Pascal Affi N’Guessan avait ouvert, mercredi 31 mai à Bouna, la série des auditions des pro-Gbagbo. Comme indiqué dans le programme remis à ses avocats par le juge d’instruction, Koné Mamadou. Au deuxième jour de son audition, qui devra durer neuf jours, le prévenu est arrivé à 10H 30, sous escorte policière, dans la cour de la section de tribunal de Bouna. Ses deux avocats, arrivés tard dans la nuit de mercredi, l’y attendaient déjà. Il lui est reproché plusieurs chefs d’accusation. A savoir atteinte à la sûreté de l’Etat, viols et vols à main armée. Par ailleurs, de nouvelles charges ont été signifiées au prisonnier de Bouna. En l’occurrence, des crimes de sang et des crimes économiques. Interrogé sur Rfi, Maître Toussaint Dacko, un des avocats commis à la défense des pro-Gbagbo, s’est voulu formel : «Cette procédure relative aux interrogatoires sur le fond est normale». A la question de savoir si ses clients seront interrogés à la fois sur les anciennes et nouvelles inculpations, Maître a dit attendre. De source proche de ces dossiers, on indique que le juge d’instruction tenait à commencer ces interrogatoires, après avoir bien étudié les différents éléments de l’accusation.
LS
LS