Le comité exécutif d’Uni Africa, la représentation africaine de Uni Global Union, le syndicat mondial des services et des compétences s’est ouvert mercredi, à l’hôtel Novotel d’Abidjan-Plateau. Principal message envoyé par la cinquantaine de leaders syndicaux africains et internationaux présents, au gouvernement ivoirien, la demande de libération du secrétaire général de Dignité, Basile Mahan Gahé.
«Dans un processus de reconstruction et de réconciliation, il est inadmissible que des leaders syndicaux soient maintenus en prison. La Côte d’Ivoire a besoin de dialogue social. Et pour cela il faut qu’elle puisse compter sur des syndicats forts qui portent les aspirations profondes des travailleurs. Le secrétaire général de l’une des plus grandes centrales syndicales ne peut donc être en prison. Mahan Gahé doit être libéré». Ces propos sont du secrétaire général d’Uni Global Union, le syndicat mondial des services et des compétences, le britannique, Philip Jennings. Il les a trenus mercredi, en marge de la cérémonie d’ouverture du 13eme comité exécutif d’Uni Africa, la représentation africaine d’Uni Global Union, qui s’était déroulée quelques heures plutôt, à l’hôtel Novotel d’Abidjan-Plateau en présence du directeur de cabinet du ministre de la Poste et des TICS, M.appété.
M. Jennings a par ailleurs estimé que la trêve sociale souhaitée par les autorités ivoiriennes après la crise post-électorale était difficilement compréhensible dans la mesure où une vague de licenciement sans précédent frappe les travailleurs dans tous les secteurs de l’économie. «Une trève doit conduire à des discussions sérieuses entre les partenaires sociaux. Et non amener les travailleurs à se taire devant la violation de leurs droits» a-t-il tranché.
C’est qu’au cours de la cérémonie d’ouverture du comité exécutif d’Uni Africa, Mme Doumbia Salimata, 2e secrétaire générale adjointe de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), a planté le décor d’un monde du travail malmené par des suppressions massives d’emplois, et marqué par l’absence de dialogue social. Pour illustrer ses propos, elle s’est appuyée sur les chiffres annoncés par le premier ministre Ahoussou Jeannot lors de la dernière fête du travail. Chiffres qui font état de la suppression de près de 800.000 emplois depuis la fin de la crise dont plus de 2300 dans les seules entreprises de la SOTRA et du Port Autonome d’Abidjan.
Dans un tel contexte, le président de Uni Africa, le sud africain, Bones Skullu a affirmé que la présence de la grande famille d’UNI en Côte d’Ivoire constituait un geste de solidarité de tous les travailleurs africains à leurs frères et sœurs ivoiriens. Il a donc demandé aux travailleurs de Côte d’Ivoire de continuer d’être à la hauteur des espérances de la société ivoirienne en maintenant des syndicats forts et représentatifs. Il a assuré ses camarades ivoiriens de tout le soutien de son organisation, dont il d’ailleurs rappelé que le siège régional se trouve à Abidjan.
Au nom du ministre Koné Bruno, qui est par ailleurs porte parole du gouvernement, M. appété a ouvert les travaux tout en souhaitant que les conclusions puissent aider à rapprocher les ivoiriens.
Guillaume T. Gbato
gtgbato@yahoo.fr.
«Dans un processus de reconstruction et de réconciliation, il est inadmissible que des leaders syndicaux soient maintenus en prison. La Côte d’Ivoire a besoin de dialogue social. Et pour cela il faut qu’elle puisse compter sur des syndicats forts qui portent les aspirations profondes des travailleurs. Le secrétaire général de l’une des plus grandes centrales syndicales ne peut donc être en prison. Mahan Gahé doit être libéré». Ces propos sont du secrétaire général d’Uni Global Union, le syndicat mondial des services et des compétences, le britannique, Philip Jennings. Il les a trenus mercredi, en marge de la cérémonie d’ouverture du 13eme comité exécutif d’Uni Africa, la représentation africaine d’Uni Global Union, qui s’était déroulée quelques heures plutôt, à l’hôtel Novotel d’Abidjan-Plateau en présence du directeur de cabinet du ministre de la Poste et des TICS, M.appété.
M. Jennings a par ailleurs estimé que la trêve sociale souhaitée par les autorités ivoiriennes après la crise post-électorale était difficilement compréhensible dans la mesure où une vague de licenciement sans précédent frappe les travailleurs dans tous les secteurs de l’économie. «Une trève doit conduire à des discussions sérieuses entre les partenaires sociaux. Et non amener les travailleurs à se taire devant la violation de leurs droits» a-t-il tranché.
C’est qu’au cours de la cérémonie d’ouverture du comité exécutif d’Uni Africa, Mme Doumbia Salimata, 2e secrétaire générale adjointe de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), a planté le décor d’un monde du travail malmené par des suppressions massives d’emplois, et marqué par l’absence de dialogue social. Pour illustrer ses propos, elle s’est appuyée sur les chiffres annoncés par le premier ministre Ahoussou Jeannot lors de la dernière fête du travail. Chiffres qui font état de la suppression de près de 800.000 emplois depuis la fin de la crise dont plus de 2300 dans les seules entreprises de la SOTRA et du Port Autonome d’Abidjan.
Dans un tel contexte, le président de Uni Africa, le sud africain, Bones Skullu a affirmé que la présence de la grande famille d’UNI en Côte d’Ivoire constituait un geste de solidarité de tous les travailleurs africains à leurs frères et sœurs ivoiriens. Il a donc demandé aux travailleurs de Côte d’Ivoire de continuer d’être à la hauteur des espérances de la société ivoirienne en maintenant des syndicats forts et représentatifs. Il a assuré ses camarades ivoiriens de tout le soutien de son organisation, dont il d’ailleurs rappelé que le siège régional se trouve à Abidjan.
Au nom du ministre Koné Bruno, qui est par ailleurs porte parole du gouvernement, M. appété a ouvert les travaux tout en souhaitant que les conclusions puissent aider à rapprocher les ivoiriens.
Guillaume T. Gbato
gtgbato@yahoo.fr.