Sportifs ivoiriens, mordus de foot, salut ! Avec respect et considération je viens vers vous ce matin pour que vous m’aidiez à faire face à un dilemme qui se pose à moi, au regard de vos diverses réactions envers Sidy Diallo, au sujet du nouvel entraineur des Eléphants, M. Lamouchi. En effet, depuis trois jours, vous êtes très nombreux, sur les réseaux sociaux, à vous demander quelle mouche a bien pu piquer la Fif pour s’amouracher de Lamouchi. L’intérêt de cette question est d’autant plus profond qu’il s’agit de l’équipe nationale de la discipline considérée comme reine chez nous.
Vous vous interrogez sur le passé, le palmarès et les qualités techniques du nouveau sélectionneur. Légitime réaction de supporters qui veulent toujours voir leur équipe aller de l’avant, vers le prestige. Mais, vos virulentes attaques contre Sidy et ses hommes donnent à croire que tous ces gens ont perdu la tête, au point de coopter un entraîneur sans prendre soin de mesurer le poids de ses compétences. Nous sommes tous dans ce pays. Et Dieu seul sait combien de coaches aux parchemins très étoffés, parce qu’ayant dirigé des équipes de grand format ailleurs, ont défilé sur les bords de la lagune, pour nous offrir une autre Can. Henri Michel, Sven Goran Erickson, Robert Nouzaret, Ulrich Stilike, Philippe Troussier, Pierre Plemelding… ont débarqué à Abidjan nantis d’un CV qui forçait l’admiration. Leurs résultats, on les connaît. Pour avoir échoué, vous les avez ‘’massacrés’’.
Un matin, les dirigeants fédéraux ont décidé de donner sa chance à un national, Zahui François, en vue de rééditer l’exploit d’un autre, Yéo Martial, qui a permis à la Côte d’Ivoire d’inscrire son nom au prestigieux fronton de la Coupe d’Afrique des Nations, en 1992, à Dakar, au Sénégal. Mais, là aussi, nous sommes restés sur notre faim puisque, on peut le dire, il n’a pu faire venir Dame Can à Abidjan alors qu’elle était à portée. Comme tous ses prédécesseurs, il devrait en porter le chapeau, en lieu et place de Didier Drogba and Co, qui avaient le bonheur de tout un peuple au bout de leurs godasses. Point besoin de remuer le couteau dans la plaie.
C’est pourquoi, je vous pose la question suivante : voulez-vous la Coupe ou un entraîneur qui rassure par son CV mais qui, au finish, va vous servir la désillusion, des crises cardiaques, l’hypertension et des regrets ? Je ne crois pas que vous soyez nombreux à opter pour un docteur en coaching à la place d’un triomphe qui vous apporte plus de fierté. Je sais que, comme des enfants gâtés, vous voulez les deux à la fois, c’est-à-dire, le beurre et l’argent du beurre. Quel grade avait Yéo Martial quand il remportait la CAN au pied de la Terenga ? Si, à cette époque, on vous demandait de fixer le prix de sa peau, vous ne seriez pas plus de dix à lui en donner dix centimes. Pourtant, c’est son seul exploit qui a aiguisé les appétits de gloire présents en nous jusqu’à aujourd’hui et qui nous font encore rêver tels des anges tombés sur terre qui se souviennent des cieux. Fiers Ivoiriens, vous ne voyez rien à l’horizon avec Lamouchi.
C’est normal, parce qu’il ne représente rien à vos yeux. Mais, ne serait-il pas mieux de lui accorder votre confiance et exiger que la discipline et l’amour de la patrie prévalent désormais au sein des Eléphants ? Car, souventes fois, des querelles de personnes, de leadership ou d’intérêt matériel ont grippé la machine, au point d’y instaurer une atmosphère empoisonnée qui débouche sur des symphonies inachevées. Arrêtez donc de lapider déjà Sidy et son Lamouchi. On a vu tous les grands entraineurs ici, ce qui importe maintenant, c’est la Coupe. Rien que ça. Et si La mouche, pardon, Lamouchi peut nous l’offrir, tant mieux !
Mass Domi
Vous vous interrogez sur le passé, le palmarès et les qualités techniques du nouveau sélectionneur. Légitime réaction de supporters qui veulent toujours voir leur équipe aller de l’avant, vers le prestige. Mais, vos virulentes attaques contre Sidy et ses hommes donnent à croire que tous ces gens ont perdu la tête, au point de coopter un entraîneur sans prendre soin de mesurer le poids de ses compétences. Nous sommes tous dans ce pays. Et Dieu seul sait combien de coaches aux parchemins très étoffés, parce qu’ayant dirigé des équipes de grand format ailleurs, ont défilé sur les bords de la lagune, pour nous offrir une autre Can. Henri Michel, Sven Goran Erickson, Robert Nouzaret, Ulrich Stilike, Philippe Troussier, Pierre Plemelding… ont débarqué à Abidjan nantis d’un CV qui forçait l’admiration. Leurs résultats, on les connaît. Pour avoir échoué, vous les avez ‘’massacrés’’.
Un matin, les dirigeants fédéraux ont décidé de donner sa chance à un national, Zahui François, en vue de rééditer l’exploit d’un autre, Yéo Martial, qui a permis à la Côte d’Ivoire d’inscrire son nom au prestigieux fronton de la Coupe d’Afrique des Nations, en 1992, à Dakar, au Sénégal. Mais, là aussi, nous sommes restés sur notre faim puisque, on peut le dire, il n’a pu faire venir Dame Can à Abidjan alors qu’elle était à portée. Comme tous ses prédécesseurs, il devrait en porter le chapeau, en lieu et place de Didier Drogba and Co, qui avaient le bonheur de tout un peuple au bout de leurs godasses. Point besoin de remuer le couteau dans la plaie.
C’est pourquoi, je vous pose la question suivante : voulez-vous la Coupe ou un entraîneur qui rassure par son CV mais qui, au finish, va vous servir la désillusion, des crises cardiaques, l’hypertension et des regrets ? Je ne crois pas que vous soyez nombreux à opter pour un docteur en coaching à la place d’un triomphe qui vous apporte plus de fierté. Je sais que, comme des enfants gâtés, vous voulez les deux à la fois, c’est-à-dire, le beurre et l’argent du beurre. Quel grade avait Yéo Martial quand il remportait la CAN au pied de la Terenga ? Si, à cette époque, on vous demandait de fixer le prix de sa peau, vous ne seriez pas plus de dix à lui en donner dix centimes. Pourtant, c’est son seul exploit qui a aiguisé les appétits de gloire présents en nous jusqu’à aujourd’hui et qui nous font encore rêver tels des anges tombés sur terre qui se souviennent des cieux. Fiers Ivoiriens, vous ne voyez rien à l’horizon avec Lamouchi.
C’est normal, parce qu’il ne représente rien à vos yeux. Mais, ne serait-il pas mieux de lui accorder votre confiance et exiger que la discipline et l’amour de la patrie prévalent désormais au sein des Eléphants ? Car, souventes fois, des querelles de personnes, de leadership ou d’intérêt matériel ont grippé la machine, au point d’y instaurer une atmosphère empoisonnée qui débouche sur des symphonies inachevées. Arrêtez donc de lapider déjà Sidy et son Lamouchi. On a vu tous les grands entraineurs ici, ce qui importe maintenant, c’est la Coupe. Rien que ça. Et si La mouche, pardon, Lamouchi peut nous l’offrir, tant mieux !
Mass Domi
