretenir la grave crise politico-militaire que traverse
le pays en faisant "l'apologie du crime", et a averti que la loi serait
appliquée face à ces "dérives".
"Le gouvernement observe avec regret que certains médias maliens, en
particulier des radios, contribuent à entretenir et même à prolonger la crise
que traverse le Mali par des propos ou des écrits incendiaires", indique dans
un communiqué le ministère de la Communication.
Ces médias font "l'apologie du crime", "véhiculent l'intolérance, la
division, la haine et la violence, mettant même en péril notre cohésion
sociale et notre fragile démocratie", poursuit-il.
Le pouvoir "ne saurait accepter ni tolérer" de telles "dérives", et "la loi
sera appliquée dans toute sa rigueur pour aider à préserver la liberté de
presse et l'exercice professionnel du métier de journaliste", met-il en garde,
appelant à un "sursaut individuel et collectif" face à la crise malienne.
Depuis le putsch du 22 mars, qui a précipité la chute du Nord malien aux
mains de rebelles touareg et d'islamistes armés, les médias maliens affichent
des positions très antagonistes, employant souvent un ton violent, comme après
l'agression du 21 mai contre le président de transition Dioncounda Traoré.
Par ailleurs, plusieurs journalistes ont été agressés ou interpellés depuis
le début de la crise. Une radio appartenant à un parti politique pro-putsch a
été incendiée la semaine dernière dans le centre du Mali.
médias nationaux d'entretenir la grave crise politico-militaire que traverse
le pays en faisant "l'apologie du crime", et a averti que la loi serait
appliquée face à ces "dérives".
"Le gouvernement observe avec regret que certains médias maliens, en
particulier des radios, contribuent à entretenir et même à prolonger la crise
que traverse le Mali par des propos ou des écrits incendiaires", indique dans
un communiqué le ministère de la Communication.
Ces médias font "l'apologie du crime", "véhiculent l'intolérance, la
division, la haine et la violence, mettant même en péril notre cohésion
sociale et notre fragile démocratie", poursuit-il.
Le pouvoir "ne saurait accepter ni tolérer" de telles "dérives", et "la loi
sera appliquée dans toute sa rigueur pour aider à préserver la liberté de
presse et l'exercice professionnel du métier de journaliste", met-il en garde,
appelant à un "sursaut individuel et collectif" face à la crise malienne.
Depuis le putsch du 22 mars, qui a précipité la chute du Nord malien aux
mains de rebelles touareg et d'islamistes armés, les médias maliens affichent
des positions très antagonistes, employant souvent un ton violent, comme après
l'agression du 21 mai contre le président de transition Dioncounda Traoré.
Par ailleurs, plusieurs journalistes ont été agressés ou interpellés depuis
le début de la crise. Une radio appartenant à un parti politique pro-putsch a
été incendiée la semaine dernière dans le centre du Mali.