En séjour sur les bords de la lagune Ebrié le samedi 26 mai 2012, le Premier ministre du Mali, Cheick Modibo Diarra a été reçu en audience par le président de la République de Côte d’Ivoire et président en exercice de la Cedeao, Alassane Ouattara au Palais présidentiel au Plateau. A l’ordre du jour de la rencontre, la crise malienne avec en prime l’agression du président par intérim Dioncounda Traoré.
Au terme des échanges avec le chef de l’Etat ivoirien, Cheick Modibo Diarra a indiqué qu’il s’agissait pour lui de venir à Abidjan, exprimer sa gratitude à Alassane Ouattara pour tous les efforts déployés par la Cedeao sous sa présidence, en vue d’un dénouement de la crise malienne. Le Premier ministre du Mali a condamné la récente agression du président par intérim Dioncounda Traoré. Attaque qui constitue, à l’en croire, une atteinte à l’institution de la Présidence. Au demeurant, il a rassuré Alassane Ouattara sur l’état de santé de l’ex-président de l’Assemblée nationale de son pays. Il s’est engagé à ne ménager aucun effort pour ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cet incident. «La loi est en train de travailler d’arrache-pied à travers une enquête et les gens auteurs seront retrouvés et punis en fonction de la loi», a promis Cheick Modibo Diarra. Par ailleurs, la Cedeao avait décidé de déployer sa Force d’intervention au Mali si les autorités de ce pays en faisaient la demande.
Mais le Mali entend d’abord jouer la carte de la négociation avant l’usage de l’épée. Son chef du gouvernement l’a relevé à l’issue de la rencontre avec Alassane Ouattara. «Nous nous sommes convenus que la Force d’intervention de la Cedeao sera tenue prête pour une intervention immédiate dès que les autorités maliennes en feront la requête. L’utilisation d’une force dépend de beaucoup de facteurs. Beaucoup d’options sont en présence. Nous avons l’option de négocier. Nous avons beaucoup d’options. Donc, la force c’est le dernier recours. Mais, en même temps le fait de savoir que la force est disponible est aussi un encouragement pour les gens à s’asseoir autour d’une table de négociations», a souligné Cheick Modibo Diarra. Auparavant, à son arrivée à l’aéroport international Félix-Houphouët Boigny d’ Abidjan-Port-Bouet, le chef du gouvernement malien avait été accueilli par son homologue ivoirien Jeannot Ahoussou Kouadio.
Touré Abdoulaye
Au terme des échanges avec le chef de l’Etat ivoirien, Cheick Modibo Diarra a indiqué qu’il s’agissait pour lui de venir à Abidjan, exprimer sa gratitude à Alassane Ouattara pour tous les efforts déployés par la Cedeao sous sa présidence, en vue d’un dénouement de la crise malienne. Le Premier ministre du Mali a condamné la récente agression du président par intérim Dioncounda Traoré. Attaque qui constitue, à l’en croire, une atteinte à l’institution de la Présidence. Au demeurant, il a rassuré Alassane Ouattara sur l’état de santé de l’ex-président de l’Assemblée nationale de son pays. Il s’est engagé à ne ménager aucun effort pour ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cet incident. «La loi est en train de travailler d’arrache-pied à travers une enquête et les gens auteurs seront retrouvés et punis en fonction de la loi», a promis Cheick Modibo Diarra. Par ailleurs, la Cedeao avait décidé de déployer sa Force d’intervention au Mali si les autorités de ce pays en faisaient la demande.
Mais le Mali entend d’abord jouer la carte de la négociation avant l’usage de l’épée. Son chef du gouvernement l’a relevé à l’issue de la rencontre avec Alassane Ouattara. «Nous nous sommes convenus que la Force d’intervention de la Cedeao sera tenue prête pour une intervention immédiate dès que les autorités maliennes en feront la requête. L’utilisation d’une force dépend de beaucoup de facteurs. Beaucoup d’options sont en présence. Nous avons l’option de négocier. Nous avons beaucoup d’options. Donc, la force c’est le dernier recours. Mais, en même temps le fait de savoir que la force est disponible est aussi un encouragement pour les gens à s’asseoir autour d’une table de négociations», a souligné Cheick Modibo Diarra. Auparavant, à son arrivée à l’aéroport international Félix-Houphouët Boigny d’ Abidjan-Port-Bouet, le chef du gouvernement malien avait été accueilli par son homologue ivoirien Jeannot Ahoussou Kouadio.
Touré Abdoulaye